– Pourquoi des gens portant leur athéisme en bannière sont-ils si préoccupés par des questions internes à l’institution religieuse ? Est-ce que je me mêle, moi, des règles internes de la Franc-Maçonnerie (que je ne vise pas là particulièrement).
– Entre autres, pourquoi les prêtres catholiques ne peuvent-ils pas se marier ? et autres gémissements des pleurnichard(e)s. Peut-être serait-il bon de demander leur avis aux premiers intéressés, cela ne regarde qu’eux, plutôt que celui d’un panel d’ignorant(e)s consulté(e)s en micro-trottoir par quelque publication en mal de copie sentencieuse. « Cette revendication, comme toutes, n’est jamais exprimée plus hautement et vivement que par ceux qui n’ont pas mis les pieds à l’église depuis trente ans. » (François Taillandier)
– Accessoirement, on sait que, même pour des laïcs, le mariage ne protège pas de certaines lamentables et scandaleuses dérives, lesquelles sont certes la honte de quelques ecclésiastiques.
– Sur la question de l’ordination des femmes, on pourrait aussi demander leur avis aux religieuses, aux fidèles pratiquantes, considérer la citation de Malraux à la rubrique Féminisme, 405,3, surtout se renseigner sur les raisons doctrinales de leur éloignement du sacerdoce plénier.
– Et bien d’autres brimés, telles les revendiquantes divorcées remariées (les hommes sont là bien plus discrets).
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« L’Eglise n’a pas besoin de réformateurs, mais de saints. » (Georges Bernanos – s’adressant à Luther)
« Au lieu de se plaindre de ce que la rose a des épines il faut se féliciter de ce que l’épine est surmontée de roses. » (Joseph Joubert)
« Combien la tentation critique (malgré ses dangers) vaut-elle mieux que le naïf contentement de soi … Toutefois, pour une plainte heureuse, pour un examen lucide et fécond, que d’excès, que d’intempérances ! Pour un acte courageux, que de vaine agitation ! Que de critiques négatives ! … Que de théories accueillies et vulgarisées sans critique, pourvu qu’elles servent à critiquer ! Quelle ouverture fiévreuse à tout ce qui paraît propre, non pas à féconder, mais à désagréger l’esprit … Quelle méconnaissance aussi des conditions élémentaires de toute réflexion qui vaille ! » (cardinal Henri de Lubac – sur les critiques internes en Eglise) – Et ailleurs.
« Il y a une espèce de gens qui ne voient que les défauts parce qu’ils sont eux-mêmes pleins de défauts. Ils blâment le soleil de blesser leurs yeux parce qu’ils ne s’aperçoivent pas que c’est la faute de leurs yeux et non pas du soleil. » (Alexander Pope)
« Rien à faire des esprits qui réclament toujours des explications et des preuves. » (Charles Régismanset)
« Mon plus mauvais quart d’heure, dans la nuit, en cauchemar, ses yeux étaient terribles : Jésus, devant moi, me tançant parce que j’avais refusé un baptême ! … A quand la suppression du prêt-à-porter dans la préparation au baptême pour laisser place au sur-mesure qui s’adapte si bien aux épaules de chacun … Tout prêtre devrait pouvoir baptiser un adulte quand il le juge prêt … Ne fais pas du catéchuménat un absolu ! Le moyen n’est pas la fin … Tu n’es que le gérant des biens éternels et non le propriétaire … La maison t’est prêtée. Ne fais pas ton maître … Tu n’es pas un agent de la sécurité sociale ou de la préfecture. Laisse tomber tes papiers, tes questionnaires, tes ordonnances, et surtout ne les sors pas devant l’âme qui s’expose à ton amour. » (Père Zanotti-Sorkine – à ses frères prêtres) – Sur des excès de formalisme.