455,1 – Journées de … ; Fêtes

– Il s’agit de consacrer des journées, des années, à des questions censées faire l’objet d’une préoccupation générale. Tentative grotesque de reconstituer un sacré dérisoire. Il n’y a pas de culte possible sans rites liturgiques. L’efficacité du procédé n’importe pas, seul importe le rite censé souder une humanité qui s’en fout, à juste raison, et consacrer sans cesse l’extrême bonté de notre société et de nos dirigeants.

– L’inquiétude est grande au gouvernement et dans les innombrables institutions internationales. On envisage d’étendre l’année au-delà de 365 jours pour loger toutes les causes à célébrer, à commémorer, toutes les occasions d’allégresse ou de lamentations… Hélas, le 29 février n’est disponible que tous les quatre ans. Instituer des demi-journées doublerait le potentiel utilisable, des heures même (mais quelles causes seraient reléguées à l’heure de la sieste ?). Il est vrai qu’on peut aussi étendre le temps en instituant des semaines, des mois, des trimestres… telle la nouvelle semaine de l’optimisme, qui n’interdit pas de célébrer pendant celle-ci la journée de la mélancolie, suivie de celle des lapins de garenne…

– Quant aux journées de commémoration mémorielle, reflétant l’inflation du culte mémoriel, pour nous excuser des innombrables atrocités que nous avons pu commettre à l’égard du monde entier, leur nombre a doublé en dix ou vingt ans. Ce qui prouve notre haute moralité, notre masochisme et la haine de soi-même et de notre peuple manifestée par nos soi-disant élites.

– On bénéficie des journées mondiales de la femme (coincée entre les journées mondiales du tennis et de la plomberie), du sommeil, de la météorologie, de la biodiversité, de la ménopause, du compliment, du bonheur, de l’hypertension artérielle  et contre l’homophobie et même contre la procrastination (péril bien connu), d’une journée mondiale de l’œuf suivant Madame Figaro (le 14 octobre)  des journées internationales du yoga et du sport féminin, de celle de la gentillesse, de celle du baiser, de celle des calins, de la journée du réfugié, d’une journée pour l’accessibilité (?), d’une autre pour refuser la misère, d’une autre encore contre la corruption (deux fléaux qui se cachent honteusement ce jour-là), et même d’une journée internationale (pas moins) pour la protection des données (les jours manquent pour qu’on lui fasse succéder une deuxième journée consacrée à la chasse aux Hackers), ainsi qu’une autre journée pour les Gauchers (discrimination évidente par les droitiers). Sans négliger, le 2 novembre, l’opportunité de mourir mondialement dans la dignité, laquelle journée précède de peu, le 19 novembre, la journée mondiale des Toilettes (oui, vous avez bien lu, elle existe), et, plus réjouissante, la journée mondiale de l’orgasme (le 21 décembre, je crois)… La France, en avance comme toujours sur le monde entier, s’honore d’une rafraîchissante journée de la laïcité. On nous annonce une journée internationale contre la maladie de Parkinson, une autre contre l’hémophilie (ces fléaux vont trembler). Pasteur, le professeur Lejeune, Fleming … se sont donné bien du mal ; alors que quelques journées de mobilisation auraient suffi à éradiquer ces fléaux. De même on ne peut que s’étonner que le sida et le racisme aient survécu au ruban rouge (pas celui de la légion d’honneur) et à la petite main jaune. Enfin est annoncée une journée qui mériterait d’être étendue 365 fois, la journée sans téléphone portable. La seule à être conservée (avec celle déjà elle heureusement existante, celle du chat, le 8 août) quand on fera le ménage.

– Mon anniversaire coïncide avec la journée européenne de la dépression (car il y a non seulement des journées nationales, des journées internationales et mondiales, mais aussi des journées européennes … On attend les journées auvergnates…). Angoissante question, après le Brexit quelles journées seront célébrées au Royaume Uni ? Sera-t-il privé des journées européennes ?

– L’ONU vient d’annoncer la journée internationale des astéroïdes (ce sera le 30 juin) afin de sensibiliser les populations aux risques d’impacts d’astéroïdes. Merci vigilant ONU.

– On réfléchit au devoir qu’a l’Occident d’imposer une journée de la femme à l’Orient qui semble un peu réticent. On y a monté des expéditions militaires pour des causes moins nobles.

– « Le modèle de la fête envahit d’ailleurs celui de la commémoration, comme le montra le défilé indécent et carnavalesque organisé pour le Bicentenaire de 1789. Fête de la musique ou Fête du sport, Fête de la science ou Fête de la photographie … Tout cela culminera sans doute par une ‘Fête des fêtes’, comme il existe déjà un ‘Festival des festivals’ … La culture des fêtes, des événements et des commémorations voudrait en avoir fini avec le temps et propose son grand projet d’amnésie douce. » (Michel Schneider) – « La fête est la lutte collective contre le rassemblement de la personne en elle-même. » (Marin de Viry) – Nuits blanches, Parades, Prides … Tout est bon pour détourner les gens de ce qui les concernerait. – « Quel sens donner à ces fêtes ininterrompues des minorités, sexuelles et autres, à ces grands mélanges de déviants, goulus et drogués, de burlesques et de vierges folles, d’arlequins et autres avatars des ‘ânes et singes et fous’ de jadis. » (Jean Clair – Les derniers jours)

– Le décès d’un vulgaire saltimbanque (parfois dépravé) prend l’envergure d’un drame national et même mondial (alors que Mozart fut enterré tout seul à la fosse commune). D’indécentes cérémonies dites d’hommages envahissent et ternissent le paysage, pour servir la publicité personnelle des saltimbanques survivants.

– Un autre procédé de détournement est la commémorationite aiguë « Les Romains organisaient des jeux du cirque pour occuper le peuple. Louis XIV avait égaré ses courtisans dans d’interminables rites versaillais. Le duo Hollande-Valls s’étourdit dans des discours compassionnels. » (Jérôme Béglé) – Et nous étourdit. A propos des continuelles commémorations, notamment d’attentats que l’on n’a pas su empêcher. « Toute commémoration est une transformation de l’événement passé au service des besoins du présent. » (Pierre Nora) – En clair, cachant l’impuissance et le manque de courage, une manipulation à destination de l’ineffable Gogo, qu’on invite à larmoyer.

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« La trinité qui régit maintenant toutes choses :information, communication, technique … ce qui est en cause, c’est l’effacement du politique par le médiatique et l’abandon de la gestion au profit des seuls ‘compétents’, chargés de la gestion technique des problèmes … Le mal démocratique, aujourd’hui, c’est l’anesthésie cathodique de la vie politique … Gouvernante de l’arrière-scène, la ‘théâtrocratie’ … à cette ‘théâtralité’ à laquelle  les acteurs politiques doivent payer leur tribut quotidien … Déjà, la Florence de Savonarole soumise à la ‘dictature de la voix’ …  Le temps de la démocratie manifestante … Le mythe de l’unité, qu’il s’exprime par la race, le peuple ou les masses, devient le scénario régissant la théâtralisation politique qui reçoit son application la plus spectaculaire dans  la fête qui place la nation toute entière en situation cérémonielle … Tout pouvoir politique obtient finalement la subordination par le moyen de la théâtralité, plus apparente dans certaines sociétés que dans d’autres … La dramatisation ne disparaît pas avec les révolutions modernes, elles consacrent, elles commémorent et recherchent l’adhésion par le moyen du spectacle (Mirabeau prônant les  fêtes civiques, Danton leur contenu religieux, Robespierre et la régénération dans la fraternité) … La société ne  ‘tient’ pas par le seul moyen de la coercition, des rapports de force légitimes, mais aussi par l’ensemble des transfigurations dont elle est à la fois, l’objet et le réalisateur. » (Georges Balandier – Le pouvoir sur scènes) – Comme fêtes civiques nous n’avons plus que les diverses ‘prides’ et autres techno-parade ou les sinistres manifestations suant la vulgarité et la haine.

« Le personnage du perturbateur, du passeur de limites, figure dans la plupart des traditions, dans les textes, les pratiques et les rites. Il manifeste le travail du désordre, à l’intérieur de l’ordre, les bornes de la puissance et du pouvoir. Il révèle la fonction sociale et politique de la ruse, la nécessité de faire place à la liberté dans l’espace des contraintes … Acteurs de l’inversion sacrilège médiévale (fête de l’âne, temps carnavalesques…), liturgie à l’envers, introduisant des cassures dans le temps en y insérant des ‘saisons’ de  la licence et de la bouffonnerie, libérations par l’imitation et le jeu, rupture des censures et des convenances, place aux contestations en les dissolvant dans la dérision et l’amusement collectif … La fonction de thérapie sociale, servir l’ordre en le revigorant, l’emporte incontestablement sur le risque de rupture … La rupture festive, avec ses fastes, ses transgressions et ses jeux d’inversion sociale, régresse ; elle n’anime pus cette liturgie du désordre où les violences se libèrent, puis se domestiquent dans la dramatisation collective … La fête (actuelle) sert, elle est à vendre ou fait vendre, administrée par des professionnels. » (George Balandier – Le pouvoir sur scènes)

« Le pouvoir faisait souhaiter, après la libération de tous les excès et l’effacement de toutes les limites, le retour au règne de la règle et du normal. A travers la fête médiévale des fous, ou ces formes appauvries qu’en sont les carnavals, effaceurs des différences sociales et des censures, le procédé a perduré. Il a maintenant d’autres équivalents ou substituts ; mais il conduit toujours à rendre manifeste et sensible la menace du chaos. » (Georges Bandelier) – Le détour)

« Comment l’homme s’arrange-t-il de tout ce qu’on honore ? » (Anne Barratin)

« La fraternisation universelle  à travers de grands rassemblements festifs dont le manque, cruellement ressenti par temps de Covid, est aussi le symptôme d’une addiction émotionnelle parmi tant d’autres. » (Françoise Bonardel)

« La France s’est spécialisée depuis Mitterrand – c’est peut-être le grand héritage de la gauche – dans la promotion mondiale du récréatif : Paris-Plages, Fête de la Musique, Nuit Blanche, etc. Autant de versions modernes  des pains et des jeux. On va même pour assouvir cette insatiable passion de l’amusement, jusqu’à importer des fêtes étrangères, Halloween ou la gay pride, par exemple. » (Pascal Bruckner)

« Cette époque qui s’enfonce, jour après jour, dans la médiocrité : à l’ère de l’hyperfestif, les événements sont remplacés par l’événementiel. L’individu disparaît pour laisser place à cet être infantilisé qui  ‘divague sans pesanteur’. De la politique aux activités domestiques les plus anodines, rien ne doit échapper à la festivisation de toute l’existence. Sur l’écran, une mosaïque de téléspectateurs connectés à l’émission cuculinaire laisse entrevoir des ébahissements débiles, des applaudissements programmés, une connivence festive, désolante et imbécile. Mme Schiappa, consciencieuse, suit à la lettre les directives du chef, un sourire figé sur le visage. Bref, c’est la fête. » (Didier Desrimais reprenant Philippe Muray)

« La journée internationale du bonheur (le 20 mars pour les ignorants) reconnaît le bonheur comme un objectif humain fondamental pour toutes les personnes. » (une dignitaire quelconque de l’ONU) – Pour exécution sans tarder et sans faiblir.

« ‘Il est du devoir des princes et des chefs d’une république de maintenir sur ses fondements la religion qu’on y professe ; car alors rien de plus facile que de conserver son peuple religieux, et par conséquent bon et uni’ (Machiavel) … Face à l’affadissement (des croyances religieuses), les sociétés, ou du moins ceux qui avaient la charge de leur direction et de leur gestion ont réagi en organisant des cérémonies cherchant à remplacer les pratiques cultuelles et à maintenir sous l’influence du pouvoir la masse des sujets et des citoyens : c’est ce que nous appelons la ‘théâtralisation du politique’ … Ce jusqu’à la médiatisation de la ‘guerre du golfe’ donnée pour une lutte des Nations unies contre une dictature … La Révolution française s’est théâtralisée en organisant de grandes fêtes (qui nous paraissent aujourd’hui sublimes et ridicules) … Faire revivre théâtralement l’événement fondateur dont la société, l’Etat ou un groupement se réclame … La théâtralisation totalitaire : ‘est-il vraiment possible de remplacer la société civile par cette fusion délirante ? (question à propos des grandes fêtes nazies), de remplacer l’ancienne solidarité nationale d’antan par des cérémonies à fonction unificatrice … Actuellement, nous subissons un réenchantement du monde par les médias, par l’hystérie propagandiste des médias occidentaux. … Manichéisme permanent … Théâtraliser, c’est aussi faire oublier ce qui est derrière la scène. »  (d’après Jean Duvignaud)

« Le carnaval ne peut se produire qu’une seule fois dans l’année. On a besoin d’observer les règles pendant toute une année pour pouvoir jouir de leur violation. Lorsque la permissivité et l’atonie complète règnent, aucun carnaval n’est possible, parce que personne ne pourrait se souvenir de ce qui est remis en question. Le comique carnavalesque, le moment de la transgression ne peuvent exister qu’à condition qu’il existe aussi un fond de respect indiscutable. » (Umberto Eco) – Voilà pourquoi nos prétendues fêtes sont si tristes. Que l’on songe au grotesque et au bidonnage des Parades de toute sorte, aux nouveaux saltimbanques montés sur des plateformes de camions gesticulant lamentablement. 

« Depuis 1981, le nombre des Fêtes en France a de nouveau augmenté, comme sous l’Eglise d’Ancien Régime et sous Vichy ; ‘Et Monsieur le Curé de quelque nouveau saint charge toujours son prône’ (une très vieille rengaine) … La plus grande fierté de la nouvelle administration est la Fête de la musique, qui tient à la fois d’un mai 68 orchestré d’en haut et de la Fête de ‘l’Humanité’.» (Marc Fumaroli, écrit en 1990, depuis cette prétendue Fête est un peu oubliée, et c’est tant mieux, au moins pour nos oreilles et notre repos) – Mais on a les nuits blanches, la fête des voisins, Paris Plage, les marathons et les téléthons, les apéros géants, la fête du cinéma… Les circenses romains (courses de char, combats de gladiateurs…) avaient plus d’allure. Mais il s’agit toujours d’occuper le peuple pour pouvoir mieux le cocufier.

« Il n’y aurait pas autant de commémorations si l’amnésie complète ne nous menaçait pas. » (Christian Godin)

 « Cette boulimie de ressourcement, cette frénésie de liturgies historiques … Confusément apeurée, la France court chaque semaine abriter ses humeurs au Panthéon. » (Jean-Claude Guillebaud)

« La maniaquerie commémorative française … Depuis dix ans on commémore comme on respire. » (Jean-Claude Guillebaud)

« Cette date merveilleuse qui conviendrait parfaitement à une journée mondiale du Démon : le 8 août 1945, le jour où le tribunal militaire de Nuremberg a juridiquement codifié la notion de crime contre l’humanité. Le surlendemain d’Hiroshima. La veille de Nagasaki. En sorte que ceux-là qui dénonçaient le grand crime étaient aussi ceux qui, ayant sous les yeux les effets de la première, larguaient la deuxième bombe. » (Fabrice Hadjadj) – La fourberie américaine.

« Fête commémorative et absence de pensées se rencontrent et s’accordent parfaitement. » (Martin Heidegger)

« Le drame des Français … ce sont les grands souvenirs. Il est nécessaire que les événements mettent fin une fois pour toutes à ce culte réactionnaire du passé. » (Karl Marx) – vœu pieux ; même après de terribles rossées (1940), pendant l’actuelle descente à l’abime, les Français s’obstinent à crier cocorico (voir le lamentable anniversaire de la Révolution).

– « La fête, c’est le paganisme par excellence. » (Montherlant)

« Les événements n’existant presque plus, il faut en décréter de toutes pièces, et dans le plus grand arbitraire. » (Philippe Muray)

« Le principal travail de la Confédération festive planétaire consiste à remplir les dernières cases vides du calendrier. » (Philippe Muray)

« Commémoration, forme moderne, fluide de la religion des morts. » (Philippe Muray)

 « C’est en vain que l’on s’interroge sur l’étrange manie contemporaine des célébrations et des commémorations si l’on ne saisit pas que l’humanité tente par là de régénérer un présent désastreux en le reliant au passé, et en lui transférant le sang frais dont ce dernier frémit encore … Elles ne prolifèrent que parce qu’elles servent d’abord à masquer la dangereuse réalité de la fin de l’Histoire, ou plutôt l’irréalisation générale de cette dernière. » (Philippe Muray) – Tout étant devenu virtuel (verbiage, image, êtres et choses…).

« Nous ignorons les conséquences spirituelles de cette épreuve jusqu’ici inconnue pour un peuple : le séjour dans la paix, l’abondance, la sécurité, la liberté … Je ne puis croire que les extases collectives du concert rock (et des raves-parties) soient la nouvelle forme du ‘rien qui nous fait vivre’, des ‘instants irréductibles de vie’. » (Louis Pauwels)

« L’euphorie sans faille et l’âme festive masquent, outre le vide sinistre, la dépression non consciente d’elle-même … Une société de l’angoisse sans issue. » (Robert Redeker)

« Dans la France devenue démocratie de masse, le comble du visible, du montré, du dehors et de l’informe est la fête … De bêler avec les fanatiques de la transparence et de l’exhibition de soi, de préférence en groupe, de moutonner … Ere hyperfestive … noyés dans le rassemblement et le ‘ressemblement’ … la religiosité dont la manifestation avouée est la ‘love parade’ … ‘Technoparades’ et ‘Pride’ (de toutes sortes) … Ces processions avec leurs chars lourdement sonorisés sont d’abord d’imbéciles kermesses d’Etat … ‘Pratiques culturelles !’, subventionnées. » (Michel Schneider)

« Les journées de l’Amour et les journées de la Haine mobilisent les mêmes foules d’individus malléables, disponibles à toutes les émotions simplifiées, massifiées, prometteuses d’intégration positive à la collectivité …  Unanimité obligatoire, haine de l’autonomie individuelle, consensus préfabriqué  … Sous le nom de ‘love parade’, ces bacchanales électrifiées de l’abrutissement. » (Jaime Semprun)

« Quoi de plus triste que de lire sa joie dans le calendrier. » (André Comte-Sponville) – sur les fêtes programmées) 

« La mentalité collective dominante postule que la fête devient la norme. L’incapacité de supporter les contradictions, la dialectique, la complexité, l’ambivalence trouvent dans la fête une terre d’accueil. La fête est une patrie dont la citoyenneté s’acquiert si on a le sens de l’irréel. » (Marin de Viry)

« Le grand Jour de l’Unanimité. » (Eugène Zamiatine –Nous autres) – Cette fiction totalitariste n’est pas si éloignée de nos manifestations de protestation, de nos défilés, de notre unanimisme médiatique…

Carna-vale, la chair prévaut. 

« Prétextes à célébrations crétino-unanimistes. » (?)

« Société de commémoration, société de consommation pour temps de manque. » (?)

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