430,1 – Immigration, Migration, Emigration

– Vérifie l’axiome suivant lequel : « Tout homme a deux patries, la sienne et puis la France. »

– Mot tabou. Rien à dire sauf que pour certains « c’est une chance pour la France » (ce qui s’avère parfois exact, on ne voit pas qui ferait pas mal de travaux à la place de ces nouveaux venus) et que, pour d’autres, elle servirait à faire baisser les salaires des indigènes et à métisser le pays dans l’optique de la mondialisation-brassage, de l’extermination des vieilles civilisations et des substitutions de populations indispensables au grand capital. Du plus et du moins sur tous les plans, comme d’ailleurs toute chose ; verre à moitié plein, à moitié vide.

– De toutes façons, officiellement, qui est la seule position tenable, elle doit être célébrée comme un bienfait sauf à être coupable de racisme.

– Ce qui est certain c’est qu’on trouve dans ce vivier fort disparate des gens travailleurs (et souvent fort aimables, prêts à rendre service, et avec le sourire) qui veulent arriver et d’autres qui veulent simplement profiter (même si certains ont des excuses).

– Pour rester sur une question purement économique, il y a quelques décennies nous étions quarante millions en France. Aujourd’hui, nous sommes plus de soixante. Le gogo s’imagine-t-il que nous pourrons continuer ainsi et disposer des mêmes ressources naturelles (eau…) et artificielles (énergie, dont électricité…) et au même coût ? De logement, de travail, de services de santé, des mêmes allocations, retraites ?

– Une des multiples questions sur lesquelles le grand patronat représentant le grand capital et les gauchistes les plus acharnés sont d’accord (comme toujours et sur presque tout) : la nécessité de maintenir un important flux constant pour tenir en laisse ceux qui ont besoin de travailler – « L’immigrationnisme a toujours été l’ennemi des classes populaires. » (Galaad Wilgos)

– Ci-dessous, le terme barbare employé par certains auteurs ne signifie pas sauvage, mais suivant son origine, étranger, d’autres mœurs.

– Normalement, si cette question posait des problèmes, ce qui ne doit pas être le cas puisqu’on n’en parle pas, la journée internationale du migrant déjà instituée devrait permettre de les résoudre.

– Il n’existe pas de journée du S. D. F. local. Ce qui explique peut-être pourquoi on ne se préoccupait pas de les accueillir, de  leur ouvrir des hébergements, de les nourrir…

– Ne pas confondre intégration (acceptation des règles de la société d’accueil) et assimilation, laquelle demande au moins plus de temps, sinon plus d’efforts. De toute façon, il n’est plus guère question d’assimilation, bien beau s’il y a intégration relative. – « Dans des cas extrêmes, l’apartheid est revendiqué comme un droit fondamental, et l’étatisation du ghetto est érigée en but ultime. » (H. M. Enzensberger). De toute manière, cette distinction est obsolète puisqu’il est bien évident qu’avec le multiculturalisme imposé c’est au pays d’accueil de s’adapter aux mœurs diverses qui surviennent.

– Ne soyons pas suffisamment naïfs pour croire que l’immigration ne fait pas l’affaire du patronat (maîtrise des salaires) et de la gauche (énorme réservoir électoral). Le parti socialiste ne le cache même pas dans sa frénésie de naturalisations (voir rapport du conseiller d’Etat Thierry Tuot, La  Grande Nation pour une société inclusive et sa prompte mise en œuvre).

– « Dernier arrivé, premier servi. » (Malika Sorel-Sutter – résumant la politique d’immigration)

– Soudainement, il semble qu’il n’y aurait plus de migrants, mais seulement des exilés, d’après les constatations des média toujours prêts à servir la vérité et à décrire la réalité ; ça change évidemment tout.

– Pour quelqu’un qui compare l’ambiance vulgaire et braillarde des continuelles  manifestations revendicatrices françaises avec le calme et la gentillesse du petit personnel soignant et aide–soignant des hôpitaux et cliniques, lequel est pour la plupart issu directement ou non de l’immigration, l’éventualité du Grand remplacement ne devient pas si déplaisante.

– Un vieil homme n’a pas pu ne pas remarquer que les fois où quelqu’un cède sa place dans un autobus ou un métro, il s’agit très souvent d’un jeune, issu de l’immigration, que ceux-ci, jeunes ou moins jeunes, sont souvent les plus serviables et les plus efficaces des employés de magasins, de boutiques diverses.

-« A Ithaque, Ulysse n’était pas un étranger, il était l’un des leurs et c’est pourquoi l’idée ne venait à personne de lui dire : ‘Raconte !’  …  Dès que ses propos s’éloignent de leurs préoccupations, aucune ne l’écoute … Leur désintérêt total envers ce qu’elle a vécu à l’étranger … elles l’ont amputée d’une vingtaine d’années de vie … Plus personne ne s’intéresse à son odyssée … C’est le prix à payer pour que je sois pardonnée. Pour que je sois acceptée. Pour que je redevienne l’une d’elles …  Elles ne s’intéressaient pas à ce que je suis devenue, pas une seule question sur ma vie là-bas … Ce n’est qu’en revenant au pays après une longue absence qu’on est frappé par cette évidence : les gens ne s’intéressent pas les uns aux autres et c’est normal. » (Milan Kundera – L’ignorance – sur une émigrée politique revenant dans son pays natal après vingt ans passés en exil  à l’étranger) – Dans des circonstances plus ordinaires, l’auteur de ce blog a enregistré exactement la même impression, d’une part rassurante et bienvenue (on est resté l’enfant du pays, on a l’impression de simplement continuer des conversations interrompues la veille) et d’autre part castratrice et démoralisante (pendant un long temps, on n’a rien vécu, du moins rien qui vaille, on n’a pas existé semble-t-il. On n’a rien appris, et on est prié de n’avoir rien oublié, peut-on dire)

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 « On ne peut réclamer la libre circulation des immigrés, si on n’est pas capable d’intégrer notamment par le travail les immigrés déjà présents … Ceux qui militent dans des associations des droits de l’homme (combat pour les sans-papiers) exercent souvent des métiers : fonctionnaires, médecins, avocats… qui sont loin d’être ouverts … Ils sont protégés de la concurrence étrangère. » (Hervé Algalarrondo) – On ne trouve guère de prolétaires dans ces associations de combat !

« La ‘préférence immigrée’ est l’envers de la ‘prolophobie’ qui a saisi les élites de la gauche … En privilégiant les immigrés sur les autres catégories populaires, la ‘gauche bobo’ suggère que les ‘petits blancs’ constituent la lie de la société française. Comment se dire de gauche … et cautionner pareil racisme social ? » (Hervé Algalarrondo) – L’image du Beauf, création aussi raciste que gauchiste, manifeste parfaitement la haine dominante et constante du peuple dans les  milieux de gauche, soit des Bobos contre le peuple.

« Immigration à gogo, credo de bobos. » (Hervé Algalarrondo)

« Sur ce sujet, l’intelligentsia n’a pas un discours de gauche, mais un discours de classe. Celui d’une bourgeoisie libérale, généreuse certes mais ignorante des phénomènes engendrée dans les quartiers où elle est massée … On est moins enclin à tisser des odes à l’immigration quand on vit dans les quartiers nord de Marseille que lorsqu’on habite rue de Rennes …, ou qu’on navigue entre la Coupole et les Deux magots …  Par rapport à New-York ou à Venise, Dreux est à des années-lumières. » (Hervé Algalarrondo) – Bourgeoisie généreuse: non, férocement cupide, et donc se donnant bonne conscience sans aucun frais. Bourgeoisie ignorante : non, d’un côté ne voulant pas savoir et de l’autre ravie de nuire au peuple, à tous les peuples qu’elle méprise et déteste. 

« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre… » (Apocalypse – chant XX)

« Nous exportons des jeunes diplômés aux idées libérales et nous importons des familles sous-qualifiées aux mœurs rétrogrades. » (Michel Aubouin) – «  L’émigration française est largement le fait des catégories supérieures, jeune sou actifs. » (Christophe Guilluy)

« On ne sait rien sur ceux qui entrent comme sur ceux qui sortent, on se contente simplement d’enregistrer le solde migratoire (avec erreurs conséquentes) pour se réjouir de le constater fortement positif. » (Olivier Bardolle) – Puisqu’il est interdit en France d’en savoir plus (niveau éducatif, compétences professionnelles…) au nom de l’antiracisme.

« Il n’y a pas d’échappatoire, il va falloir apprendre à faire de la place. » (Olivier Bardolle)  – Même les Bobos bien-pensants vont devoir se serrer, quelle tristesse !

« La France n’est plus considérée que sous son aspect le plus fonctionnel : une plateforme, un ‘hub’ qui doit pouvoir accueillir au mieux les ‘flux’ humains et financiers. » (Erwin Barillot) –  « Pour faire du un à partir de plusieurs, il est bon qu’il y ait un peu de un au départ qui, s’il n’est pas cultivé, s’il se trouve même renié, ne se trouvera pas non plus à l’arrivée. » (Olivier Rey)

« Intégration, mais à quoi ? » (Jean Baudrillard – soulignant le vide de notre société)

« Une société elle-même en voie de désintégration n’a aucune chance de pouvoir intégrer ses immigrés. » (Jean Baudrillard) – D’ailleurs elle est tellement faible et désintégrée qu’elle n’essaye même plus.

« A quel stade l’émigration/ immigration se transforme-t-elle en migration ? A quel moment le goutte-à-goutte politiquement gérable d’immigrants frappant à nos portes se transforme-t-il en un afflux massif, continu, immaîtrisable, de migrants submergeant … C’est l’assimilation qui permet de distinguer les deux phénomènes, sa présence endémique dans la notion d’immigration et son absence évidente dans celle de migration … vide comblé alors par l’idée de ‘multiculturalisme’, soit l’idée qu’une différenciation et une diversité culturelles sont des configurations de long terme plutôt qu’un simple stade temporaire. » (Zygmunt Bauman)

« Nous aurions le devoir d’être accueillants car les migrants seraient tous issus de pays en guerre, à commencer par la Syrie, c’est ce qui se prétendait dans les médias. » (Matthieu Baumier)  – Ne pas voir le réel, comme d’hab.

« Nous ne menons pas une politique d’immigration, nous subissons un droit. » (Cyril Bennassar) – Droit que nous n’avons même pas éditcé !

« Aujourd’hui en France, il faut être aveugle ou daltonien pour ne pas voir que le peuple change .. .Ne sommes-nous pas un peu trop partagés (humanistes, humanitaires, universalistes, ‘droits de l’hommistes’…), inhibés (par charité française et par sensibilité occidentale, parce que la misère nous touche…),  pour prendre la mesure de ce qui advient ? » (Cyril Bennasar)

« Quand on arrive quelque part et que l’on impose son mode de vie, c’est de la colonisation… A ceci près que cette colonisation ne construit pas des hôpitaux, elle les remplit. » (Cyril Bennasar)

« Déçue par le peuple, une grande partie de la gauche actuelle …  s’est lancée dans le ‘sans-papiérisme’ sans comprendre que le peuple est la première victime de l’immigration et sans voir que le recours à celle-ci, constamment favorisé par le patronat qui en a fait son armée industrielle de réserve, a surtout permis d’exercer une pression à la baisse sur les salaires des travailleurs. » (Alain de Benoist) – Non.  Les grands bourgeois richissimes qui sont les leaders de cette prétendue gauche ont parfaitement compris qui ils servaient, eux d’abord. Quant au militant de base, sa stupidité est généralement telle !

« Le problème de l’immigration n’est en définitive ni un problème de race ni un problème d’origine. C’est un problème de mœurs   qui … lorsqu’elles se révèlent inconciliables créent des situations intrinsèquement destructrices du commun. » (Alain de Benoist)

« On veut bien réfléchir sur l’immigration, mais dans les limites du politiquement correct, c’est-à-dire en s’en tenant aux bons sentiments de l’humanisme compatissant, et larmoyant … Le terme ‘immigration’, trop salement politique, est agréablement remplacé par le plus poétique ‘exil’. » (Corinne Berger – sur l’Education nationale)

« Nul ne doit solliciter ni conserver la nationalité française s’il ne souscrit au ‘France d’abord’ sur lequel en aucun cas il n’a le droit de revenir. » (Emmanuel Berl) – De nos jours on  traiterait  l’auteur de dangereux fasciste (terme toujours disponible pour qualifier n’importe qui et n’importe quoi) et, en conséquence, après l’usuel lynchage médiatique des Biens-pensants, on le priverait charitablement de tout moyens d’existence. 

« Immigrant : … Personne qui s’imagine qu’un pays vaut mieux qu’un autre. » (Ambrose Bierce – Le dictionnaire du diable)

 « Un jour, des millions d’hommes quitteront les parties méridionales pauvres du monde, pour faire irruption dans les espaces, relativement accessibles, de l’hémisphère Nord, à la recherche de leur propre survie. » (Houari Boumedienne – Washington Post – 1976)

« Pour qu’il y ait du commun, il faut qu’il y ait une proximité culturelle, et pas seulement de principe ou institutionnelle » (Laurent Bouvet) 

On débat de tout, du sexe des anges mais « il n’y a eu ni débat sur le passage d’une immigration de travail temporaire à une immigration de peuplement définitif, ni sur le fait de savoir pourquoi l’accueil des immigrés devait se dérouler désormais dans une société ‘multiculturelle’ et non plus dans la France du modèle national d’assimilation, ni sur la concentration dans les quartiers populaires… » (Laurent Bouvet) – S’il fallait parler de tout au peuple, pourquoi pas aussi le consulter !

« Le peuple doit être au service des élites et comme il renâcle, elles se cherchent un peuple de substitution plus docile du côté des immigrés : on peut les faire travailler moins cher, ils sont en situation de fragilité, on peut les exploiter plus facilement, etc. … Le peuple se dit : non seulement ceux ‘d’en haut’ nous abandonnent, mais en plus ils veulent nous remplacer. »  (Laurent Bouvet – s’inspirant de Christopher Lasch)

« Plus la piété recule, plus nous pratiquons, avec la ferveur des défroqués, une charité aussi ardente qu’étourdie.  Nous faisons profession de bonté … On répond à un problème politique par une injonction morale. On confond les deux ordres de la décision et de la fraternité. » (Pascal Bruckner ) 

« On ignore que c’est l’offre qui crée la demande et que la perméabilité de nos frontières, les chaînes de passeurs, la hâte de certains secouristes à se transformer en prestataires de services, à créer, via le téléphone satellitaire, une ‘uber-migration’ (Stephen Smith)  assurent les vocations au départ, autant que la misère ou la guerre … La plus-value du cœur sous l’œil des caméras est l’engagement  favori du show-biz. » (Pascal Bruckner)

« Mais ils ne font pas que parler entre eux d’eux-mêmes, les ‘volunteers’. Ils savent faire la fête aussi. A Idomeni, au milieu des migrants, ‘Woodstock’ … du bon son pour s’éclater, et, ensuite, la danse, la transe, la fête orgiaque … En démocratie, nous avons le droit d’être indifférents au sort des migrants, de ne pas en vouloir… Mais nous n’avons pas le droit de les mépriser à ce point qu’ils ne soient plus pour nous que les spectateurs de notre vacuité, de notre vanité et de notre crétinerie. Que ceux qui n’en ont rien à faire, des migrants, restent au moins chez eux et les laissent en paix. » (Pierre Brunet – vu au camp d’Idomeni en Grèce) – Humanitaires, petits bourgeois qui vont s’éclater, là comme à Calais et partout.

« L’immigration renforce les pays solides et les cultures fortes, mais elle peut submerger les plus faibles. »(Christopher Caldwell) – Choisissez, vu l’état du nôtre et de la nôtre !

« L’Europe est devenue une société multiethnique dans un moment d’inattention. » (Christopher Caldwell) – Moment qui dure.

« Les élites européennes ont sous-estimé, voire complètement éludé les effets sociaux,  spirituels et politiques de l’immigration musulmane, qui sont considérables et durables, au profit des effets économiques qui sont faible et durables. » (Christopher Caldwell)

« Les partisans de l’immigration sont comme les gens qui auraient acheté un petit lézard d’agrément et se retrouveraient avec un colossal crocodile, pas particulièrement facile à vivre, et qui s’étalerait à travers les portes sur plusieurs pièces de l’appartement … Affolés de ce qui leur arrive, ils font comme si ça n’arrivait pas. » (Renaud Camus)

« Le Grand Remplacement est un nom pour un phénomène historique : le changement de peuple, avec le changement de civilisation qu’il implique nécessairement … Beaucoup de remplaçants, surtout parmi les plus jeunes, assument tout à fait ce terme …  Sur un territoire donné il y a avait un peuple, et en une génération à peine sur le même territoire il y a deux peuples, si ce n’est davantage, qui se le partagent plus ou moins harmonieusement, plutôt moins que plus … Si le système remplaciste importe toujours davantage de migrants en masse, c’est moins en tant que main d’œuvre disponible à bon marché, comme jadis, qu’en leur qualité de futurs consommateurs … L’espèce de dénégationnisme auquel se livrent les sociologues de cour … pour établir scientifiquement que ce qui arrive n’arrive pas, que tout cela est dans votre tête, un ‘sentiment’. » (Renaud Camus)

« Entre l’Afrique et l’Europe, le naufrage, c’est triste à dire, est devenu un moyen de transport comme un autre. Quand on embarque, pour faire naufrage, sur des embarcations prévues pour se renverser, en tout cas pour n’aller pas loin, et que guettent les flottes de sauvetage en des points convenus, on n’est pas sauvés en mer, on est ‘réceptionnés’, comme le matériau qu’on est, aux yeux du remplacisme global … Sauver des malheureux qu’on a précipités dans des naufrages par des signaux d’appel, il y a de quoi être fière, pour la Commission européenne … Servir d’auxiliaires aux passeurs ; travailler en cheville avec eux ; se plier à .leurs horaires… » (Renaud Camus) – Tout juste si on ne partage pas le tarifs exigés des candidats au voyage.

« Tous les peuples de l’époque historique sont le fruit de mélanges, le peuple français autant et plus que beaucoup d’autres. En revanche, il n’est pas exact, ou il ne l’était pas jusqu’à une époque récente, que ces mélanges soient ‘permanents’, ainsi que le soutient volontiers la doxa multiculturaliste … Entre les grandes invasions des VI° – VII° siècles et le début des immigrations italiennes et polonaises à la fin du XIX° et au début du XX° siècle, il n’y a eu pour ainsi dire, en France, aucune immigration digne de ce nom … Entre le VIII° et la fin du XIX° siècle il y  a certes eu des immigrés, c’est-à-dire des étrangers qui s’établissaient en France … Mais ces immigrés ne faisaient pas une immigration. C’étaient des individus, ou plus rarement, quelquefois, des familles, qui s’agrégeaient au tissu, à l’histoire et à l’esprit nationaux (et quelquefois ne s’y agrégeaient pas et repartaient dans leur pays d’origine).  » (Renaud Camus)

« Le ‘pacte de Marrakech’ propose finalement de faire du droit à la migration un droit de l’homme et souhaite enclencher un processus devant déboucher sur la disparition de sociétés nationales au profit d’une citoyenneté mondiale. » (Régis de Castelnau) – Bien sûr la presse mainstream et l’ensemble du gang médiatique a applaudi cette conjuration.

« Quand une civilisation exténuée parvient au terme de son cycle historique, c’est aux jeunes barbares de prendre le relais. » (Bruno de Cessole – cité par Olivier Bardolle)

« Des flux permanents empêchent l’assimilation. » (Laurent Chlalard– cité par Christophe Guilluy)

« Le peuplement de l’Europe est appelé à connaître une africanisation et une islamisation rapides, faisant naître des tensions politiques redoutables. » (Jean-Claude Chesnais – Revue des sciences morales et politiques, n° 4) – Dés 1990, le phénomène des migrants était écrit. Dés aujourd’hui on sait ce que recouvre le terme pudique de tensions politiques. Remettons-nous vite la tête dans le sable.

« Le civilisé est fini quand il se laisse fasciner par le Barbare. C’est alors qu’il commence à espérer dans ce qui le nie, définitivement séduit par l’avenir d’un autre. Salvien, au V° siècle, ne trouvait plus de vertus que chez les Goths. » (Emil Cioran)

«  Limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir ces migrants qui frappent à nos portes. » (Yves Cochet, écologiste de pointe) – « En d’autres termes, le monde occidental devrait  se suicider lentement. » (Pascal Bruckner – commentant cet olibrius) – Pourquoi ne se suicide- t-il pas ? Cela ferait de la place. Il faudrait aussi interdire aux  premiers migrants de faire des enfants.

« La ‘régularisation immédiate de tous les sans-papiers’ est parfaitement conforme aux intérêts du MEDEF. » (Philippe Cohen et Elisabeth Lévy) – Les groupes gauchistes ne servent que d’idiots utiles.

« Le côte-à-côte menace de plus en plus de se transformer en face-à-face. » (Gérard Collomb) – « Faute de réaction, la France de demain ressemblera à un vaste hall d’aéroport. Le duty free en moins, la violence en plus. » (Elisabeth Lévy)

« Tous ces étrangers seraient bien mieux dans leur pays. La preuve nous on y va bien en vacances. » (Coluche)

« Ces Arabes qui viennent manger le pain de nos Portugais. » (Coluche)

« Abandonner le peuple, l’oublier et le mépriser ne suffit pas. Il faut aussi qu’il se tienne à carreau. Qu’il n’ose pas la ramener. Qu’il comprenne bien que son tour est passé et que les libérateurs ont trouvé des classes de substitution. » (Eric Conan) – Les apparatchiks socialistes de Terra nova ne l’ont pas caché au bon peuple. Dégage !

« Qui a décidé que cela impliquait de transformer la France en ‘société multiculturelle’ ? … Qui a décidé que cela se passerait dans les quartiers populaires ? … La gauche a réduit le problème national de l’immigration à un problème moral … ‘SOS-Racisme a cantonné les enfants d’immigrés dans le registre de la victimisation … Il fallait des ‘potes’ pour les protéger’ (Hanifa Cherifi). » (Eric Conan – La gauche sans le peuple) – Double bénef : faire taire les uns, créer un nouveau peuple de victimes. Sans omettre la création d’un Haut conseil à l’intégration (un de plus) offrant quelque confort à quelques copains dans le besoin.

« La migration de masse n’a pas commencé avec l’actuelle crise des migrants, que l’idéologie médiatiquement dominante entend réduire à sa part humanitaire, alors qu’elle représente aussi une révolution démographique majeure … Liée également à l’idéologie multiculturaliste … On croyait émanciper les hommes en les affranchissant de leur culture. On les a plutôt condamnés à une forme terrible d’errance et de dépersonnalisation collective. » (Mathieu Bock-Côté)

« On ne pourra plus dire ‘qu’à Rome, on fait comme les Romains’. Il n’y a plus de peuple d’ailleurs : il n’y a plus que des populations interchangeables appelées à se mouvoir dans les grandes migrations … Si l’enracinement devient une pathologie, la migration devient la norme … On ne voit plus des hommes, mais des ressources humaines disponibles pour les mouvements du capital mondialisé. » (Mathieu Bock-Côté)

« C’est au multiculturalisme européen que le peuple en a et non aux ‘immigrés’ en tant que tels. » (Vincent Coussedière)

« Il est curieux que l’on déplore comme ‘populiste’ l’attachement du peuple d’accueil à sa similitude, et que l’on encense l’attachement des immigrés à la similitude  de leur peuple d’origine. » (Vincent Coussedière) – Qu’y a–t-il de curieux de voir nos élites cracher sur les Français dits de souche, les puissants sur les petits ?

« Ce n’est plus l’étranger qui tourne autour de l’axe qu’est la France, attiré par lui, mais où c’est la France qui se met à tourner autour de l’astre de l’étranger. On ne se demande plus ce que l’étranger peut faire pour nous, mais ce que nous pouvons faire pour lui, estimant que nous n’en faisons jamais assez. » (Vincent Coussedière

« L’immigration actuelle est bénéfique en haut de l’échelle sociale (les classes aisées trouvent plus facilement des nounous, les patrons des salariés malléables), mais elle ne l’est pas pour les classes populaires indigènes, qui se trouvent en concurrence pour l’accès à l’emploi, aux biens sociaux et au logement. » (Marc Crapez – s’inspirant du britannique Paul Collier) – Classes populaires qui ne peuvent pas non plus s’abriter dans les quartiers préservés. Il n’y a que les  grands bourgeois gauchistes, les jeunes cons illuminés et ce qui reste du parti communiste, tous au service des grands dominants pour faire semblant d’ignorer ces évidences.

« En France, nous ne sommes plus un pays d’asile, mais plutôt une gare de triage qui ne sait plus trier, une vaste salle des pas perdus où chacun vient tenter sa chance, les plus méritants, les plus forts ou les plus tricheurs l’emportant sur les autres. Mais de cet abandon du véritable accueil qui se soucie ? Que des mineurs, quand ils le sont réellement, errent dans nos rues, que des familles en vrai danger dans leur pays d’origine cherchent désespérément à construire une nouvelle vie sans y parvenir, comment ne pas comprendre que c’est le refus de la rigueur sélective qui tue notre capacité à accueillir dignement ceux qui en sont dignes. »  (Pierre Cretin)

« D’abord nommer les choses. Aussi longtemps qu’on ne comprendra pas que la question des SDF renvoie à la question migratoire… » (Julien Damon)

« La France est un pays de migration depuis ses origines, certes, mais personne n’ose dire que les flux migratoires actuels ont peu de chose à voir avec ceux des siècles précédents … Les rares personnes qui s’y risquent sont obligées d’employer des circonvolutions langagières sophistiquées… » (Maurice G. Dantec)

« Une population désigne l’ensemble des personnes qui habitent un espace. Un peuple, l’ensemble des héritiers d’une même histoire, soit une population façonnée par le temps … Les populations seraient beaucoup plus maniables si elles n’étaient constituées en peuples ou, à défaut, en tribus, clans et communautés venant de loin. » (Régis Debray) – D’où l’importance de dissoudre les peuples par toutes les migrations possibles et impossibles. Le couple Sarkozy-BHL, bien obéissant, détruisant le verrou libyen.

« Beaucoup quittent la France. C’est certainement ce qu’ils ont de mieux à faire. » (Gérard Depardieu – à propos des jeunes) – Comme l’auteur l’a quittée après les insultes des petits médiocres du gouvernement Manuel Valls derrière leur patron.

« Confusion volontaire entre ‘migrants‘ et ‘réfugiés’. » (Alexandre Devecchio)

« L’exil en terre étrangère est un déchirement. Le sentiment d’exil sur ses propres terres est un traumatisme encore plus grand. » (Alexandre Devecchio)

« Les ONG, notamment ‘l’open sociéty’ de George Soros (objectif quasi avoué, la destruction de toute civilisation) accusées, même par l’agence européenne Frontex de contribuer à entretenir les flux d’immigrants clandestins et même, dans certains cas (c’est un doux euphémisme), de collusion avec les passeurs libyens. » (Alexandre Devecchio)

« Il déteste les étrangers ! il déteste à tel point les étrangers que lorsqu’il va dans leur pays, il ne peut pas se supporter ! » (Raymond Devos)

« Claude Lévi-Strauss explique que la rencontre entre civilisations est enrichissante à proportion de la diversité des civilisations mises en contact, et que, dès leur contact, cette diversité s’érode. » (Jean-Philippe Domecq) 

« Eliminer tous les obstacles qui s’opposent, ou résistent à la chute des hommes les uns sur les autres en un pêle-mêle informe, cela veut dire aussi créer les instruments et les infrastructures du déracinement permanent, couvrir la ville d’asphalte, percer la campagne d’autoroutes, transformer les champs en aérodromes ; cela veut dire encore ; étendre le marché migratoire aux confins du monde, réaliser la substituabilité et la mobilisation de toutes les ‘valeurs’, l’interchangeabilité de toutes les situations et de tous les lieux … N’est-ce pas transformer le monde en magma culturel amorphe, en vide euclidien peuplé d’objets ? Libérer les forces obscures dont les hommes ont toujours pressenti la menace dans leurs cauchemars et engendrer des monstres au grand jour… » (Jean-Pierre Dupuy)

 « Le ‘nous’, unité dominante d’intégration et de survie … L’assimilation de son propre groupe du ‘nous’ à un groupe du’ nous’ d’un rang supérieur apparaît … comme la dévalorisation de quelque chose qui était jusque là placé très haut … Tant que ne sont pas associés avec l’unité d’ordre supérieur des sentiments d’identité personnelle, un sens du ‘nous’, l’effacement voire la disparition du groupe de rang inférieur apparaît … comme une menace de mort, une forme de déclin collectif, une profonde perte de sens. » (Norbert Elias) – Inutile d’espérer intégrer des gens auxquels le ‘nous’ que nous leur offrons (l’ambiance officielle et la moralité en France) est dépourvu de valeur.

« Depuis que la population mondiale augmente de façon exponentielle, cet accroissement quantitatif inimaginable provoquera nécessairement des changements qualitatifs en matière de mouvements migratoires … Par rapport à l’augmentation de la population mondiale … on peut conclure que jusqu’ici seule une petite fraction des migrants potentiels s’est mise en mouvement. Il semblerait donc que les grandes invasions soient encore à venir … Où qu’on regarde, les discours officiels sur la ‘politique d’immigration’ reposent sur le mensonge et la mauvaise foi … Ceux qui exhortent leurs compatriotes à donner refuge à tous les malheureux du monde entier … sans calculer les conséquences et sans tenir compte de la faisabilité du projet, ceux-là perdent toute efficacité et toute crédibilité. Des tensions sociales aussi profondes ne peuvent pas être supprimées par des sermons. » (Hans Magnus Enzensberger – De gauche, mais Allemand, donc clair !)

« La France n’est pas un hôtel. Seule la culture du pays hôte n’est pas légitime. » (Alain Finkielkraut)

« On confond dans une même opprobre la peur de l’étranger et la douleur de devenir étranger chez soi. » (Alain Finkielkraut) – Confusion entretenue par les dominants afin de culpabiliser les classes populaires. 

« Dans leur souci de rendre le Vieux Monde enfin accueillant, les apôtres de la cohabitation des cultures en détruisent consciencieusement l’esprit : ce qui ne laisse à l’Europe que le seul attrait de sa prospérité. » (Alain Finkielkraut) – En attendant le jour proche, demain, où cette dernière va s’effondrer sous le poids de notre stupidité, française particulièrement.  

« L’admiration (des immigrants de jadis) n’a plus cours. Pour la première fois dans l’histoire de l’immigration, l’accueilli refuse à l’accueillant, quel qu’il soit, la faculté d’incarner le pays d’accueil. » (Alain Finkielkraut) – C’est ce que signifie notamment le communautarisme.

« A l’instar des huguenots fuyant la France au lendemain de la révocation de l’édit de Nantes, le mouvement d’expatriation des personnes fortunées, des cadres dirigeants, des créateurs d’entreprise ou des professionnels de la finance s’est considérablement amplifié au cours des dernières années … Processus également témoin de l’immersion de la France dans la globalisation. » (Jérôme Fourquet) – On sait que l’idéologie comme la profonde stupidité de la gauche ne peuvent aboutir qu’à l’appauvrissement des Français, en attendant la fin de leur remplacement.

« C’est le grand tournant de la mondialisation qui a changé l’immigration. Il en a fait une affaire économique comme le reste, qui n’implique absolument pas d’adhésion aux valeurs de la société d’accueil, laquelle est uniquement perçue sous l’angle des bénéfices matériels qu’elle apporte. Dans ce cadre, non seulement vous ne renoncez pas à votre identité d’origine, mais vous entendez bien l’importer dans la société d’accueil. » (Marcel Gauchet)

« En vertu de l’universalisme radical, il n’y a que des individus à la surface de la planète, qui doivent pouvoir s’installer où ils veulent en fonction de leurs intérêts … donc plus de communauté politique capable de définir ses rapports avec l’extérieur. Du coup, il y a quelque chose d’angoissant dans la perspective où est placée ‘idéologiquement’ la question de l’immigration dans nos sociétés … Le problème n’est pas de côtoyer ou de ne pas côtoyer des immigrés, le problème est la représentation du monde global qui est engagée dans le discours sur l’immigration. La vision idéologique du problème est génératrice d’une anxiété qui l’extrémise en conduisant les gens à se dire : tout ce sur quoi notre univers est bâti peut être demain liquidé par un principe qui a pour lui la force d’un droit universel. On est en face d’un fantasme de destruction radicale au nom de la liberté. » (Marcel Gauchet)

« Au niveau de la vie quotidienne, toutes les difficultés concrètes de la coexistence sont mises de côté puisque, dans le discours idéologique, l’immigration ‘ne peut pas’ être un problème. » (Marcel Gauchet) – Et effectivement, elle n’en est pas (encore) un à saint Germain-des-prés, quartier où l’élite réfléchit et décide sans appel pour la France entière.

« Sauf que s’ils veulent consommer comme nous (ce qui se comprend), ils ne veulent pas pour autant devenir comme nous. C’est là que le problème devient explosif. Nous n’en sommes qu’aux balbutiements d’un processus qui pourrait assez vite devenir ingérable. Ce potentiel migratoire est gigantesque et représente une force de déstabilisation qui risque de s’imposer comme la question politique centrale en Occident. » (Marcel Gauchet) – Risque ou certitude ?

« On assimile des individus, pas des peuples. » (Charles de Gaulle)

« Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis trente ans. Oui, c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes Français de la vie sociale et politique. » (André Gérin, député communiste – cité par Ivan Rioufol)

« Sous la colonisation, la civilisation française était splendide et en bonne santé, elle avait des choses à dire. Aujourd’hui, elle est déclinante et malade, que va-t-elle enseigner à ses hôtes africaines et maghrébines ? La PMA pour toutes, l’écriture inclusive ou bien l’art d’utiliser la trottinette électrique ? » (Driss Ghali – traitant de nos relations avec l’immigration africaine)

« Elles … portent sur le monde le regard naïf et désormais inquiet de leurs vingt ans. Elles pressentent que le pays qu’on leur laisse, perclus de dettes et de grèves historiques, commence à subir les conséquences de la coupable insouciance des générations précédentes. Une guerre civile de basse intensité — ce cocktail de délinquance violente, de viols et d’égorgements réguliers par des déséquilibrés — bien que niée, s’installe doucement, résultat d’une démission presque totale dans la gestion du dossier migratoire. Le défi climatique parfait le décor — qu’il soit fantasme ou pas ne change rien à leurs angoisses — en lui donnant un arrière-plan de catastrophe générale, propice à la consommation d’anxiolytiques par palettes. Notre trio d’étudiantes n’en prend pas. Elles carburent au rêve. Il a pris sa source à l’occasion de quelques semaines ou de quelques mois passés dans une université à Budapest, Bucarest ou à Cluj-Napoca. De cette expérience hongroise, roumaine et polonaise, elles reviennent enthousiastes. Elles décrivent des villes sûres, des sociétés homogènes, des citoyens faisant spontanément confiance à leurs semblables. En creux, elles dessinent un monde idéalisé où l’évident déficit diversitaire ne leur semble a priori pas un obstacle à leur épanouissement. La Roumanie compte par exemple 64 000 musulmans, soit trois pâtés de maisons à Roubaix. Alors, elles (et ils) échafaudent chacune, chacun, un avenir du côté du pacte de Visegrad (ou pas loin) et réfléchissent sérieusement à une future expatriation aux accents hongrois, polonais ou roumain. » (Stéphane Germain) – Cette émigration des meilleurs, on l’a bien cherché

« L’opposition à l’immigration dans ces endroits-là (zones industrielles déclassées…) ne vise pas tant à blâmer les immigrés qu’à changer les priorités du pays et de sa classe dirigeante ; des priorités qui … ont cessé de les inclure. » (David Goodhart)

« La gauche française se noya littéralement dans un dilemme qui parut dépasser son entendement. Face à des questions cruciales comme l’immigration, le racisme et l’assimilation, elle erra entre l’aveuglement volontaire, le différentialisme irréfléchi, la protestation sentimentale, la moralisation bêtasse et la ruse médiatico-électorale. » (Jean-Claude Guillebaud)

« Le fantasme qui travaille aujourd’hui les pays occidentaux, c’est celui de l’invasion (immigration, marchandises, violence) … La crainte des peuples la plus répandue, la plus visible, la plus agissante, c’est celle d’une dissolution dans l’uniformité. » (Jean-Claude Guillebaud)

 « Dans une société multiculturelle où l’autre ne devient pas soi, la question du nombre devient essentielle : combien va être ‘l’Autre’ dans ma ville, mon village, mon quartier, mon immeuble ? … Faire partie d’une minorité crée a minima une forme d’insécurité culturelle et au pire une insécurité physique. » (Christophe Guilluy – La France périphérique)

« Substitution de la question ethnoculturelle à la question sociale … La diversité culturelle des grandes métropoles participe à un efficace brouillage de classe qui permet aux couches supérieures urbaines de maintenir leur domination. » (Christophe Guilluy)

« Le conflit de classes disparaît au plus grand bénéfice des catégories supérieures, opportunément remplacé par la thématique de l’altérité culturelle. Une représentation qui permet aux classes supérieures d’accentuer leur domination par un discours bienveillant à l’égard de l’immigration qui renforce leur supériorité morale sans remettre en question leur position de classe. » (Christophe Guilluy)

« L’arrachement à la ‘terre d’origine’ est un concept des XIX° et XX° siècles. La réalité de l’immigration d’aujourd’hui est qu’en se déplaçant, l’immigré renforce son intégration à l’économie monde et aux logiques de la mondialisation libérale … Les métropoles dans lesquelles s’installent les nouveaux arrivants sont déjà mondialisées, la référence à la Nation y est faible … L’immigration devient familiale, se féminise et s’oriente prioritairement, non vers des zones d’emplois, mais d’abord vers des quartiers où se concentrent déjà des populations immigrées … Intérêt certain pour le patronat … mais un autre aspect … celui qui permet d’offrir un train de vie ‘bourgeois’ aux nouvelles couches supérieures sans en payer véritablement le prix (la nounou et la femme de ménage immigrée, et parfois sans papiers) … La fascisation du ‘natif’ (Français de souche)  … s’inscrit dans un projet idéologique et économique qui vise à légitimer  la recomposition sociale et démographique. La disparition de la figure de l’autochtone permet de présenter la transformation … des territoires comme un processus naturel et positif. C’est vrai pour l’immigration toujours abordée ‘du point de vue de l’immigré’, mais aussi de l’embourgeoisement des métropoles, toujours abordé ‘du point de vue du gentryficateur’, c’est-à-dire des couches supérieures. Le sentiment de ‘celui qui arrive’ est toujours mis en avant, rarement celui du natif. » (Christophe Guilluy – suite de considérations éparses sur l’immigration – Fractures françaises)

« D’après un sondage Ipsos, on découvre que seulement 11% des Français (dont beaucoup d’immigrés !) considèrent que l’immigration est positive pour le pays. C’est marrant, les journalistes sont 90% à penser le contraire. » (Christophe Guilluy)

« La ville mondialisée a besoin de catégories supérieures qualifiées et d’exploiter à la marge des catégories populaires immigrées, voilà tout … Les ‘key-workers’. » (Christophe Guilluy)

« Il y a une grande incohérence à se plaindre  de la montée des communautarismes quand on détruit toutes les conditions de l’intégration en ostracisant le groupe qui conditionne  le processus d’assimilation. » (Christophe Guilluy)

« La mise en avant des ‘minorités’ offre une caution ‘sociale’ à un modèle qui exclut la majorité des classes populaires … De l’antifascisme d’opérette à l’antiracisme, la nouvelle bourgeoisie dispose désormais d’un arsenal idéologique redoutable  contre des catégories devenues inutiles … L’instrumentalisation de l’immigré et des pauvres par la classe dominante , le show-biz et une partie du monde intellectuel apparaît désormais pour ce qu’elle est : une mise en scène indécente visant à offrir à la nouvelle bourgeoisie un vernis social au moment où elle abandonne le bien commun. » (Christophe Guilluy)

« La classe dominante sait parfaitement ce que donnerait un référendum sur les flux migratoires. Elle fait donc passer cette question politique et sociale pour une question exclusivement humanitaire … Que cette classe a d’ailleurs hystérisée en manipulant l’aspect racial. » (Christophe Guilluy) – Les classes populaires étant d’ailleurs bien plus humaines que ce gang de Tartuffes.

« Comme l’a montré le politologue américain Robert Putman, une forte immigration combinée à un fort taux de diversité ethnique et culturelle a pour effet de réduire la confiance dans les autres et aussi dans les institutions. » (Christophe Guilluy)

« Que s’est-il passé et pourquoi n’avons-nous rien vu venir ? Après 1989, les communistes et l’extrême-gauche ont eu peur de perdre leurs places chèrement acquises dans l’establishment universitaire et culturel. Le grand capital, lui, prenait conscience que l’élévation du niveau de vie avait créé une génération de ‘petits princes’ convaincus de leurs bons droits et imbus d’eux-mêmes. Le petit Français ne voulait plus nettoyer les toilettes et sa femme n’aspirait plus à garder les enfants d’une autre. Où allions-nous trouver les jardiniers, les maçons et les nounous ? La rencontre de deux angoisses existentielles a permis la conclusion d’un pacte diabolique sur le dos du peuple. Le new deal de la honte a permis de forger le progressisme, idéologie détestable qui aliène les consciences et affaiblit les volontés.Les communistes ont mis au pot commun ce qu’ils avaient de plus précieux: leurs réseaux et leur art raffiné de la mauvaise foi, de l’indignation sélective et de la subversion. Le grand capital n’a pas eu grand-chose à faire: il a mis la machine médiatique, qu’il tient par la pub, à la disposition de la pensée altermondialiste, écologiste et antisystème. Débarrassés de tout devoir d’autocritique, les communistes et autres activistes d’extrême-gauche ont fait ce qu’ils savent faire le mieux: obtenir l’hégémonie. Et ils l’ont obtenue ! … Rien de cela n’aurait été possible sans l’introduction de la figure christique du migrant. Il a servi d’alibi aux deux camps. A gauche et à l’extrême-gauche, le migrant a remplacé le peuple de souche, ce que les Américains appellent fort justement les ‘sons of the soil’. Plus personne ne veut plus entendre parler d’eux car leur liste d’exigences est interminable: des CHU tous les 100 km, des maternités tous les 50 km, des trains qui arrivent à l’heure, le remboursement de toutes sortes de médicaments hors de prix. Trop c’est trop ! C’est intenable ! On a trouvé dans le migrant le client idéal: il ne veut pas grand-chose car le simple fait de ne pas l’expulser l’emplit de bonheur. Il aspire bien sûr aux bienfaits de l’Etat-Providence mais il vient de zones de guerre ou de pays corrompus où n’importe quel hôpital français serait vu comme un hôtel cinq étoiles. C’est donc un client facile à satisfaire, dans un premier temps du moins. Le grand capital, lui, a enfin trouvé une solution à une de ses questions essentielles: qui va garder les enfants des grands patrons lorsque ceux-ci courront d’aéroport en aéroport ?  Qui va livrer les pizzas et se tuer à la tâche dans des processus de production de plus en plus absurdes? La réponse a été apportée par le migrant. » (Excuses – J’ai ‘perdu’ l’auteur de ce texte, Christophe Guilluy peut-être?)

« Les Kouachi, les Coulibaly étaient parfaitement intégrés, mais intégrés au rien, à la négation de tout élan historique et spirituel … Qu’avons-nous à exprimer de si important ? Quelle bonne nouvelle avons-nous à annoncer au monde ?… Les djihadistes commettent une vaste erreur stratégique : en provoquant des réactions indignées, ils ne réussissent qu’à ralentir l’islamisation douce de l’Europe qui s’opère du fait de notre double asthénie religieuse et spirituelle … Nous nous battrons spécialement pour ‘Charlie Hebdo’, journal hier moribond, et qui n’avait aucun esprit critique, puisque critiquer c’est discerner, et que ‘Charlie’ mettait dans le même sac les djihadistes, les rabbins, les flics, les catholiques, les Français moyens, mais nous en ferons justement l’emblème de la confusion et du néant qui nous anime. » (Fabrice Hadjadj) – Que propose la France, l’Occident ? Le vide, les valeurs de la république !  Euthanasie et mariage gay, dérision, ironie et moquerie…

« L’ennemi le plus redoutable des pauvres, c’est la masse des pauvres. » (Jean-Louis Harouel) – Ce que les dits pauvres, eux, ont parfaitement compris.

La submersion de l’Europe occidentale par l’immigration est pour les révolutionnaires européens mués en activistes des droits de l’homme le substitut de la ‘Révolution purificatrice’ (Pierre-André Taguieff). » (Jean-Luc Harouel) 

« La religion des droits de l’homme veut que l’autre reste entièrement chez lui en s’installant chez nous. Pour qu’il y soit parfaitement chez lui, il faut que nous cessions d’être nous. » (Jean-Luc Harouel)

« L’intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant ‘Mohammed’. » (Martin Hirsch) – Que quiconque appelle son enfant comme il veut, bien. Mais comment peut-on aimer et faire aimer un pays où un membre du gouvernement rejette ainsi le pays qu’il est supposé représenter ? Peu surprenant de la part d’un personnage réputé pour sa démagogie.

« La démocratie ne peut prospérer que dans une communauté relativement homogène. C’est une loi historique que plus une société est hétérogène, plus il faut un pouvoir fort pour y maintenir la paix civile. » (Roland Hureaux – évoquant Pierre Manent) – Ce que ne sauraient comprendre les excité(e)s réclamant immigration de masse sans limites et abdication de toute autorité.

« Ce que nous ne voulons pas, c’est que le capitalisme international aille chercher la main-d’œuvre sur les marchés où elle est le plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché français, et pour amener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont les plus bas. » (Jean Jaurès)

« Pour que le nouvel arrivant conserve son identité, il faut que les anciens occupants renoncent à la leur, ou n’en conservent que ce qui peut être partagé avec d’autres. » (Jacques Julliard)

« En suscitant une mobilité de la main d’œuvre et des flux migratoires massifs, il (le capitalisme libéral) a mis en place les conditions de heurts civilisationnels et de guerres de religion à l’échelle de continents entiers. C’est lui qui a  imposé un métissage accéléré … qui a dynamité la famille traditionnelle … Durant le quart de siècle écoulé, la bourgeoisie, mécontente du précédent, est en train de changer de prolétariat … Le nouveau prolétariat serait l’immigration. » (Jacques Julliard)

« Qui peut penser qu’un continent riche, dont la population est incapable de se reproduire et emploie toutes ses forces à se désarmer moralement et militairement, restera un continent vide ? Les sociétés européennes frappées d’interdit et de stupeur devant l’immigration qui les bouleverse de l’intérieur, et dont les conséquences à terme ont quelque chance d’être celles de la guerre … sanctionnant toute expression populaire de l’identité … pour substituer aux liens d’appartenance, de foi et d‘origine la règle et la loi … Où toutes les identités sont respectables, sauf l’identité française, néerlandaise, allemande ou portugaise. » (Hervé Juvin)

« L’écho de l’ouverture des frontières européennes est arrivé en Orient. Cet affichage public est une faute politique … Il constitue un appel d’air inédit dans l’histoire de l’humanité. » (Patrick Karam – plus les conséquences pour tout le monde, migrants et pays d’émigration inclus) – Mais les lamentations-imprécations du milieu politico-médiatique occidental des nantis ayant non pas seulement remplacé, mais condamné, toute forme de réflexion sur l’intérêt général…

« La globalisation a fait du monde un village, mais ce village vit sous une dictature : la dictature des comparaisons globales. Les gens ne comparent plus leurs vies avec celles de leur voisins : ils se comparent aux habitants les plus prospères de la planète … Pour un nombre grandissant de personnes, l’idée de changement est synonyme de changement de pays et non de changement de gouvernement. » (Ivan Krastev) 

« On ne peut s’intégrer à la désintégration. » (Pierre Legendre)

« Il est interdit de parler d’immigration. En démocratie, aucun sujet ne devrait être « tabou », mais il est de plus en plus clair que le système tend à l’oligarchie. Un, député, expliquait ces jours-ci à la télévision que le référendum d’initiative populaire (ou citoyenne) n’était pas souhaitable parce que le peuple risquait de réclamer le rétablissement de la peine de mort ou l’arrêt de l’immigration. Oui, et alors ? Depuis quand les représentants du peuple doivent-ils en limiter l’expression et en trahir la volonté ? C’est la démocratie représentative qui ne fonctionne plus ; elle est entre les mains d’une élite économique et culturelle qui a fait sécession du corps social et entend dicter à celui-ci sa conduite. Pour ce faire, outre une propagande digne de l’URSS, l’élite n’hésite pas à se montrer violente. » (Nicolas Lévine)

« L’assimilation n’est pas la répudiation de ses ancêtres, mais une greffe par laquelle on s’arrime à la collectivité que l’on a rejoint. Elle n’exige pas la disparition des différences … La diversité, antonyme parfait de l’assimilation. L’une demande à la minorité de s’adapter à la majorité, l’autre traite la majorité comme une minorité parmi d’autres, un peu moins égale que les autres puisqu’elle doit payer ses privilèges passés. La première encourage l’exhibition des identités particulières quand la seconde veut faire prévaloir les facteurs d’homogénéité. L’assimilation affirme que la République est une chance pour les nouveaux arrivants, l’idéologie de la diversité que ceux-ci sont une chance pour la France. » (Elisabeth Lévy) –  « L’assimilation est peut-être la seule forme d’hospitalité véritable. Elle conjure et panse la douleur de l’exil, le déracinement, par un nouvel enracinement. … Du moins du temps où la France s’aimait, s’estimait et en savait  les raisons … Si elle proclame la préséance de l’identité nationale sur les identités particulières, si elle détache l’individu de sa communauté première, elle n’exige pas l’oubli et le mépris des origines, elle en circonscrit seulement la pratique à l’espace privé … L’espace public, espace des apparences et de la vie en commun, est le lieu de la discrétion, noble vertu bien outragée à l’heure de la revendication véhémente et venimeuse de ‘visibilité’. » (Bérénice Levet) 

 « Plus on vit loin de l’immigration réelle, plus on célèbre les vertus de l’immigration formelle … L’équation ‘critique de l’immigration = haine des étrangers ‘ fait simplement partie de l’arsenal destiné à imposer silence. » (Elisabeth Lévy)

« Quel sens peut avoir une hospitalité si radicale qu’elle exige que l’on détruise portes et fenêtres de la demeure où l’on prétend accueillir ? » (Elisabeth Lévy) – Sur le piétinement par nos prétendues élites de nos propres valeurs et racines, lâcheté méprisable et même inefficace, puisque même les immigrés, bénéficiaires théoriques, nous méprisent, là à juste titre.

Explication de ce nouveau terme de phobie : « Il est exclu d’entendre et de laisser passer un discours sur l’immigration qui ne soit pas exclusivement enthousiaste. En même temps, il devient difficile d’ignorer celui qui circule ‘en bas’, chez les vrais gens comme disait l’autre.  L’invention de la ‘phobie’ répond à cette équation. C’est l’excuse pour les ploucs. Ils sont méchants parce qu’ils sont malades. Tout leur fait peur, surtout le changement ; voilà ils sont ‘néophobes’. Le peuple est malade, pas irrémédiablement mauvais : on le soignera. Et si la pédagogie ne suffit pas, on usera de la loi. » (Elisabeth Lévy) – Après avoir dûment bâillonné quelques vilains leaders, eux irrémédiablement méchants.

« Cette immigration … porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et se fait avec l’habituelle complicité des ‘gentils’ de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance. » (Bernard Lugan) – Deux remarques : L’utilisation par le grand capital des stupides militants gauchistes et de leurs dirigeants, ainsi que des égoïstes biens-pensants cathos encore plus infantiles est une telle constante depuis bientôt un siècle qu’elle n’a besoin que d’être rappelée. Plus intéressant est le fait que ceux qu’on appelle, depuis peu, les migrants (par bateaux entiers) font partie d’une élite relative (audacieuse, prenant des risques, capables de payer un passage fort cher … et de le préparer…), d’ailleurs, il s’agit majoritairement d’hommes dans la force de l’âge.

« On a trop souvent tendance à oublier qu’un immigré est d’abord un émigré … Il a besoin qu’on lui dise par les mots, les attitudes, les décisions politiques : ‘Vous pourrez devenir l’un des nôtres, pleinement sans cesser d’être vous-même’.  » (Amin Maalouf)

« Avant de devenir un immigré, on est un émigré. Avant d’arriver dans un pays, on a dû en quitter un autre … laisser des attaches, des regrets, des rejets mêmes … Sentiment de culpabilité. »(Amin Maalouf)

« L’arrivée de réfugiés est une opportunité économique. Et tant pis si la mesure n’est pas populaire. » (Emmanuel Macron) – Voici qui est clair !

« La préservation, sans parler de l’amélioration, d’une communauté politique est incompatible avec sa transformation durable en salle des urgences. «  (Pierre Manent)

« Oui, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes …La cote d’alerte est atteinte … Dans la crise actuelle, elle constitue pour les patrons et le gouvernement un moyen d’aggraver le chômage, les bas salaires, les mauvaises conditions de travail, la répression contre tous les travailleurs, aussi bien immigrés que français. C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage … Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. » (Georges Marchais – lettre ouverte de janvier 81 au recteur de la mosquée de Paris) – Encore était-ce avant les vagues de migrants. C’était du temps où le parti communiste n’était pas qu’à la recherche de places juteuses et se préoccupait d’abord des travailleurs, avant les droits des féministes, des antiracistes et de toutes les minorités abracadabrantes. Mais Georges Marchais, s’il n’était pas ouvertement traité de fasciste, faisait certainement le jeu de Le Pen, suivant l’expression officielle. « L’immigration vise à détruire la classe ouvrière en tant que force organisée. » (Francis Cousin) – « Les immigationnistes d’extrême gauche sont les meilleurs alliés du grand capital.» (Pierre le Vigan) – Ce pourquoi on leur laisse toute liberté, en plus des subventions.

« L’immigration est devenue un ‘enjeu total’. Il ne s’agit pas, dans l’esprit de nombreux citoyens, d’une question isolée des enjeux économiques, sociaux et culturels, mais d’un sujet qui synthétise un rapport au monde » (Jérôme Sainte-Marie)

« Le système de traitement des demandes d’asile explose parce qu’il a été conçu et organisé pour des demandeurs d’asile politique au sens fort et pas pour des victimes de pénurie, de sous-développement économique ou des réfugiés de guerre par centaines de milliers. » (Yves Michaud) – Question ; quel est en France le système qui n’explose pas ?

« Les mouvements migratoires contemporains ne sont que la simple transposition à l’échelle planétaire de cet exode rural permanent sans lequel le capitalisme cesserait bientôt de fonctionner. » (Jean-Claude Michéa – Le complexe d’Orphée)

« La mise en concurrence systématique des travailleurs entre eux (immigration, ‘travailleurs détachés’…) a toujours constitué l’arme la plus efficace dont disposaient les capitalistes …  Marx l’avait déjà établi dans ‘Le Capital’ en étudiant le rôle décisif de ‘l’armée industrielle de réserve’, le maintien d’une immigration permanente (et si possible clandestine), est devenue, avec la mondialisation, une véritable question de vie ou de mort (pour le capital) … Sur ce sujet, pour lui crucial, le Medef sait qu’il pourra toujours compter sur le soutien indéfectible du brave Besancenot et de toutes ces ligues de vertu ‘antiracistes et citoyennes’ dont la lecture de Marx n’a jamais été la tasse de thé. » (Jean-Claude Michéa) – Le capitalisme a toujours été affamé de main d’œuvre : l’expulsion et même la liquidation des paysans pauvres en Angleterre par le système des enclosures (véritable hold up sur la terre faisant entrer celle-ci dans la sphère de la marchandise, processus qui avait éveillé le jeune Marx), la traite des Noirs, puis la guerre de Sécession afin de les transférer des plantations du sud aux usines du nord, toujours et partout les exodes ruraux, les mouvements migratoires contemporains…

« L’immigration massive et continue que le capitalisme international a mis en œuvre depuis trois décennies (avec l’aide des gauchistes et bien-pensants majoritairement stupides, minoritairement corrompus) … Le transvasement intercontinental de peuples fort éloignés les uns des autres n’a plus rien de ce que le discours immigrationniste appelle une ‘chance’. » (Richard Millet)

« La fonction économique de l’immigration actuelle en Europe n’est plus de maximiser les profits … mais plutôt de mettre en place une armée de réserve adéquate à la mondialisation … Ce qui passe par la tentative de créer une mauvaise conscience des prolétaires européens à l’égard des immigrés. » (Flora Montcorbier) – D’où l’obsession de créer du racisme en prétendant le combattre.

« Quoi de mieux qu’une société en désintégration sans cesse accélérée  pour y intégrer des populations elles-mêmes désintégrées désespérément ? Et quoi de plus efficace, pour accélérer encore cette désintégration, que de faire régner sur l’Histoire la culpabilité ? » (Philippe Muray) – Bon plan ? 

« L’Europe est en train de se suicider. Du moins ses dirigeants en ont-ils décidé ainsi … Au rythme auquel elle change, l’Europe ne pourra plus ressembler à ce qu’elle était il y a juste quelques décennies … Faut-il faire de l’Europe le seul endroit qui appartienne à tout le monde … Le monde afflue en Europe au moment où celle-ci a perdu son identité et son cap … En faisant venir des gens d’autres pays, on fait venir des problèmes d’autres pays, et peut-être de nouveaux problèmes … Un continent qui fait venir les peuples du monde entier fait également venir les problèmes du monde entier … L’arrivée de millions de gens d’horizons culturels divers … dans une culture repentante, moribonde et comme frappée de convulsions ne peut provoquer qu’un désastre … Respect, tolérance, diversité ne pourront en aucun cas créer le ciment nécessaire à la survie d’une société … Dans certains quartiers londoniens, il n’y a plus assez de Britanniques pour ‘diversifier la diversité’ … Une majorité, parfois la plupart, des gens qui arrivent viennent sans papiers car ne pas être identifié présente des avantages (âge, etc.) … Le moyen qu’on trouva de créer une véritable égalité entre culture du pays d’accueil et culture importée consista à  dénigrer la première … Seuls les européens modernes sont heureux de s’autoflageller, au milieu d’un marché international de sadiques … Nous ressemblons à des gens qui ont perdu tout désir d’inspirer les autres parce que nous n’avons rien d’inspirant. » (Douglas Murray)

« A chaque fois que les médias rapportent ce genre d’événements, ils disent que les migrants ont été secourus ou ‘sauvés’ en Méditerranée. En réalité, la plupart des bateaux européens longeaient la côte nord-africaine et récupéraient les migrants dans des embarcations qui venaient d’être mises à l’eau. » (Douglas Murray) – Si les médias ne peuvent plus mentir systématiquement, où allons-nous ?

« Tandis que les libéraux des démocraties d’Europe occidentale envisageaient les détails les plus labyrinthiques des droits des femmes et des homosexuels, ils continuaient à défendre la venue de millions de gens qui, eux, ne comprenaient même pas qu’on ait pu un jour parler de droits des femmes ou de droits des homosexuels. » (Douglas Murray)  – Le père Ubu à l’œuvre.

« Les peuples à qui on fait du bien nous détestent et n’ont plus qu’une idée en tête : nous anéantir. » (Nietzsche) –  Il en est de même des individus, surtout s’ils nous sont proches. Ils ne manqueront jamais de se venger du bien que nous leur avons fait. » (Roland Jaccard) – « Comme nous nous affectionnons de plus en plus aux personnes à qui nous faisons du bien, de même nous haïssons violemment ceux que nous avons beaucoup offensés. » (La Bruyère)  – ou encore Tacite : « Le propre de la nature humaine est de haïr celui qu’on a lésé. » – Les peuples ne se conduisent pas différemment des individus.

« Ce n’est pas l’afflux des migrants qui tue l’Europe judéo-chrétienne, mais c’est parce que l’Europe judéo-chrétienne est morte que les afflux de migrants ont lieu … Les remplacements de civilisation s’effectuent parce que celle qui laisse la place est déjà morte. » (Michel Onfray) – Tuée par notre lâcheté.

« Les élites voient dans l’immigration un moyen de faire entrer le monde chez soi et, par-là, d’être touristes chez elles. » (Laurent Ottavi)

 « L’érosion de la catholicité a participé d’une formidable mutation de civilisation, car cette religion était un puissant facteur de cohésion et d’intégration, notamment pour les immigrés venus du monde latin et slave, mais aussi africain. » (Paul-François Paoli) – Nos élites modernes comptent peut-être sur les fameuses valeurs républicaines et sur l’Islam pour remplacer la catholicité dans ce rôle.

« Où sont les Européens qui sont devenus africains en vivant en Afrique ? Nous serions, nous, Gaulois et nous seuls, voués à générer du semblable ? Cette unilatéralité ne serait-elle pas liée à l’idée que nous nous sommes faits de nous comme panacée de l’humanité … Surestimation … Notre assimilationnisme n’est-il pas la forme pseudo humaniste qu’a prise notre prétention à la supériorité ? » (Paul-François Paoli)

« N’est-ce pas parce que cette nouvelle bourgeoisie éprouve un mépris quasiment ontologique pour les classes populaires que les immigrés lui paraissent sympathiques ? » (Paul-François Paoli)

« Les traités européens garantissent aux nouveaux venus le droit de rester eux-mêmes en s’installant chez les autres. » (Natacha Polony et le comité Orwell) – Et pas seulement les traités européens. Qu’en est-il des autres chez lesquels on s’installe ?

« Le véritable exil ce n’est pas d’habiter loin de son pays, c’est d’y vivre et de ne rien retrouver de ce qui le faisait aimer. » (selon Edgar Quinet) – Ce qui exprime parfaitement la souffrance de beaucoup de Français. 

« Accueillir toute la misère du monde chez Anne Sinclair. » (Renaud, le chanteur – cité par Paul-François Paoli) – Ou chez tous ces bien-pensants larmoyants bien au chaud.

« Les progrès d’une représentation de la diversité favorisent, en retour, une plus grande visibilité de l’immigration. » (Dominique Reynié)

« ‘Migrant’, le mot magique … Le migrant n’est ni un immigré ni un émigré. Venu de nulle part, il ne va nulle part. Ce mot interdit de s’interroger sur l’origine et les motivations de l’arrivant, en même temps qu’il rassure l’accueillant forcé en le persuadant que cette installation n’est pas définitive. Nouveau nomade, le migrant repartira comme il est venu ; il n’a pas vocation à rester … Comme le mot ‘migrant’, la notion de ’crise migratoire’ résorbe sa propre connotation anxiogène dans ‘idée qu’elle exprime en même temps : celle d’un phénomène temporaire qui, à l’image du migrant, passera. » (Ingrid Riocreux)

« Jamais l’infantilisme n’est apparu plus distinctement que lors de cet engouement sentimental pour une invasion migratoire … Ces bras et ces cerveaux ne sont vus par le patronat allemand comme par Bruxelles, que comme des salariés bon marché, dynamiques, courageux et en bonne santé physique. Ils répondent exactement aux attentes de l’idéologie migratoire développée par l’UE. » (Ivan Rioufol)

« Un Etat est menacé dans son être même quand la part d’éléments étrangers qu’il peut assimiler est trop forte. » (Paul Rousset – historien)   

« L’assimilation des immigrés ne se fait pas régulièrement, contrairement aux illusions de ‘melting pot’ et aux croyances dans la toute-puissance de l’éducation. Elle s’opère dans des convulsions … Les immigrés trop nombreux, imposent, comme malgré eux, leurs manières de vivre, choquantes pour les autochtones. Ou ils refusent consciemment de se laisser assimiler, en prétendant assimiler à leur tour la population accueillante, découragée et endoctrinée. » (Raymond Ruyer)

« Dans toutes nos démocraties, on s’est trop préoccupé de l’identité de celui qui arrivait et pas assez de l’identité du pays qui l’accueillait. » (Nicolas Sarkozy)

« L’Europe submergée – du Sud au Nord, dans 30 ans. » (Alfred Sauvy – Titre d’un livre) –   Bien vu, écrit en 1985, il y a justement quelques 30 ans.

« Puisqu’on donne beaucoup, on ne peut pas donner à beaucoup. » (Paul Scheffer – Professeur néerlandais) – Mais si, mais si … On peut faire n’importe quoi. On verra bien après.

 « Nous confondons deux choses : les droits du citoyen, attachés par définition à un territoire, et les droits de l’homme qui ne connaissent pas de frontières. » (Paul Scheffer – professeur néerlandais)

 « S’il n’y a plus de communauté nationale, la porte doit être ouverte sans restriction à ceux qui désirent s’y installer. La France n’est plus une nation, mais une simple expression géographique. » (Jean Sévillia)

« ‘On n’intégrera jamais des gens qui n’aiment pas la France dans une France qui ne s’aime pas’. Pour franciser les immigrés, il faudra donc refranciser les Français. » (Jean Sévillia – citant Alain Finkielkraut)

« ONG : le business du cœur. » (Erwan Seznec)

« Le ‘buoniste’ refuse de prendre des mesures radicales … L’exemple le plus flagrant de cette ligne de conduite est apporté, dans presque tous les pays européens, par le comportement catastrophiquement nonchalant et soumis qui a été adopté envers l’immigration clandestine, au mépris de l’alerte lancée par les citoyens à ce propos. » (Raffaele Simone) – Le buonisme, terme sarcastique italien s’applique à l’attitude présente de la gauche : A quoi bon, Laissons faire, tout s’arrangera bien, dormons tranquilles…

« Tout pays qui essaierait de maintenir l’Etat providence courrait à la faillite parce qu’il serait confronté à une émigration des plus chanceux (des plus courageux comme des plus retors), qui sont censés être les payeurs, et à une immigration des malchanceux (ou des mieux informés) qui sont censés être les bénéficiaires du système. » (Hans Werner Sinn) – C’est parce que ce doit être évident que personne n’en parle, ou parce que c’est interdit ?

« Ce sont les gens énergiques, mieux formés, les ambitieux, qui tentent leur chance dans le pays de leur choix et prennent un risque en conséquence ; les pauvres, les paresseux, les faibles et les handicapés restent au pays … D’un autre côté on dit que ceux dont la situation n’est pas mauvaise chez eux ont le moins tendance à émigrer … Ce seraient donc les éléments instables, les ratés, qui seraient le plus tentés de partir, ou en tout cas les gens incapables d’affronter la dure concurrence sur le marché du travail dans leur pays. » (Mayo-Smith, économiste américain) – Les deux aspects doivent être vrais. L’auteur oublie cependant un aspect important qui renforce la deuxième explication ou justification : l’attrait qui paraît mirifique des allocations consentis aux immigrés par certains pays (voir des affiches parfaitement explicatives dans certaines localités ou aéroports africains). Ce qui est certain c’est que les émigrants ne représentent jamais un échantillon de la totalité de la population locale.

« Pourquoi respecteraient-ils des gens qui ne se respectent pas eux-mêmes (ni leur pays, ni leurs valeurs) ? Des gens qui jouent systématiquement contre leur camp ? » (Alain Soral) – Et pourtant beaucoup de nouveaux venus nous respectent, au moins nous respectaient et toujours au moins dans un premier temps. 

« Le droit de vivre en France ne fait pas partie des droits de l’homme. C’est au peuple français de décider souverainement (dans le respect du droit international et des règles européennes, spécialement concernant le droit d’asile).  » (André Comte-Sponville)

« Il est répréhensible, sans aucune restriction, de s’en prendre aux étrangers – il est répréhensible de laisser entrer, sans souci du lendemain, des hordes de gens qu’on ne peut loger et que l’on ne peut accueillir. » (Botho Strauss) – S’il fallait que les belles âmes se préoccupent d’intendance, où irait-on ? Ce souci est bon pour le populo, pas pour les bobos.

« Enfin un refuge, enfin un asile, enfin un lieu de repos. Il est une terre humaine à l’homme ?  L’île-de-France est celle-là, dans l’immense océan de la bestialité.  La France doit être sacrée à toutes les infortunes qu’elle recueille. En retour, il faut que les infortunés se sentent quelques devoirs envers ceux qui les sauvent … Au moins qu’ils connaissent une obligation : celle de se pliera  aux lois de leur nouvelle demeure … La première loi qu’un peu d’âme devrait leur imposer est le devoir de se taire … S’ils avaient le moindre tact, devraient-ils sentir l’indiscrétion de prendre parti … dans les querelles de ceux qui les tolèrent. Loin de là, ils ont l’impudence de s’en mêler. Non contents d’avoir un avis, ils prétendent l’imposer. Il n’y a pas de trahison ou de jeu dangereux contre la nation que d’abord ils ne soutiennent. Ils ne vivent ici que par la grâce de l’amitié qu’on leur prête, et ils y agissent en constants ennemis. Non seulement ils ont une opinion, ils la déclarent dans la rue, ils la font retentir de leur tumulte et de leurs menaces. Ils ne sont pas en France pour la défendre avec eux-mêmes, mais pour l’abaisser et la compromettre. On les entend maudire l’ordre qui les protège, et l’insulter dans leurs jargons impurs, où le français même a la nausée de passer par leurs lèvres. » (André Suarès – pourtant un rebelle insoupçonnable de rigueur droitière – pamphlétaire féroce contre le fascisme dans Vues d’Europe d’où est tiré cet extrait – Excessif en tout jusqu’à l’injustice et l’insulte  – On n’oserait plus, et d’ailleurs ne pourrait plus, écrire ainsi sur les immigrés) – Mais comparons.

« Le regroupement familial est la première cause de l’échec de l’intégration des immigrés … Nous voyons bien des jeunes hommes peiner pendant des années à s’intégrer dans notre pays et, soudain, à l’arrivée d’une épouse, souvent une cousine germaine, ils disparaissent, rattrapés par la puissance familiale. Aucun effort réel ne sera fait vis-à-vis de cette femme, dont nous savons cependant qu’elle assurera l’éducation des enfants. » (Ayyam Sureau)

« Les personnes qui quittent des pays de dictature ont le sentiment qu’il ne sert plus à rien de se battre chez eux, qu’il faut aller là où le droit se trouve, en Europe, au Canada et aux Etats-Unis. » (Ayyam Sureau) – Ce qui n’empêcherait pas certains d’y retourner en vacances comme en témoigne un article du journal allemand Bild qui sera certainement peu repris

« Emigrer, c’est changer de généalogie. » (Malika Sorel-Sutter)

« L’assimilation se joue sur le registre moral et affectif … C’est ce que nos élites ont réussi à rendre impossible. Elles ont continuellement dévalorisé la France et les Français de souche aux yeux des migrants et de leurs descendants, imputant toute nouvelle difficulté à la société française … Nos décideurs ont tout fait pour pour ôter tout attrait à l’assimilation, en même temps qu’ils accordaient une prime à tous ceux qui se retrouvaient estampillés ‘membres d’une minorité’ ou membres de la ‘diversité’ …Glorifiant tout ce qui n’est pas français, dénigrant et méprisant tout ce qui l’est … Nos élites vivent à l’heure de la préférence étrangère. » (Malika Sorel-Sutter)

« Tôt ou tard, les différentes populations qui évoluent désormais en France entreront dans un conflit de légitimité territoriale. » (Malika Sorel-Sutter) – En clair, locaux attendez-vous à être virés, et plutôt demain qu’après-demain. Tel est l’objectif de la mondialisation et de l’Europe de Bruxelles aux ordres.

 « Nous ne sommes plus confrontés à un phénomène migratoire classique, mais à des phénomènes de diasporas. Les migrants n’ont plus besoin de se plier aux us et coutumes des Français. L’État lui-même a joué un rôle majeur dans la dégradation de l’insertion et de l’intégration. » (Malika Sorel-Sutterl) 

« Il ne faut pas sous-estimer la responsabilité de la hiérarchie de l’Eglise, qui ne rate pas une occasion de culpabiliser ses ouailles et de leur faire encore plus courber l‘échine … L’ingérence continue et orientée des responsables de l’Eglise dans le débat sur l’accueil des migrants … Assister impuissants à la transformation de l’Europe en Liban, en Balkans ou encore en Syrie, avec les conséquences que l’on sait ? Est-ce cela qu’on appelle la charité chrétienne : donner pour se ménager une place au Paradis en se lavant les mains des conséquences ici-bas ? … Aujourd’hui, tout comme hier … et sans en avoir nécessairement pleine conscience, la hiérarchie de l’Eglise se retrouve du côté des puissants. » (Malika Sorel-Sutter) – Jadis, dans ses premiers temps, tout en ne renonçant pas à sa mission universelle, l’Eglise savait comprendre, se préoccuper , protéger, les populations locales.

« Un cliché fataliste tient lieu de pensée politique : ‘On n’empêchera pas les gens de venir’ (surtout quand on sait les attraits matériels de notre beau pays) … L’immigration, objet d’un ‘droit de’ (droit-liberté), devient l’objet d’un ‘droit à’ (droit-créance) qui ne saurait être limité … Le droit d’émigrer dans un pays de son choix, sans restriction, s’inscrit sur la liste des droits de l’homme élargie. » (Pierre-André Taguieff)

« Il faut savoir ce qui est inutile pour connaître ce qui est utile … Ce qui est utile à l’homme c’est un endroit où poser ses pieds. » (Tchouang Tseu)

« En renonçant à présenter l’adhésion à la culture française comme l’objectif assigné aux enfants d’immigrés, en ne posant pas clairement le mode de vie français comme légitime sur le territoire national, on ne rend pas service aux immigrés : on leur cache les règles du jeu réelles de la société et on les empêche d’y être pleinement acceptés. »(Emmanuel Todd)

« Le petit bourgeois n’a plus d’existence idéologique en soi, dans notre monde de moi fatigués, ce qui lui reste d’identité est négatif : il n’aspire plus qu’à être le contraire d’un lépéniste. Le lepéniste rejette les migrants, le petit bourgeois les accueillera donc à bras ouverts. » (Emmanuel Todd)

« On ne peut pas, dit en substance Lévi-Strauss,  vouloir à la fois la diversité des cultures et la familiarité avec des cultures autres que la nôtre ; car la familiarité est le premier pas vers la disparition de cette diversité … Mieux vaut l’enracinement que le déracinement. » (Tzvetan Todorov) – Schéma qu’ont fort bien intégré les technocrates européens et les politiciens français dont l’objectif est de faire disparaître les cultures nationales et française entre autres.

« Pour la gauche progressiste, idéologique … il y a une gêne considérable à envisager comme prioritaire le droit des femmes (sur la question du foulard). Tout Français issu de l’immigration, surtout s’il est originaire des anciennes colonies françaises, est un opprimé, donc un innocent. Il a été victime de l’impérialisme et du colonialisme, aujourd’hui il est victime de l’oppression sociale et du racisme. Il est la figure archétypale de la victime. » (Valérie Toranian)

« Avoir un discours positif sur l’immigration est en soi un brevet de moralité. Avoir l’air de privilégier l’autre à soi-même … Et pourtant, qu’y a-t-il de glorieux à compter sur les autres pour régler ses problèmes ? … Des immigrants pour avoir les enfants que nous ne faisons plus, pour exercer les professions dont nous ne voulons plus … Quand on délègue son destin à d’autres on ne peut guère s’attendre à en conserver la maîtrise. » (Michèle Tribalat) – A compter sur les autres pour payer ses retraites ?

« Nous n’offrons plus aux yeux des autres, un modèle suffisamment enviable pour qu’ils fassent l’effort d’adapter leurs modes de vie … ‘Il faudrait que l’insertion dans la société … rende au peuple une pleine croyance dans les valeurs de la nation’ (Gilles Kepel) … Pas seulement parce que nous ne valorisons pas nous-mêmes nos modes de vie et les dénigrons, mais aussi parce qu’ils (les musulmans) ne les trouvent pas très attrayants … Une société sécularisée où la religion et la famille n’ont pas la place qu’ils leur attribuent. » (Michèle Tribalat) – Réquisitoire bien modéré. Qui a envie d’une société où les prétendues élites, les média, les autorités traînent dans la boue tout ce qui est respectable, crachent sur le peuple, détruisent toute raisons de vivre ? Quand les jeunes Français n’aspirent qu’à quitter ce pays, comment demander à des étrangers de l’aimer ?

« Si les personnes d’origine étrangère ont une identité si précieuse qu’il faille se mobiliser pour la préserver, pourquoi n’en irait-il pas de même pour les natifs au carré ? » (Michèle Tribalat) – Soit pour les Français de souche si méprisés ?

« La réalité, la mise en évidence des faits ne comptent guère. Il faut avant tout se positionner, donner des gages, montrer que l’on pense du côté du bien … Il faut vanter les mérites de l’immigration, se féliciter de ses apports multiples, de l’enrichissement qu’elle suscite … Soit présenter sous un jour favorable des faits qui dérangent, soit les dissimuler, soit incriminer le porteur de mauvaises nouvelles (l’antiracisme est là pour ça) … L’immigration est sacralisée au point que le désaccord ne peut exister et être débattu … Ce n’est pas l’immigration qu’il faut adapter au monde tel qu’il est, mais c’est ce dernier qu’il faut faire évoluer … Les effets sociaux, spirituels et politiques de l’immigration sont considérables et durables, alors que ses effets économiques sont faibles et transitoires … Celle qui est arrivée en France a été progressivement déconnectée des flux de main d’œuvre, dès fin 1970 les liens familiaux sont devenus le principal vecteur de l’immigration légale … Trop souvent, dans ce débat, on convoque ou récuse les intérêts, selon qu’ils vont dans le sens ou non du nouveau progressisme transnational … ‘L’immigrationnisme ou la dernière utopie des bien-pensants’ (Pierre-André Taguieff), même si Taguieff ne prend pas en compte les intérêts de classe des promoteurs et des croyants à ce nouveau progressisme … ‘Il est plus pertinent de présenter le débat sur l’immigration comme une lutte entre les perdants et les gagnants, l’immigration modifie la répartition du gâteau économique … d’où certains sont favorables à une forte immigration quand d’autres cherchent à la réduire ou à l’arrêter … Une immigration peu qualifiée contribue à l’accroissement des inégalités de revenus … Creusement des inégalités salariales en réduisant les revenus des natifs les moins éduqués et en améliorant ceux des plus diplômés, au moins via le prix des biens et services bénéficiant aux classes supérieures fournis par les travailleurs peu qualifiés rendus moins onéreux … En bref, le débat sur l’immigration (aux US, puisqu’en France il ne peut y avoir débat) est une lutte serrée entre les gagnants et les perdants’ (George J. Borjas, chercheur américain) … Certains, les natifs du bas de l’échelle qui subissent la plus forte concurrence des immigrants, perdent (salaires, chômage…), d’autres gagnent (salaires, rémunération du capital, consommation de biens et services bon marché) … Préférence des employeurs pour les immigrants nouvellement arrivés (plus souples que les natifs ou même que les immigrés déjà là) … La gestion des médecins étrangers renforce l’idée de ‘numerus clausus’, puisque l’immigration est là pour procéder aux ajustements nécessaires et réduit l’incitation à la formation, d’où l’absence de remise en question de nos structures (le médecin enlevé à l’Afrique ira en hôpital à Paris ou Lyon, pas au fond du Cantal !) … Quant aux associations, leur noble action (auprès des immigrés) ne saurait constituer, en soi, une légitimation de leur point de vue (quand il ne s’agit pas pour certains soi-disant bénévoles de simple égoïsme bourgeois dans la défense de leurs intérêts de classe sous couvert, pire hypocrisie, d’une image de soi valorisante) … ‘L’immigration’ comme grand tout indifférencié, cela n’existe pas … il n’y a pas d’effet automatique … tout dépend de ses caractéristiques, du pays d’installation, de la période. » (Michèle Tribalat – considérations éparses sur l’immigration – Les yeux grands fermés, l’immigration en France)

« Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge contre le crime visant au remplacement de nos populations. » (Dominique Venner)   

« Quand le Maghreb cesse d’être la frontière africaine de l’Europe, c’est l’Europe qui devient la frontière septentrionale de l’Afrique. » (d’après Dominique Venner) – Ce que cet imbécile agité  de Sarkozy tenu en laisse par Bernard Henri-Lévy n’a pas compris quand il accepta, soumis, de détruire la Libye.

« Pour s’intégrer à des gens qui nient avoir quelque chose de spécifique comme culture et civilisation il faudrait être masochiste. Les immigrés ne le sont pas. » (Pierre le Vigan) – Des gens qui se méprisent eux-mêmes, qui se frappent la poitrine et pleurnichent sur les méfaits commis par leurs géniteurs…

« Pourquoi l’Europe serait-elle le seul continent qui n’aurait pas vocation à rester peuplé de ses natifs ? » (Pierre le Vigan)

« Nous sommes en pleine contradiction. Nous avons eu l’indépendance de l’Algérie (notamment pour ne pas nous faire submerger par l’évolution démographique), mais nous avons aussi  une immigration de masse en provenance de ce pays. » (Pierre le Vigan)

« Il faut aimer son lointain comme soi-même … L’illusion que le rapprochement exagéré des populations ne va pas amener des conflits mais l’amour. » (Paul Virilio) – Discours de dominant bien abrité. C’était déjà si difficile d’essayer d’aimer son prochain comme soi-même !

« Si l’événement majeur … c’est la croissance démographique des siècles derniers (1,5 milliard d’individus en 1900 et 6 milliards en l’an 2000) couplée à l’essor des transmissions et du transport, c’est demain un milliard de déplacés, de déportés de tous bords qu’il faudra envisager de reloger et ceci, en moins d’un demi-siècle, ce qui semble impossible à réaliser … à moins d’en revenir aux campements, à la précarité des ‘cités de transit’ … le milliard de réfugiés en déshérence de l’an 2050. » (Paul Virilio) – Et encore ne pouvait-on à peine envisager il y a quelques dix ans les dizaines, centaines de millions de réfugiés dus aux conflits ethno-religieux (merci les Etats-Unis) et les réfugiés climatiques (merci la croissance économique !) – N’’y pensons pas plus que nos politiciens. L’important ce sont les élections primaires.

« Il  y a juste un problème d’accueil des immigrés, que la France se doit de régler pour répondre à sa vocation spécifique de ‘société d’intégration’ … On dira que l’axe organisateur de l’immigration s’est déplacé d’une offre de travail à une offre de droits … ‘Être raciste, c’est ne pas être immigrationiste’ (équation établie par S. O. S racisme), ce qui, selon Claude Lévi-Strauss ne permet plus de distinguer le racisme de ce qui ne l’est pas … Antiracisme de nouvelle génération. » (Paul Yonnet)

« Le droit du sol est né à une époque où les avions n’existaient pas et où les frontières étaient tenues. Les étrangers acceptaient les contraintes de l’assimilation ou rentraient chez eux. Il n’y avait pas 7 milliards d’hommes sur la planète qui rêvaient de vivre en Europe. » (Eric Zemmour)

« La remise en cause idéologique des frontières avait débuté dés les années 1970 à l’extrême gauche. Celle-ci exaltait les ‘citoyens du monde’ (il y a  encore de jeunes stupides fils et filles de riches pour se qualifier ainsi) et faisait l’éloge du ‘nomadisme’, opposé aux minables sédentaires petits bourgeois (c’est-à-dire issus du peuple). Cette diabolisation des frontières pour les hommes prépara le terrain dans l’opinion à son abolition pour les marchandises et les capitaux. L’immigration a toujours permis au patronat depuis l’aube du capitalisme de faire pression à la baisse sur les salaires des ouvriers ‘indigènes’ (‘l’armée de réserve’ du capitalisme, selon Marx). Face à la baisse tendancielle du taux de profit (Marx), dés la fin des années 60, le capitalisme passa la vitesse supérieure : les immigrés des anciennes colonies ne suffirent plus ; les femmes entrées massivement dans le salariat des services non plus ; on inventa donc l’immigration permanente à flux tendu (plus les délocalisations pour tirer parti des indiens, chinois) … Et le patronat acheva la destruction de la classe ouvrière française par le regroupement familial. » (Eric Zemmour – simplifié)

« Le ‘sans-papier’ … était aussi le retour de la figure christique, pauvre étranger persécuté, venu sauver malgré lui une société français qui, décadente et corrompue, avait beaucoup péché … Une de ces magnifiques ‘idées chrétiennes devenues folles’ annoncées par Chesterton. … Le retour du bon sauvage de Rousseau … le prolétaire de la geste marxiste … l’incarnation emblématique de l’alliance objective entre le MEDEF et la LCR, entre les libéraux et les libertaires, entre l’univers patronal et le monde associatif, entre le costume trois-pièces et la blouson-pataugas. » (Eric Zemmour) – Il est bien évident que l’intéressé, si je peux dire, n’en demande pas tant. Dans les églises qu’il occupe parfois, il voit défiler du beau monde, acteurs et actrices, partie de la jet-set… Peut-être se demande-t-il pourquoi ces grandes âmes ne le logent pas dans leurs petits F3 en banlieue ou leur cabanon de vacances perdu quelque part ?

« On ne reviendra pas en arrière … On ne  reviendra pas à l’assimilation, et c’est pour cela qu’on n’intègre plus et qu’on ira vers l’affrontement des communautés. » (Eric Zemmour)

« Il est paradoxal, mais évident, que la société française des années 1950, encore imprégnée de catholicisme et de patriarcat ; aurait moins scandalisé et plus facilement intégré les populations de culture islamique. » (Eric Zemmour)

« Ils espèrent essentiellement profiter de ce que l’Etat providence occidental offre de meilleur, tout en conservant leur mode de vie spécifique qui est, en tout cas pour certains de ses aspects cruciaux, incompatible avec les fondements idéologiques de l’Etat occidental … Combien d’entre eux désirent réellement être intégrés ? » (Slavoj Zizek) – Et on ne saurait le leur reprocher sérieusement.

« Pour pouvoir accueillir celui qui vient de loin … encore faut-il avoir un chez soi : un lieu stable, délimité, préservé de la violence du monde extérieur. La neutralité favorisée par l’économie globalisée, puissance d’agitation informe qui ne connaît que les grandes surfaces et les halls d’aéroport n’est guère plus accueillante qu’un terrain vague. » (ouvrage collectif des Veilleurs : Nos limites)

« L’immigrationnisme ne se repent pas de ses erreurs, il oublie seulement d’en parler. » (?)

« Moins l’Européen  a de chances d’être concrètement en contact avec les migrants, plus il les accepte. » (?)

« L’assimilation suppose que les nouveaux venus restent fortement minoritaires pour que l’adoption des mœurs des autochtones leur apparaisse comme la condition de leur intégration. » ( ?) – Sinon, comme on le voit dans certaines de nos banlieues, c’est aux quelques rares autochtones restant à se plier aux mœurs des nouveaux venus.

« La simple distinction entre demandeurs d’asile et réfugiés économiques leur paraît choquante, et qu’un relevé d’identité dans un centre d’hébergement leur semble honteusement discriminatoire. On veut du global, de l’humain en soi, et finalement de l’indécidable quant aux motivations, projets, capacité d’adaptation des arrivants. » (? – sur les migrationnistes)

Ci-dessous quelques extraits du livre d’Aymeric Patricot, Les petits blancs, un voyage dans la France d’en bas. Ces extraits auraient pu être insérés à la rubrique Peuple, 375, 3, notamment avec le populisme. Mais le statut de petit blanc semble plus relever d’une incidence indirecte de l’immigration.

 « Celui qui peut être tenté par le rejet de l’autre mais que l’on soupçonne, surtout, avant même qu’il ait ouvert la bouche, d’être raciste … le regard étonnamment méprisant, voire haineux, d’acteurs de la vie médiatique vis-à-vis de certaines marges de la population crée de toutes pièces ces ‘white trash’ (expression américaine, traduisible, selon l’auteur, par ‘nature blanche’, ‘déchet blanc’ ou ‘blanc dégénéré’) en leur refusant toute dignité, toute possibilité d’être seulement entendus … L’expression ‘petit blanc’ suscite des fantasmes de médiocrité mais aussi d’ignominie. Il ne semble  possible à beaucoup de parler de ces gens que pour les brocarder … Triste préjugé que de supposer que toute personne pauvre et blanche serait forcément xénophobe … ‘Diversité’ est un euphémisme entérinant l’entrée fracassante de la question raciale dans l’espace public … L’ancien travailleur dont les racines remontent en Pologne, l’ouvrier au nom de consonance française se mettent à voir des différences culturelles ; sans doute apparaissent-elles de manière plus crue, dans un paysage comme dénudé, dégagé de problématiques économiques structurantes. Le creuset de la vie professionnelle n’est plus opérant … ‘je n’ai pas la couleur de peau qui intéresse les politiques. Moi, je peux toujours crever dans mon quartier pauvre’ … ‘Je ne suis pas raciste, les gênes n’ont rien à voir là-dedans. Il y a des gens bons et mauvais dans tous les groupes humains. Seulement ce n’est pas rassurant d’être plongé dans une population qui ne vous ressemble pas Vous avez beau ne pas avoir de problème, vous vous dites que ça peut basculer et que si la situation se dégrade vous serez le premier visé’ … ‘Que voulez-vous que je pense de la discrimination positive ? … qui existe déjà dans les faits … C’est une discrimination contre moi bien sûr … Ce ne seront pas les enfants de bourgeois qui seront limités dans leurs carrières’ … ‘Tout ce que je vous dis là, je ne peux bien sûr pas le dire librement … On me dirait immédiatement que je suis raciste, alors que ce n’est pas le cas’ … Comme dit Jean-Luc Mélenchon : ‘je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus. C’est au-delà de mes forces’. Ces propos appliqués à n’importe quelle autre ethnie que les blancs des campagnes européennes vaudraient condamnation pénale et médiatique (exemple de mise à l’index d’une population, et il y a tellement d’expressions méprisantes de personnalités médiatiques se considérant comme irrémédiablement distincts par le style, la manière de penser et même le physique, exprimant leur opinion avec une brutalité, une candeur confinant au racisme). ‘Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux’ (éditorial du premier numéro du magazine ‘Globe’, expression du dégoût affiché) … Ces blancs déchus ont pourtant le mérite de donner bonne conscience à ceux qui les rejettent : ces derniers donnent en effet des gages de leur éminente hauteur de vue … Il est probable qu’il entre dans l’attitude du bourgeois reprochant au petit blanc son ‘racisme et son ‘repli dans l’identité blanche’, au nom de l’universalité … beaucoup de mépris de classe.” – D’autant plus que le mépris et l’insulte croissent avec la richesse matérielle et la renommée médiatique qu va de pair.

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