045,2 – Amour pour tous

– Sorte de guimauve engluante et indéfinissable.

– Le soi-disant amour universel et sans conditions n’est souvent que l’alibi de la lâcheté. Manifeste chez nos politicards et médiatiques, praticiens de l’excuse.

– L’entente, la compréhension, la complicité, ne vont pas d’elles-mêmes. Le véritable amour participe autant de la raison et de l’estime que de l’affectif. Ou ses velléités (difficile d’être plus exigeant) reposent sur quelque impératif transcendantal (religieux, civique…) ou il ne s’agit que d’hypocrite bla-bla électoral dicté par l’univers du Bien. Beau précepte que celui d’aimer son prochain comme soi-même, essayez donc du matin au soir, sept jours sur sept, dans tous les lieux et milieux ! Il ne s’agit que de limiter, un peu, la violence humaine, et ce n’est déjà pas si mal.

– Faire croire à l’humanité entière qu’on peut lui porter une attention telle que l’amour relève du dire d’escrocs intellectuels (innombrables et bruyants) ou de saints (rares et cachés). L’abus de ce terme d’amour est dangereux. Il est souvent l’arrière-fond idéologique et la justification trompeuse des totalitarismes qui commencent toujours par le terrorisme (le terrorisme intellectuel étant aussi efficace que les bombes). « Bien avant Lénine et sa multiple descendance, c’est Robespierre qui a, le premier, fondé la terreur sur l’amour des malheureux … Le ‘me voici’ a commis des dégâts … tels ceux qui incombent au ‘moi je’. » (Alain Finkielkraut)

– Les rêves délirants d’humanité parfaite ont toujours très mal fini.

– Actuellement clamé bien plus que réellement prodigué, sans vérité ni exigence ni rigueur, l’intoxication contenue dans le mot corrompt tout, comme on dit d’un enfant qu’il est gâté (à tous les sens du terme). L’amour (hors des très proches et du domaine amoureux) est un don, précieux car rare. Abuser du terme, faire croire qu’il va de soi, qu’il est d’une part un devoir et de l’autre un droit, s’illusionner et illusionner est mentir, pire trahir autrui. Si nous avons des obligations morales à l’égard de notre prochain, l’aimer n’en fait pas partie. Selon un auteur américain de romans policiers « Les humains ne peuvent guère y compter, mais ainsi illusionnés, s’attendant à être heureux, aimés, si cela ne se produit pas, certains d’entre eux s’estiment floués et deviennent fous de rage. »

– Mais, un jour, ce qui nous reste d’agréable, de confortable, est le souvenir de l’affection ou de la simple attention qu’on a pu donner tout au long de notre vie, soit les actes de bonté, de générosité, d’ouverture, d’attention, de soutien que l’on a pu accomplir (par action ou parfois par abstention), qu’ils aient été connus, reconnus ou non. Un  jour, on s’aperçoit qu’il n’y a pas d’autre solution ni de plus grande satisfaction que d’aimer les hommes, comme ils sont.

« On s’efforce d’aimer tout ce qui vit, ce qui est le plus sûr moyen tant qu’on n’est pas un Eveillé de n’aimer personne. » (?)

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« Essentiellement étranger au monde, l’amour ne peut que mentir et se pervertir lorsqu’on l’emploie à des fins politiques comme le changement ou le salut du monde. » (Hannah Arendt) – Son utilisation politique a effectivement pour effet de tout pourrir.

« L’amour est, de nature, étranger au monde et c’est pour cette  raison plutôt que pour sa rareté qu’il est non seulement apolitique, mais même antipolitique ; la plus puissante, peut-être, de toutes les forces antipolitiques. » (Hannah Arendt) – « Arendt comprend qu’on ne peut envisager le salut dans le cadre étroit de la cité  terrestre, et elle en déduit que l’amour de l’humanité aura toujours quelque chose de politiquement suspect …  Hegel perçoit les dangers liés aux ‘tyrannies de l’intime’, c’est-à-dire l’exportation de la demande d’amour hors de sa sphère légitime … Historiquement, les époques de valorisation de l’intime coïncident avec la décadence du politique. Ainsi le déclin de l’empire romain correspond à un affaiblissement de la vie publique et à une promotion de la sphère privée. » (Michaël Foessel – qui cite Hannah Arendt) – A méditer par la horde des dominants-bien-pensants. 

« Il y a sans doute un amour fraternel de tous les hommes en général, mais pas d’amour du prochain en général ; il n’y a jamais qu’un amour du prochain particulier. » (Père Hans Urs Von Balthasar)

« La compassion fait partie des sentiments obligés pourvu qu’elle prenne la forme qu’il faut … Elle vise moins le prochain que le lointain. L’amour de l’humanité ne concerne pas le cercle de famille ou celui du voisinage, il s’attache aux victimes anonymes des ‘exclusions’, discriminations, persécutions. Cette compassion vise uniquement l’homme physique, elle se doit d’ignorer la conduite morale … Il s’agit de faire le bien sans imposer une idée du bien. En conséquence, prôner et afficher ce beau sentiment en public ne coûte guère : l’amour est libéré des servitudes de l’amour, il ne demande qu’une émotion, qu’un geste, non un vrai engagement … Le discours dominant prêche l’exécration des méchants (ceux qui violent les nouvelles valeurs, qui pêchent par racisme, sexisme et les institutions, famile, Eglise romaine, qui brident la liberté pure). » (Philippe Bénéton) 1

« Un amour impersonnel qui ne s’adresserait à aucune image individuelle ne s’appellerait pas amour ; ‘amour en verre’ dit Rozanoff. Ce ne peut être qu’une corruption du christianisme. » (Nicolas Berdiaeff) – Qu’en pensent les biens-pensants ?

« Tu aimeras ton prochain… comme le précédent. » (Philippe Bouvard)

« Hegel avait rejeté tous les idéaux humanitaires. Il considèrera ‘l’amour universel du genre humain’ comme n’étant rien moins qu’une ‘invention insipide’. » (Ernst Cassirer)

« Les penseurs qui n’arrivent à croire en aucun dieu affirment souvent se contenter de l’amour de l’humanité ; ce serait probablement vrai s’ils faisaient preuve d’amour … S’il ne peut aimer son barbier, qu’il a rencontré, comment peut-il aimer le Japonais qu’il n’a jamais croisé ? » (G. K. Chesterton)

« Il ne faut jamais fuir un misanthrope. » (Emil Cioran)

« En théorie, on peut aimer son prochain, et même de loin ; de près, c’est presque impossible … Il faut qu’un homme soit caché pour qu’on puisse l’aimer ; dés qu’il montre son visage, l’amour disparaît. » (Dostoïevski – Les frères Karamazov)

« Et pourquoi donc devrais-je aimer mon prochain ou bien votre humanité future, que je ne verrai jamais, qui ne me connaîtra pas, et qui à son tour disparaîtra sans laisser ni traces, ni souvenirs ? » (Dostoïevski – L’Adolescent)

« L’amour de l’humanité n’est qu’une abstraction à travers laquelle l’homme ne voit guère que lui-même … L’amour abstrait de l’humanité est presque toujours de l’égoïsme. » (Dostoïevski – L’idiot)

« L’absence de Dieu ne saurait être compensée par l’amour de l’homme, car alors l’homme demandera : à quoi bon aimer l’humanité ? » (Dostoïevski)

« L’homme a été créé physiquement incapable d’aimer son prochain – Aimer les hommes comme ils sont est impossible – Il faut qu’un homme soit caché pour qu’on puisse l’aimer ; dès qu’il montre son visage, l’amour disparaît. » (personnages de Dostoïevski) – « Une connaissance parfaite des uns et des autres ne peut s’obtenir en cette vie ; peut-être même ne devons–nous pas la désirer … La connaissance pourrait desservir l’amour ; car qui peut se flatter de l’absolue netteté de son cœur ? … Il n’y aura de bonheur à connaître que là  où il n’y aura plus de souillures. » (saint Bernard) – L’abomination de la transparence forcée.

« Rien de plus malléable qu’une bonté sans pensée ; rien de plus terroriste qu’une bonté qui s’appuie sur un savoir congelé, sur une pensée irrévocable, et qui prétend avoir réglé, une fois pour toutes, le problème de l’Autre. La première ne délibère pas , mais répond, avec une disponibilité inlassable,, aux appels qui lui sont adressés : ce qui permet au diable aussi bien qu’à Dieu de la prendre à son service. La seconde a délibéré et ne fait jamais que mettre en pratique ses conclusions morales.  Et c’est parce que la sagesse et l’amour ne sont pas des divertissements… mais des charges lourdes à porter, que l’humanité oscille entre les deux pôles d’une morale sans délibération et d’un impérialisme sans morale. » (Alain Finkielkraut)

« L’amour sans la sagesse de l’amour ne construit pas le paradis. Il conduit à l’établissement d’une société infernale. » (Alain Finkielkraut) 

« L’homme n’est pas cet être pacifique au cœur assoiffé d’amour que nous dépeignent, attendries, les morales du sentiment. L’amour du prochain ne lui est pas inhérent mais imposé, comme un devoir auquel il ne peut se dérober ‘sans garder la trace de sa désertion’. » (Alain Finkielkraut – citant Emmanuel Levinas)

« Ces deux sources intarissables de la persécution : l’amour de l’humanité et le mépris des gens. » (Alain Finkielkraut)

« Chaque année dans les rues de Berlin, près d’un million de jeunes venus de toute l’Europe délivrent un grand message d’amour en dansant sur les rythmes envoûtants de la musique électronique. ‘We are one family’ hurlent-ils à la planète et, le lendemain du défilé, les lapins, les écureuils et les batraciens du ‘Tiergarten’ se ramassent à la pelle, le tympan crevé par les décibels. Les crapauds qui survivent à la ‘Love parade’ restent sourds. » (Alain Finkielkraut) – Belle jeunesse trop tarée même pour avoir l’audace de la barbarie.

« Si tous les hommes sont mes frères, alors aucun ne l’est … Essayer d’aimer l’humanité entière est peut-être un noble effort mais, paradoxalement, c’est une manière de rester concentré sur soi, sur son propre bien-être matériel et spirituel. Alors que pour aimer une personne en particulier … il faut abandonner un petit peu de soi. » (Jonathan Franzen)

‘Tant il est difficile d’aimer son prochain et de ne pas lui préférer son lointain. » (Jean Guitton) – En plus, ça n’engage à rien, ne coûte rien et attire l’estime de toutes  les belles âmes.

« Il n’est plus assez loin pour que je l’ignore ; il n’est pas assez proche pour entrer dans le champ de ma responsabilité. Me voici en état d’apesanteur morale. Ce qui n’est pas sans un certain agrément. Concerné par tout, compatissant à tout, saisi d’un grand amour et d’une grande indignation pour l’humanité entière, mais débarrassé des exigences physiques d’un amour plus modeste, celui du ‘prochain’. » (Fabrice Hadjadj – sur les étalages de misères présentées par les média)

« Le sublime de l’amour divin transposé sur un mode terrestre peut engendrer de criantes injustices … Ainsi des idées présentes dans les Evangiles détournées vers des usages auxquels elles n’étaient pas destinées et sont utilisées pour détruire la conception traditionnelle de la justice (suivant l’exemple vieux de deux mille ans donnés par Marcion et la gnose) … Chesterton a parlé des idées chrétiennes devenues folles, il aurait été plus précis en parlant d’idées hérétiques que l’Eglise a toujours combattues … Coupée de la morale du Décalogue et transformée en norme juridique ou sociale, l’idée d’amour a des effets socialement catastrophiques (en plus de son angélisme impraticable) … par exemple le conseil christique de pardonner sans fin et de tendre l’autre joue concerne la morale individuelle et non la justice publique. » (Jean-Louis Harouel – Droite-Gauche, ce n’est pas fini)

« Avec la notion des droits fondamentaux (dans les années 1970), le juge et le législateur ont entrepris de transformer sournoisement le pays en camp de rééducation afin de sanctifier autoritairement les rapports entre particuliers sur la base d’un amour obligatoire dont les manquements sont sanctionnés par les tribunaux, le passage au droit a rendu obligatoire l’amour de l’autre (pas forcément dans tous les sens d’ailleurs), l’amour de l’autre poussé jusqu’au mépris de soi (le masochisme européen : repentance, culpabilisation, excuses…) … Transformée en droit, la morale des droits de l’homme est devenue une religion d’Etat, on est revenu à un droit religieux,  on a rétabli la punition judiciaire du blasphème et du sacrilège, l’Etat étant devenu responsable de la sanctification de la société  … La fraternité n’est plus librement consentie, juridiquement contrainte, elle prend une dimension ‘sourcilleuse’, voire ‘chicanière’» (Jean-Luc Harouel – Les droits de l’homme contre le peuple)

« Je savais bien que le centre de toute bonté et de toute joie est l’amour et qu’il me fallait commencer, en dépit de ma blessure toute fraîche, à aimer sérieusement les hommes. Mais comment ? Et qui ? » (Hermann Hesse – Peter Camenzind)

« Celui qui aime les autres est fou. L’hypocrisie suprême c’est qu’on ne veuille pas l’avouer. L’hypocrisie ce sont les alibis, c’est le sourire de l’humanisme, l’hypocrisie c’est que tout cela se fait au nom de la justice. On n’ose plus dire : tout cela est au nom de la charité. » (Eugène Ionesco)

« Aimer tout court et intransitivement, aimer sans savoir qui et sans pouvoir désigner … ce qu’on aime, n’est-ce pas aimer son propre égo ? L’amour sans complément directe est une fleur de rhétorique, de même que la volonté qui veut tout en général, simple velléité ou mauvaise volonté. » (Vladimir Jankélévitch)  

« ‘Aimez-vous les uns les autres’ était une formule divine. La formule humaine est plus simple : ’Passe-moi la rhubarbe ; je te passerai le séné’ » (Robert de Jouvenel)

« Il n’y a pas de grand mot ni de noble pensée au nom desquels le sang n’ait déjà coulé. » (Ernst Jünger)

« Plus l’exigence d’aimer les membres d’une même communauté croît, plus la haine est rejetée sur l’extérieur, sur l’ennemi à l’égard duquel toute pitié naturelle disparaît. Le programme de la civilisation … trouve donc dans cette pulsion d’agression ‘son plus gros obstacle … Il est toujours possible de lier ensemble dans l’amour, un assez grand nombre d’êtres humains, pourvu qu’il en reste d’autres envers lesquels manifester leur agressivité.’ » (Clotilde Leguil – citant et interprétant Freud)

« La philanthropie, ou amour universel de l’humanité, n’a jamais été le propre de l’homme ni des grands hommes. Son nom apparut sous l’influence du christianisme et de l’évolution générale de l’histoire … La chimère de l’amour universel, théorie qui ne consiste en fait à venir en aide à personne… La fable de l’amour universel, du bonheur universel, n’a produit que l’égoïsme universel ; car avec cet amour et ce bonheur ne peuvent jamais se conjuguer le bonheur et l’intérêt de l’individu qui, travaillant pour tous, ne travaillerait plus pour lui, ni, comme la nature l’exige, pour surpasser les autres. » (Giacomo Leopardi) – L’auteur grand partisan de la nature opposée à la civilisation. 

« Le curé d’Ars mourant disait que même s’il n’y avait pas d’éternité, il serait sûr de ne s’être pas trompé, ayant vécu une vie d’amour. » (cité par François Mauriac)

« Nous embrassons tout, mais nous n’estreignons que du vent. » (Montaigne)

« Un nouvel orientalisme a prospéré. Nous ne nous estimons pas sans doute, mais nous sommes enclins à aimer sans conditions tout ce qui n’est pas nous … Nous ressemblons à des gens qui ont perdu tout désir d’inspirer les autres parce que nous n’avons rien d’inspirant. » (Douglas Murray – sur l’Occident en général et l’Europe (de l’Ouest) en particulier) – Il faut dire que le vide qui y règne ne déchaîne pas l’enthousiasme.

« Lawrence nous enseigne que l’amour …  devrait être intense, individuel. Pas illimité. Cet amour illimité sent mauvais. » (un personnage de Joyce Carol Oats – citant D. H Lawrence)

« Où trouverai-je cet amour qui n’est pas dans mon cœur ? » (Pétrone)

« Je n’ai jamais rencontré un homme que je n’aime pas. » (Will Rogers – acteur symbole de l’américain moyen et de sa stupidité arrogante) – Soumission à la bienveillance obligatoire.

« Le plus grand péché d’aujourd’hui, l’amour abstrait des hommes. » (Romain Rolland)

« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. » (J. J. Rousseau) – Remords d’avoir mis ses cinq enfants à l’asile pour pouvoir écrire, et se faire entretenir, en paix ?

« L’amour des êtres lointains : un alibi pour qui a des difficultés de contact, alibi à une incapacité d’aimer son prochain … Ces idéalistes dont le credo social est plus ou moins teinté de communisme ont un trait commun : dans leurs rapports avec les autres ils sont impossibles, ingrats, arrogants, froids, incapables de deviner ou de soupçonner ce qui se passe dans l’esprit de leur interlocuteur. » (Helmut Schoeck – s’inspirant d’une étude de C. P. Snow) – Souvent de prétendus intellectuels.

 « Amour est cette pierre qui sépare or et boue,

« Qui fait de rien un bien et me transforme en Dieu. » (Angelus Silesius)

« Hélas, L’amour est mort ! Comment a-t-il péri ?

« Nul n’avait besoin de lui : l’amour est mort de froid. » (Angelus Silesius)

« L’amour décor, l’amour qui embellit les apparences, qui recouvre ce qui n’est pas présentable – le ravalement ‘in extremis’ de la façade sociale … Cet amour là n’est que le royaume de la mièvrerie. » (Christiane Singer)

« Moi aussi, j’aime les hommes, mais je les aime avec la conscience de l’égoïsme. Je les aime parce que l’amour me fait heureux, j’aime parce qu’aimer m’est naturel, me plaît. » (Max Stirner – le grand individualiste de L’Unique et sa propriété. »

« Ceux qui aiment tout le monde, je m’en méfie ; ils s’aiment en tout le monde. » (André Suarès)

« Il faut aimer son lointain comme soi-même … L’illusion que le rapprochement exagéré des populations ne va pas amener des conflits mais l’amour. » (Paul Virilio) – Discours de dominant bien abrité. C’était déjà si difficile d’essayer d’aimer son prochain comme soi-même !

« Aimer un étranger comme soi-même implique une contrepartie : s’aimer soi-même comme un étranger. » (Simone Weil)

« L’amour est devenu le sacré de notre époque. » (Eric Zemmour)

« Aime ton voisin mais ne supprime pas ta clôture. » (proverbe)

« ‘Aimez-vous les uns les autres’, a dit le Christ ; mais il n’a pas interdit les préférences. » (?)

« L’amour de l’humanité ne vaut pas cher s’il n’est pas d’abord amour de ses proches. » (?)

« L’amour abstrait de l’humanité est presque toujours de l’égoïsme. » (?)

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