– Même combat. Masques divers de compères ouverts à tous les vents porteurs. Multiplier les écuries de concurrents donne à penser qu’il y a des différences entre eux, alors que le but est le même pour tous : Servir – en privilégiant la forme pronominale du verbe.
Pour la gauche, voir aussi la rubrique Droite / Gauche, 575, 6
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« Les libéraux ont parfois tendance, comme les marxistes, à croire que l’ordre du monde pourrait réconcilier nos aspirations avec la réalité. » (Raymond Aron)
« Le croisé du socialisme interprète la conduite des autres suivant sa propre idée de l’Histoire et, du même coup, il ne trouve plus d’adversaire digne de lui : seuls se dressent contre l’avenir qu’il incarne les attardés ou les cyniques. » (Raymond Aron)
« Qu’est-ce que c’est que d’être socialiste aujourd’hui ? Un moyen d’arriver, un moyen plus rapide et plus sûr que les autres, voilà tout. » (Jacques Bainville)
« Le parti socialiste est un parti de gens heureux. Ils bénéficient des retombées de la mondialisation, des nouvelles technologies, d’un travail sûr… » (Christian Baudelot et Michel Gollac) – C’est bien là l’avantage de n’avoir plus d’ouvriers et d’ouvrières. On est entre beau monde. – « La promesse de ‘changer la vie’ n’a pas été perdue pour tout le monde. Leur occupation du pouvoir a au moins concrètement changé la vie de quelques milliers d’entre eux. Une nouvelle classe de parvenus s’est constituée … le cynisme et le technocratisme ont été les deux mamelles de ce processus. » (Eric Dupin)
« Ce ne sont pas seulement les anarchistes, mais tous les socialistes, tous les convertis au messianisme politique, qui ont au départ quelque chose de millénariste. Dans un enthousiasme nouvellement découvert, il y a une urgence inextinguible et un espoir que le ‘conflit final’ pourrait être bientôt en vue. » (Daniel Bell) – Et dire que ce sont ces clowns qui se moquent de la religion !
« Si la jalousie, l’envie et la haine pouvaient être éliminées de l’univers, le socialisme disparaîtrait en un jour. » (Gustave Le Bon) – Il y a quand même quelques autres raisons moins méprisables, au moins chez certains jeunes socialistes et à la base. Mais elles s’estompent si vite.
« Le libéral est celui qui quitte la pièce quand la bataille commence. » (Heywood Brown)
« Je n’ai jamais pensé que les socialistes français soient des socialistes. Leur programme en 1981 était déjà un monument archéologique … leur seule gloire est d’avoir introduit et appliqué le programme du néo-libéralisme en France. Ce que la population aurait peut-être difficilement accepté de la part de la droite, elle l’a, en grognant, accepté de la part des socialistes. C’est à ce seul titre qu’ils resteront dans l’histoire, et c’est suprêmement risible. » (Cornelius Castoriadis)
« Les socialistes c’est comme Christophe Colomb, quand ils partent ils ne savent pas où ils vont, et quand ils arrivent ils ne savent pas où ils sont. » (Winston Churchill)
« On reconnaît un discours de Jaurès parce que tous les verbes sont au futur. » (Clémenceau)
« Les socialistes ont eu tort de venir au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu : se cacher pour qu’on continue à y croire. » (Coluche)
« Vous aurez beau faire, vous ne parviendrez jamais qu’à être de mauvais catholiques. » (Donoso Cortès) – Et certains catholiques de mauvais socialistes, communistes ou gauchistes.
« Notre libéral est avant tout un laquais et ne fait que guetter à qui il pourrait cirer les bottes. » (Dostoïevski)
« Le socialiste chrétien est plus dangereux que le socialiste athée. » (Dostoïevski – Les frères Karamazov) – Il est aussi plus bête.
« L’idéal de l’Etat, selon les socialistes, n’est-il pas une espèce de vaste monstre absorbant en lui toute action individuelle, toute personnalité, toute pensée et qui dirigera tout, fera tout ? Une tyrannie sacerdotale est au fond de ces cœurs étroits. » (Gustave Flaubert)
« L’invraisemblable corruption et la mise au pillage de l’Etat des années Mitterrand. » (Marcel Gauchet)
« Libéralisme et socialisme riment avec électoralisme comme deux manières d’expliquer que tout se passe pour le mieux dans le meilleur des hexagones. » (André Glucksmann)
« Notre problème (celui des socialistes, entre autres) est que nous savons le bien des gens mieux que les gens eux-mêmes, ce qui nous condamne à faire leur bonheur malgré eux et à être rémunérés par des ingrats. » (André Glucksmann) – On est ému, quoique la rémunération stricto sensu ne soit pas si ridicule !
« L’opinion se rassure dans la ‘via media’ qui, condamnant également la droite et la gauche lui donne l’illusion d’avoir du génie. » (Jean Guitton – évoquant d’autres questions) – Mais s’applique très bien à ce qu’on appelle centrisme, soit lâcheté et disponibilité à toutes les trahisons.
« Sa spécialité, c’est le médiocre, une certaine ténacité dans le médiocre. » (Daniel Halévy – sur le parti radical)
« Après le moment honteux de leur apostasie, les socialistes vivent maintenant avec soulagement le renoncement qui les libère du lourd fardeau de vouloir quelque chose. » (François-Bernard Huyghe) – Enfin libres de courir au fric en pleine clarté.
« Cette gauche qui courut à l’argent comme on va au bordel. » (Jacques Julliard)
« Le socialiste représente une partie de la bourgeoisie qui cherche à porter remède aux anomalies sociales, afin de consolider la société bourgeoise. » (Jérôme Leroy – parodiant Karl Marx)
« Être socialiste signifie être content de soi. C’est plus efficace et plus économique que la charité. En prime, on a une carte de donneur universel (de leçons). » (François Marchand)
« Quand vient le temps des grandes décisions les bonnets de nuit de la pensée ne sont jamais à court de bonnes raisons pour repousser l’échéance et se rabattre sur des positions confortables, centristes et tièdes. » (Denis Moreau)
« A la plupart des théoriciens socialistes, il a manqué d’être pauvre. » (Charles Péguy)
« Le parti politique socialiste est entièrement composé de bourgeois intellectuels. » (Charles Péguy) – Déjà, au début du XX° siècle !
« Ah ! oui, être socialiste et gagner beaucoup d’argent. » (Jules Renard) – Au sommet, vœu accompli.
« Il se lève pour la bonne cause, il tape du pied pour la bonne cause, et il ne se tait même que pour une bonne cause. » (Rivarol) – Sur un des muets de l’Assemblée nationale d’alors.
« Un atrabilaire invente l’enfer ; un épicurien le Paradis ; un centriste le purgatoire. » (Claude Roy)
« Les socialistes sont dans l’ensemble étatistes et n’aiment pas que la société civile règle elle-même et elle seule les rapports entre les individus. » (Michel Schneider) – De plus, s’ils ne se montraient pas plus malins que le populo, s’ils ne se mêlaient pas de tout, comment justifieraient-ils leurs prébendes.
« Si vous n’avez pas une Rolex à cinquante ans c’est que vous avez raté votre vie. » (Jacques Séguéla) – Publiciste mitterrandien, inventeur de la force tranquille. Très socialiste
« Si, par hasard, nos socialistes parlementaires arrivaient au gouvernement, ils se montreraient de bons successeurs de l’Inquisition, de l’Ancien régime et de Robespierre. » (Georges Sorel) – Comme tous les prétendus vertueux.
« Ceux qui, en haine de celui qui gouverne, haïssent leur propre pays, et qui, pour perdre un homme seul, voudraient que la France se perdît. » (Vincent Voiture)
« A chaque fois que la situation économique et sociale plonge, que le pouvoir est impopulaire, que la gauche fait la politique libérale de la droite exigée par l’Europe, les socialistes mettent le projecteur sur une France prétendument raciste qu’il faut sauver de ses démons au nom de la République. On se souvient de la création de SOS Racisme après le virage libéral et européen de 1983 ; et la manipulation de Carpentras en 1990… » (Eric Zemmour) – Mitterrand le grand artiste de ces manipulations.
« Les chiens sont comme les libéraux, ils cherchent à plaire à tout le monde. Le chat n’a absolument pas besoin de savoir si on l’aime. » (?)