055,3 – Syndicats

 

– Structures représentant quelques 8% des salariés, composées pour partie de permanents rétribués par la collectivité et qui se chargent en contrepartie de lui nuire. Organisatrices de défilés et spectacles urbains le plus souvent débraillés, braillards et d’un haut niveau de vulgarité, dont les plus fréquentés traitent apparemment de sujets relatifs à l’école ou aux légendaires droits acquis (c’est-à-dire à la défense des privilégiés).

– Principalement préoccupées par les intérêts corporatistes de leurs adhérents, et encore plus de leurs militants et dirigeants.

– Font semblant de n’avoir jamais entendu parler de l’intérêt général. Utilisent principalement l’arme des transports sans aucune considération pour le public et les usagers.

– Amateurs du désordre, ils contribuent fortement à dissuader les autres pays d’investir en France, contribuant ainsi à l’appauvrissement du pays.

– Ne protestent jamais contre les importantes subventions qui leur sont attribuées et qu’ils considèrent comme un dû. Ne proposent pas de céder leurs châteaux aux SDF (pas plus que les châtelains privés qu’ils font semblant de détester), ni d’accepter quelque transparence sur les juteux comités d’entreprise que leur a laissé le reconnaissant Charles de Gaulle de 1945 quand il a livré la France à la barbarie communiste (paix à son âme, sinon à sa mémoire concernant cette époque).

– Quand on voit les énergumènes du syndicat de la magistrature censé représenter la justice et les juges en France insulter des parents d’enfants assassinés et ne même pas être sanctionnés (épisode du mur des cons), on voit à quel niveau de bassesse sont descendus certains, et la justice en France.

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« Un syndicalisme de masse favorise la coopération. Un syndicalisme de professionnels de la représentation avec peu d’adhérents, comme c’est le cas en France, favorise la culture du conflit … A la CGT, de 1970 à nos jours, le nombre d’adhérents a été divisé par 2,5, mais celui des permanents (les ‘mis à disposition’ payés par les entreprises ou les administrations, bénéficiant des avancements de carrière et gérant des masses d’argent considérables transitant par les organismes paritaires, quelques 40.000, hypothèse basse) a été multiplié dans le même temps par 5. » (Yann Algan…)

« Les syndicats français … sacrifient les intérêts des 16 millions de salariés du secteur privé au maintien des avantages de la fonction publique et des régimes spéciaux. » (Nicolas Baverez) – Notamment à propos des réformes du système de retraite. Mais c’est dans la fonction publique et assimilée que sont les plus grandes gueules, par elle qu’on peut bloquer le pays, et c’est d’elle que sont issus tous nos politiciens. 

« C’est en cessant toute activité que l’on passe à l’action. » (Philippe Bouvard)

« Actuellement et depuis longtemps les syndicats sont des rouages du fonctionnement du système, et il ne peut pas y avoir de pays capitaliste moderne, libéral ou même totalitaire, sans syndicats qui encadrent la classe ouvrière … Les syndicats, depuis longtemps, sont des éléments d’intégration de la force de travail dans le système … La transformation bureaucratique et conservatrice des syndicats. » (Cornelius Castoriadis)

« Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme ; le syndicalisme, c’est le contraire. » (Coluche – parodiant un proverbe des dissidents de l’Europe de l’Est : « Le capitalisme, c’est l’exploitation de… le socialisme, c’est le contraire. »)

« Les multiples droits, aides et protections accordés aux syndicats ont été conçus pour bénéficier à l’ensemble des salariés … Mais ces droits, ces protections, ces financements ont été accaparés par quelques dizaines de milliers de professionnels de la représentation, les syndicalistes, qui n’ont plus de liens, autres qu’électoraux, avec les salariés qu’ils sont censés représenter et qui n’ont plus qu’une connaissance assez théorique de la situation réelle et des attentes  de ces salariés. » (Dominique Labbé) – Maintenir leurs privilèges et servir les intérêts du parti politique auquel ils consacrent leurs meilleurs soins.

« Les conceptions dégradées de l’activité syndicale qui allaient rapidement dominer le XX° siècle : d’un côté, la conception léniniste-stalinienne dans laquelle le syndicat sacrifie délibérément l’autonomie des travailleurs pour devenir une simple ‘courroie de transmission’ des ordres de la bureaucratie dirigeante du Parti ; de l’autre la conception, en partie développée sous l’influence des modèles américains, notamment de la puissante A.F.L., qui fait du syndicat une simple machine utilitariste, destinée à défendre les intérêts prioritaires de ses seuls adhérents dans le cadre d’un système capitaliste que personne ne conteste plus qu’en parole ; conception qui conduit nécessairement à privilégier les stratégies de blocage … ce qui ne laisse plus la moindre place à toute interrogation sérieuse sur le sens politique des actions entreprises… » (Jean-Claude Michéa)

Les syndicats exercent sur leurs membres « une domination unilatérale et illimitée. Les modernes syndicats admettent l’idée d’une discipline plus tyrannique et plus unitaire encore que celle des anciennes corporations … Objectif : absorber l’individu dans le groupement professionnel … Le peu de liberté qui y est laissé à l’individu, la surveillance et la défiance collective qui y règnent, la perpétuelle menace d’ostracisme, d’excommunication, d’exclusion ou même de violence directe contre les dissidents. ») (Georges Palante – cité par Michel Onfray) – Sans doute, un peu plus de souplesse depuis 1920.

« La première règle de sa conduite doit être : rester exclusivement ouvrier, c’est-à-dire exclure les Intellectuels dont la direction aurait pour effet de restaurer la hiérarchie et de diviser le corps des travailleurs. » (Georges Sorel – sur le prolétariat) – Mais valable a fortiori pour les syndicats dont le rôle est fondamental pour Georges Sorel. D’ailleurs le vieux socialisme de papa est mort et les ouvriers en ont été exclus depuis que les pseudo-intellectuels bourgeois s’en sont emparé pour en faire le marchepied de leur ambition et de leur cupidité, ce qui démontre la validité de la position de l’auteur.

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