405,5 – Misogynie (rubrique qui pourrait être illimitée, limitée à ce que je considère comme plaisant ou pertinent sans être, trop, blessant)

– Pourquoi n’atteint-elle les hommes qu’après un certain âge, mais bien avant le désintérêt pour l’autre sexe ?

– Misogyne : dans leur énorme majorité, des hommes qui ont beaucoup aimé les femmes et qui en ont été aimés.

-« La ‘misogynie’ est une des notions les plus vides de sens du féminisme. Ce n’est pas la haine des femmes mais la ‘peur’ des femmes que partagent tous les hommes … Replongée dans l’enfance quand les femmes régnaient sur lui. » (Camille Paglia) – « Au sortir d’une enfance vécue sous l’autorité d’une femme, l’homme regarde le corps féminin avec ambivalence, en le désirant et en le redoutant, en le jalousant et en le détestant… Dans sa prime enfance, l’enfant passe le plus clair de son temps à proximité d’un corps de femme, proximité rassurante ou envahissante, distance bénéfique ou désastreuse, la mère, première image, premier regard à nous transformer en objet, et par là en sujet … le rapport est rarement fait de tendresse seule. Cette femme géante nous voit, nous épie, nous surveille et nous domine. Elle nous cajole et nous sermonne … Parce que nous les avons mis au monde et qu’ils ont du mal à accepter leur absolue passivité d’alors, parce que volontairement ou non, nous détenons la télécommande de leur sexe et qu’ils détestent se sentir manipulés, chaque femme peut incarner, ponctuellement ‘la femme’ et déclencher chez les hommes des comportements inquiétants, effrayants, violents. » (Nancy Huston)

– A l’inverse de la rubrique suivante Misandrie actuellement peu fournie mais promise à un bel avenir, ainsi qu’en raison de la terreur exercée par les hurlantes organisations féministes, cette rubrique Misogynie ne s’accroîtra certainement pas à l’avenir ; d’ailleurs il n’y a plus rien à dire à la suite de la descente dans l’extrême vulgarité du ‘Balancetonporc’.

« Tout reproche adressé à une femme est un acte misogyne. » (Pierre Jourde – payé pour le savoir)

-« Toute attaque portée contre une femme apparaît désormais comme une agression de l’ordre mâle contre la majorité opprimée, incapable de se défendre autrement qu’en faisant honte à l’agresseur de s’en prendre à plus faible que soi. » (Eric Naulleau)

– Il va sans dire qu’elles peuvent dire n’importe quoi, et d’ailleurs les plus criardes (politiques, militantes…) ne s’en privent pas. De nos jours, la féminité est un abri, un bouclier… et aussi un sabre

-Comme « un homme bien élevé ne prendra jamais la liberté de dire du mal des femmes » (James Puckle – selon E. A. Poe), tempérons les vilenies recensées par la reconnaissance d’une charge mal connue mais bien réelle, au moins pour les femmes qui ont des enfants, je veux parler de la charge mentale : en dehors des soins du ménage (courses, ordre, propreté, poubelles même…), charges propres aux enfants (innombrables formalités scolaires, médecins, paperasses, invitations, vacances…), très souvent en plus soin et souci des relations extérieures du couple ainsi que de formalités administratives (factures diverses…). Il faut les avoir exercées pour savoir, en dehors du temps passé, quel encombrement mental et quelle fatigue provoquent ces mille petites choses sans fin.

– Une manipulation fréquente et plus féminine que masculine. On s’insurge contre les agissements d’untel (hors sa présence) et pousse, au moins indirectement et insidieusement, son partenaire, le benêt de service, l’homme en général, à monter en ligne et à déclencher l’offensive méritée. Inévitablement, la poudre parle en réponse. Alors l’instigateur, l’instigatrice, déserte vaillamment un combat auquel il, elle, n’a en rien participé et dont, il, elle, est parfaitement innocent(e), en déclarant urbi et orbi qu’il, elle, n’y est pour rien, n’a jamais dit, ni même pensé …

Dans l’introduction d’une rubrique précédente Fémnisme, 405,3, on pourra trouver quelques femmes de grand poids dans l’Histoire, ainsi que mes remarques, aussi acides que partiales, sur cette moitié de l’humanité (que j’ai pourtant beaucoup aimée).

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« Quand on entend ce que dit une jolie femme c’est qu’elle n’est pas vraiment jolie. » (Marcel Achard)

« J’ai souvent envie de demander aux femmes par quoi elles remplacent l’intelligence. » (Alain)

« Être conséquente avec elle-même, logique, ferme, fidèle à une convention semble au-dessus de ses forces … Elle habite le monde de la passion, du caprice, du soupçon … On n’est jamais à l’abri, jamais en repos, avec ces organisations capricantes … plus capable de tous les dévouements que de la probité élémentaire … Dès qu’il y a femme, il y a curiosité et babil, espièglerie ou vengeance … La femme représente les mœurs courantes, bonnes ou mauvaises … elle les représente et ne les juge pas. C’est pourquoi la femme d’une époque est le châtiment ou la récompense de cette époque » (Henri-Frédéric Amiel) – Finale, sans doute exacte au temps de l’auteur, maintenant la femme s’est arrogé le pouvoir de fabriquer les mœurs.

« Pourquoi contredire une femme ? Il est tellement plus simple d’attendre qu’elle change d’avis. » (Jean Anouilh)

« Quand les femmes ne se prêtent plus à la médisance, elles s’y adonnent. » (Emile Augier)

« Après les blessures, ce que les femmes font de mieux c’est la charpie. » (Barbey d’Aurevilly)

« Pèche par le front qui manque d’intelligence, mais c’est peut-être là le front que doit avoir la femme. » (Barbey d’Aurevilly)

 « Lorsqu’un art ou une littérature dégénérés trouvent quelque crédit auprès du public, on peut être sûr que les femmes y sont pour beaucoup … Elles partagent avec les jeunes gens le privilège de façonner le goût et l’opinion de leur milieu. » (Marcel Aymé)

« Il y a les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut. » (Balzac)

« Que cherche la belle jeune fille ? Être prise en charge par un milliardaire adorable. Il peut être footballeur ou trader, mais il est préférable qu’il ne soit pas trop intello. La belle jeune fille a horreur qu’on lui ‘prenne la tête’, le corps oui, mais pas la tête … Elle aime l’aventure sans le risque de l’aventure … Alors la belle jeune fille reste au bord de la piscine de l’hôtel, elle bronze et se ‘vide la tête’, ce qui, effectivement, ne lui est pas trop difficile. » (Olivier Bardolle – La vie des hommes) – Par décence, j’ai négligé plusieurs centaines de citations du même tonneau.

« La femme est naturelle, c’est-à-dire abominable. » (Baudelaire)

« Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste. » (Baudelaire)

« J’ai toujours été étonné qu’on laisse entrer les femmes dans les églises, quelle conversation peuvent-elles tenir avec Dieu ? » (Baudelaire)

« L’éternelle Vénus (caprice, hystérie, fantaisie) est une des formes séduisantes du diable. » (Baudelaire)

« La femme ne sait pas séparer l’âme du corps … Un satirique disait que c’est parce qu’elle n’a que le corps. » (Baudelaire)

« Tout le monde a pu constater maintes fois, dans les lettres de nos mondaines, leur incapacité d’exprimer avec précision la moindre idée, que dis-je ! le moindre fait, de donner avec exactitude le moindre renseignement, de dire, dans l’ordre des choses les plus simples, ce qu’elles veulent dire et cela seulement. » (Julien Benda – Belphégor)

« Les précédentes exaltaient leur sexe parce qu’il est, disaient-elles, tout autant que l’autre, ‘capable de raison’; aujourd’hui elles l’exaltent ‘parce qu’il en est indemne’, parce qu’il est toute passion, tout instinct, toute intuition. La prétention qu’ont au contraire les femmes d’aujourd’hui de valoir par des qualités propres à leur sexe et dont le mâle serait dénué, s’accompagne chez elles d’une hauteur à l’égard des hommes, d’un mépris, d’une sorte de volonté de brimade qu’aucune société d’antan semble n’avoir connue. » (Julien Benda – Belphégor) – Ecrit avant la vague féministe. Prémonitoire.

« De la mise à la porte d’un amant volage avant délestage de ses vêtements cinq étages plus bas au divorce fracassant qui laisse un ‘papa’ plumé et grelottant au sommet d’une grue, l’infinie variété des vengeances hystériques ou calculées bénéficie en milieu féminin d’une généreuse culture de l’excuse. » (Cyril Bennasar – sur un livre aussi immonde que récent, donc bien vendu) – Et comme il se trouve qu’enseignement et magistrature sont des domaines largement féminisés…

« On les lève pour les coucher. » (Tristan Bernard)

« La femme est une louve pour la femme. » (Tristan Bernard)

« Curiosité : Qualité fort désagréable de l’esprit féminin. » (Ambrose Bierce – Le dictionnaire du diable)

«  On peut lui enseigner à se taire. » (Ambrose Bierce – Le dictionnaire du diable)

« Maudite côtelette ! » (Bossuet fulminant) – Evidemment, on ne comprend que si on sait comment a été créée notre très arrière grand-mère, Eve.

« La femme ne sent son pouvoir qu’autant qu’elle en abuse. » (Restif de la Bretonne)

« Beaucoup d’hommes au volant sont misanthropes, tous sont misogynes. »(Albert Brie)

« Voulez-vous ressembler aux muses ; « Inspirez, mais n’écrivez pas. » (un monsieur Le Brun – cité par Joseph Joubert) – On pourrait adresser ce conseil à beaucoup de nos écrivaines contemporaines. Encore qu’on imagine mal ces exhibitionnistes incultes dans le rôle de muses ! 

« J’ai autant de mépris pour les tenants de la misogynie traditionnelle que pour les staliniennes en jupon, car les uns comme les autres enferment les femmes dans des rôles, même si ces rôles semblent contradictoires. Le malheur historique de la féminité est justement d’avoir été enfermée dans le carcan des rôles. Or il se trouve que les prétendues féministes d’aujourd’hui, en se réclamant fréquemment d’une même spécificité féminine recommencent à enfermer la féminité dans la prison de ces rôles, sous prétexte de libération. » (Annie Le Brun)

«  Une femme ne sépare pas son estime de son goût. » (La Bruyère)

«  Disons que, contre une certaine démagogie du féminisme contemporain,  nulle part cette ambivalence n’est si grande qu’entre mère et fille, qu’aucune haine entre fils et père n’atteint l’intensité, la destructivité, la morbidité et la cruauté de la haine que la clinique nous montre si souvent entre mère et fille. Constatation qui conduit à un certain scepticisme devant l’idée selon laquelle ce sont toujours les hommes qui ont introduit la haine, la violence et le mal dans l’histoire de l’humanité, les femmes ayant toujours été du côté de l’amour, de la douceur angélique, etc. » (Cornelius Castoriadis – Une société à la dérive) – C’est le psy. qui parle.

« L’un des signes, effet et cause, les plus aveuglants de la décadence morale de nos sociétés d’Occident est l’effondrement de ses valeurs viriles et l’exaltation, en contrepartie, de l’ultra- féminisme. L’humeur remplace le caractère, la violence la force, le nervosisme l’élan, le culot l’audace, l’impulsion le courage, le caprice la volonté. » (Jean Cau) – Il y a certes du vrai, mais cet effondrement n’est pas dû qu’au féminisme branché ultra, les média y sont pour une grande part, et, de plus, il faudrait nuancer et balancer par des apports nettement positifs d’un féminisme intelligent, lequel existe.

« Quelque mal qu’un homme puisse penser des femmes, il n’y a pas de femme qui n’en pense encore plus de mal que lui. » (Chamfort)

« Il faut choisir d’aimer les femmes ou de les connaître : il n’y a pas de milieu. » (Chamfort)

« Les anti-chrétiens eux-mêmes méprisaient l’intellect de la femme. N’était-ce pas un de leurs sarcasmes favoris à l’adresse des Eglises que ‘seules les femmes’ s’y rendaient ? » (Chesterton) – La critique des laïcards forcenés est toujours là, même s’ils n’osent plus la formuler, par crainte du lynchage par les féministes.

« A l’entour de 1870, la France compte 1.665 ordres religieux dont 154 sont masculins, 1511 féminins. » (Jean-François Colosimo) – Cela ne vous dit rien sur la capacité féminine à se plier, à vivre ensemble, à rejeter l’affirmation d’un Moi  tout différent de celui de sa voisine… ? – « Je sais par expérience ce qu’il en est de beaucoup de femmes mises ensemble … On trouve plus d’accord et de quiétude lorsqu’elles sont peu nombreuses. » (sainte Thérèse d’Avila – sur la taille de ses couvents) – Mais on peut étendre hors des couvents.

« Quand une femme a le don de se taire,

« Elle a des qualités au-dessus du vulgaire. » (Pierre Corneille)

« Au pire des passions les hommes conservent un sens de l’équité qui manque aux femmes. Celles-ci sont toujours intimement convaincues qu’elles ont raison. De là leur supériorité dans le combat. » (Léon Daudet)

« J’ai vu l’amour, la jalousie, la superstition, la colère portée dans les femmes à un point que l’homme n’éprouva jamais. » (Diderot – Sur les femmes) – Le dévouement aussi.

« On peut, on doit abuser de la confiance d’une femme, mais jamais de sa méfiance, c’est dangereux. » (Maurice Donnay)

« Les femmes sont étonnantes : elles ne pensent à rien ou elles pensent à autre chose. » (Alexandre Dumas)

« Une femme elle peut sentir, elle peut sentir très fort … des choses qu’un homme ne sent pas… Moi je crois qu’il faut faire les choses qu’on sent … et sentir les choses qu’on fait. C’est la sincérité qui compte … C’est le cœur, très féminin, ça vous ne pouvez pas comprendre, le cœur c’est très réel… c’est l’intuition qui compte, l’intelligence est inférieure … ‘Je fais, je crois, comme ça, je crois. Je sens ça comme ça. Ce que je fais je le sens comme ça’ etc. » (Tony Duvert – citant une dame poétesse et peintre)

« Prière de laisser chaque femme en partant aussi ignorante que vous auriez désiré la trouver en arrivant. » (Georges Elgozy)

« Quand une femme parle, c’est pour ne rien dire. Donc, quand elle ne dit rien, c’est qu’elle parle. » (Georges Feydeau)

Les femmes ont « peu de sens de la justice ; leurs intérêts sociaux sont plus faibles et leurs capacités de sublimation pulsionnelle moindre que celles des hommes … font preuve d’un moindre sentiment de justice que l’homme, d’un penchant moindre à se soumettre aux grandes nécessités de l’existence, qu’elles se laissent plus souvent que lui guider dans leurs décisions par leurs sentiments de tendresse ou d’hostilité. » (Sigmund Freud – cité par Michel Schneider) – Exact contraire des thèses féministes sur les valeurs et la moralité féminine. Ce qui ne signifie pas que Freud ait raison, que ce qu’il critique ne constitue pas des qualités dans beaucoup de circonstances.

« Un ministère des femmes ? Pourquoi pas un ministère du tricot ? » (Charles de Gaulle)

« Les femmes poussent l’hypocrisie assez loin pour que tous les enfants puissent dire de leur mère : ‘C’était une sainte’. » (Rémy de Gourmont)

« Ne les vois-tu pas, toujours dominée par l’impression présente, se poussant vers le but du moment, sans rien voir au-delà, sans préjuger des conséquences … Elles sont tout désir. » (Rémy de Gourmont)

« Elle s’est donnée à moi, et c’est elle qui m’a eu. » (Sacha Guitry) – Le plus brillant misogyne.

« On les a dans ses bras – puis un jour sur les bras – et bientôt sur le dos. » (Sacha Guitry)

« Dieu a créé la femme en dernier ; on sent la fatigue. » (Sacha Guitry)

« Il faut s’amuser à mentir aux femmes ; on a l’impression qu’on se rembourse. » (Sacha Guitry)

« Un moment nous avons vécu côte à côte, puis nous fûmes dos à dos, à présent nous sommes face à face. » (Sacha Guitry)

« Son sommeil était de beaucoup ce qu’elle avait de plus profond. » (Sacha Guitry)

« Elles croient volontiers que parce qu’elles ont fait le contraire de ce qu’on leur demandait elles ont pris une initiative. » (Sacha Guitry)

« Qui parlent, parlent jusqu’à ce qu’elles aient trouvé quelque chose à dire. » (Sacha Guitry)

« Il est faux de dire que les femmes ne savent pas garder un secret. Elles le savent… mais à plusieurs. » (Sacha Guitry)

« Nous ne devons épouser que de très jolies femmes si nous voulons qu’un jour on nous en débarrasse. » (Sacha Guitry)

« Ma femme et moi avons été heureux pendant trente ans. Puis nous nous sommes rencontrés. » (Sacha Guitry)

« Pour se marier il faut un témoin ; comme pour un accident ou un duel. » (Sacha Guitry)

« J’ai trente ans et six ans de mariage… ça fait trente-six. » (Sacha Guitry)

« Le premier homme qui s’est marié ; rien à lui dire, il ne savait pas… mais le deuxième ! » (Sacha Guitry)

« Abstenez-vous de raconter à votre femme les infamies que vous ont faites celles qui l’ont précédée. Ce n’est pas la peine  de lui donner des idées. » (Sacha Guitry)

« À l’égard de celui qui vous prend votre femme, il n’est de pire vengeance que de la lui laisser. » (Sacha Guitry)

« Evidemment, j’aime bien voir les ‘belles madames’, mais pourquoi éprouvent-elles le besoin de parler. » (Hergé)

« Les femmes ne suivent pas les mauvais conseils, elles les précèdent. » (Abel Hermant) – Vilain misogyne !

« Dieu s’est fait homme, soit ! Le diable s’est fait femme ! » (Victor Hugo)

« L’inégalable génie dont est douée l’Eglise : elle est arrivée à faire vivre, côte à côte, sans qu’elles s’assassinent, des ruches de femmes qui obéissent, sans regimber, aux volontés d’une autre femme ; ça c’est inouï ! » (Joris–Karl Huysmans – En route – sur les monastères)

« La misogynie n’est après tout qu’une forme de misanthropie. Pourquoi l’homme, qui déjà ne s’aime pas, devrait-il aimer son ennemie naturelle ? » (Roland Jaccard)

 « Les femmes savent-elles écrire ? Parfois, certes. Bien que j’en doute. Il leur manque le sens de l’absurde et du dérisoire. Jeunes, elles sont prisonnières de leurs sentiments. Vieilles, de leurs ressentiments. Rares sont celles qui parviennent à s’échapper (Dorothy Parker, Louise Brooks, Anaïs Nin…). Mais pour le ressentiment, force m’est d’admettre qu’elles sont imbattables, Annie Ernaux en tête.  » (Roland Jaccard)

« Nous dirons même plus … tout reproche adressé à une femme est un acte misogyne. » (Pierre Jourde)

« Une femme devrait toujours jurer sur la mode, car il y aurait de la force dans son serment. » (Kierkegaard) – Inutile d’ajouter que l’on peut soupçonner l’auteur de détester les femmes.

« Elles veulent être non pas comprises, mais saisies. » (Karl Kraus)

« Le misogyne ne méprise pas les femmes. Le misogyne n’aime pas la féminité. Chez la femme l’adorateur vénère la féminité, alors que le misogyne donne toujours la préférence à la femme sur la féminité. » (Milan Kundera)

« Savez-vous qui sont les plus virulents misogynes ici-bas ? Les femmes. Aucun homme n’a jamais éprouvé envers les femmes autant de haine que celles-ci à l’égard de leur propre sexe. » (un personnage de Milan Kundera – La valse aux adieux)

« Chez la femme, l’adorateur vénère la féminité, alors que le misogyne donne toujours la préférence à la femme sur la féminité. N’oubliez pas qu’une femme  ne peut être vraiment heureuse qu’avec un misogyne. L’adorateur ou poète peut apporter à une femme le drame, la passion, les larmes, les soucis, mais jamais aucun plaisir. » (un personnage de (Milan Kundera – Le livre du rire et de l’oubli)

« Toute femme cherche un maître sur lequel elle règne. » (Jacques Lacan)

« Les femmes ont définitivement gagné le combat des sexes le jour où elles ont pris conscience des concessions que les hommes étaient prêts à faire pour avoir la paix. » (Grégoire Lacroix)

« La principale différence entre l’homme et la femme, c’est la femme. » (Grégoire Lacroix)

« La femme moderne ne peut résister à la tentation de vouloir dominer son mari ; et si elle y parvient, elle ne peut s’empêcher de le haïr. » (Christopher Lasch)

« Dés lors que vous donnez à une femme la liberté de vous parler de choses importantes, il est impossible qu’elle ne vous fasse faillir. La tendresse que nous avons pour elle, nous faisant goûter les plus mauvaises raisons, nous fait tomber insensiblement du côté où elles penchent ; et la faiblesse qu’elles ont naturellement, leur faisant souvent préférer des intérêts de bagatelle aux plus solides considérations, leur fait presque toujours prendre le mauvais parti. » (Louis XIV, testament au Dauphin) – Il faut reconnaître à Louis que s’il a toujours bien traité ses maîtresses, il ne leur a jamais permis de se mêler des affaires de l’Etat ( excepté Madame de Maintenon sur le tard, mais elle était alors expérimentée). On voudrait être sûr qu’il en va de même de nos jours, chez nos minables d’un côté et nos louves de l’autre.

« En regardant les gens marcher dans la rue on apprend à distinguer les hommes des femmes : les têtes qui se tournent vers les vitrines des magasins sont celles des femmes. Il existe d’autres moyens de vérification. » (Groucho Marx)

« Valérie souffre, Valérie est triste, Valérie est jalouse, Valérie n’est pas comprise, Valérie veut exister, Valérie est remplie de Valéry, Valérie est enfermée dans Valéry… » (Oliver Maulin – sur un livre aussi récent qu’immonde, donc bien vendu)

« Elle enfouissait ses griefs et les déterrait des semaines après, alors que personne ne se souvenait plus de ce qui en avait été le prétexte. » (François Mauriac – La Pharisienne) – Bonne observation, même si cette propension à stocker des armements n’est pas exclusivement féminine.

« Cette lumière d’intelligence dont il est si peu commun qu’un visage de femme soit touché. » (François Mauriac – Le désert de l’amour) – J’ai un peu honte de reprendre une telle énormité.

« C’est chose qui moult me déplaît, quand poule parle et coq se tait. » (Jean de Meung)

« Elle n’a pas d’idées, ce qui est la plus sûre façon pour une femme de n’en avoir pas de fausses. » (Henry de Montherlant)

« Une des horreurs de la guerre, sur laquelle on n’attire pas assez l’attention, c’est que les femmes y soient épargnées. » (Henry de Montherlant) – Montherlant serait rassuré. Aujourd’hui les dommages collatéraux sont pour tout le monde. Comme l’étaient déjà les bombardements de terreur des anglo-saxons sur les villes pendant la dernière guerre dite mondiale.

« Les femmes disposent de deux armes redoutables : le fard et les larmes. Heureusement pour les hommes elles ne peuvent pas s’en servir en même temps. » (Marylin Monroe)

« Les femmes, elles, se tireront d’affaire, elles perfectionneront leur pompe aspirante. » (Paul Morand)

« La femme est une surface qui mime la profondeur. » (Nietzsche)

« Ce qui dans la femme inspire le respect et bien souvent la crainte, c’est sa nature plus ‘naturelle’ que celle de l’homme, sa souplesse féline et rusée, sa griffe de tigresse sous le gant de velours, la naïveté de son égoïsme, son inéduquabilité et sa sauvagerie foncière, le caractère insaisissable, démesuré et flottant de ses désirs et de ses vertus. » (Nietzsche) – Tout est-il vraiment misogynie ?

« A l’arrière-plan de toute leur vanité personnelle, les femmes gardent toujours leur mépris impersonnel pour ‘la femme’. » (Nietzsche)

« Un des signes les plus sûrs du génie de Conrad, c’est que les femmes n’aiment pas ses livres . » (George Orwell)

« Les femmes sont souvent les premières à véhiculer sur elles-mêmes les pires lieux communs, les clichés les plus rétrogrades. Et l’on ne peut pas dire qu’elles soient toujours entre elles les plus prévenantes. Au point que l’on serait tenté de poser cette question : la prétendue solidarité féminine, dont on nous rebat si souvent les oreilles, ne serait-elle qu’un fantasme masculin ? » (Natacha Polony) – Les voir à l’œuvre en politique, dans les média, dans tous les lieux de pouvoir.

« Aux hommes les grandes affaires ; aux femmes les ménages. » (Joseph Proudhon)

« Ce monde supérieur que nos rêvons pour la réalisation de la raison pure n’aurait pas de femmes … Mais la femme resterait la récompense des humbles , pour qu’ils eussent un motif de vivre. »  (Ernest Renan – Dialogues philosophiques)

« La femme est un roseau dépensant. »(Jules Renard)

« Si jamais une femme me fait mourir, ce sera de rire. » (Jules Renard)

« Le plus impératif des commandements pour les belles est : cherchez d’abord la beauté, tout le reste vous sera donné par surcroît. Il leur est non seulement inutile d’être intelligente, mais cela leur est aussi impossible. Elles ne sont pas faites pour penser mais pour plaire. » (Jean-Paul Richter)

« La nature, ayant à créer un être qui convint à l’homme par ses proportions physiques, et à l’enfant par son moral, résolut le problème en faisant de la femme un grand enfant. » (Rivarol)

« Ah ! sans doute, Madame, vous possédiez trop d’avantages pour qu’un mortel osât vous aimer pour vous-même ; il aurait fallu qu’il se décidât entre votre esprit et vos charmes ; qu’il quittât sans cesse vos ouvrages pour vos yeux, vos yeux pour vos ouvrages ; et le poids de tant de prodiges était au-dessus des forces humaines. » (Rivarol – préface à Madame de Staël) – Difficile de faire mieux dans la rosserie de l’éloge élégant.

« Elles doivent apprendre beaucoup de choses, mais seulement celles qu’il leur convient de savoir. » (J. J. Rousseau – Emile ou de l’éducation)

Elles se laissent « entraîner par des impulsions étrangères, elles sont toujours au deçà ou au delà du vrai … toujours extrêmes elles sont toutes libertine sou dévotes. » (J. J. Rousseau)

« Courir après les femmes n’a jamais fait de mal à personne, c’est les rattraper qui est dangereux. » (G. B. Shaw)

« Comme le montre l’exemple de Médée, le psychisme féminin est précisément celui qui parcourt à une vitesse effrayante le chemin de la douleur à la folie, et de la folie au crime. » (Peter Sloterdijk – reprenant la tragédie de Sénèque, Médée) – Qui a expérimenté les vengeances de certaines femmes dont l’offre d’elle-même fut refusée, négligée, ne peut qu’en convenir, en minorant évidemment et fortement le terme de crime.

« Je suis heureuse de n’être pas un homme, car si cela était, je serais obligé d’épouser une femme. » (Germaine de Staël) – Plus maintenant !

« La gloire ne saurait être pour une femme qu’un deuil  éclatant du bonheur. » (madame de Staël)

« Les vrais don Juan finissent même par regarder les femmes comme le parti ennemi. » (Stendhal)

« Quel excellent conseiller un homme ne trouverait-il pas dans sa femme si elle savait penser. » (Stendhal)

« Soyez à leurs pieds, à leurs genoux ; mais jamais dans leurs mains. » (Talleyrand)

« Femme ! tu es la porte du diable… » (Tertullien) – Même sans OLF (Osez le féminisme) et sans les chiennes de garde, quelques romaines ont dû peu apprécier, et à juste titre.

« Beaucoup de sourdes, peu de muettes. » (Bertrand Vac)

« L’humanisme, sans doute plus que tout autre mouvement culturel, était exclusivement l’affaire des hommes. S’étant développé en dehors de l’université, et souvent contre elle, il avait marqué de son emprise toute la vie culturelle extra-académique. Alors qu’au Moyen-Âge, dans cette vie extra-académique, les femmes avaient joué un rôle spécifique important, et pas seulement comme pôle d’attraction passif, mais également par leur mécénat ou par leur participation directe, l’humanisme sera, au début, l’œuvre de quelques hommes comme Pétrarque ou Boccace. Ainsi allait se créer un univers masculin … qui exclurait d’autant plus les femmes … Gardons-nous de croire que l’humanisme ait de quelque manière que ce soit contribué à l’émancipation de la femme … ‘La première règle veut qu’elles élèvent leurs enfants dans la crainte de Dieu, et la seconde est qu’elles se tiennent tranquilles à l’église ; j’aimerais ajouter qu’elles feraient mieux de se taire ailleurs également…» (Louis Valcke – citant le grand libraire humaniste florentin du XV°, Vespasiano da Bisticci, renchérissant sur saint Paul) – Pour défendre le Moyen-Âge dont on a dit stupidement tant de mal depuis Michelet et rabaisser la Renaissance introductrice des trop fameuses Lumières.

« Avec les femmes, des petits mots on passe aux grands mots et enfin aux gros mots. » (Paul Valéry)

« Les femmes sont un sexe décoratif ; elles n’ont jamais rien à dire, mais elles le disent de façon charmante. » (Oscar Wilde)

« Les femmes ont toujours été des protestations pittoresques contre le bon sens. Elles ont vu dés le début les dangers qu’il représentait pour elles. » (Oscar Wilde) – Ce qui témoignerait de leur perspicacité.

« Être adoré est assommant. Les femmes nous traitent exactement comme l’humanité traite ses dieux. Elles nous adorent et sollicitent constamment nos faveurs. » (Oscar Wilde) 

« Cette horrible mémoire des femmes ! Quelle chose effarante ! » (Oscar Wilde)

« Le ciel a-t-il formé cet amas de merveilles pour la demeure d’un serpent ? » (adage médiéval férocement misogyne – cité par Jacques Le Goff)

« La plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a, mais elle peut prendre beaucoup plus. » (proverbe)

« Même le diable prie d’être protégé des femmes. » (proverbe)

« Pleurs de femme et pluie de juillet, gros ruisseaux n’ont jamais fait. » (proverbe)

« Quand le diable n’y peut rien, il délègue une femme. » (proverbe)       

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– L’auteur espère se faire pardonner en citant la réflexion pertinente d’un de nos romanciers, aussi grand qu’expert en âme humaine, Stendhal : « L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain. » Et celle  d’un personnage souvent cité ci-dessus, Sacha Guitry : « Les femmes sont indispensables à la vie, parce qu’elles en sont le plus merveilleux ornement. »

– L’auteur n’ignore pas non plus ce qu’on appelle, à juste titre, la charge mentale des femmes qui le plus souvent gère les multiples tâches de la maison, celles en relations avec les enfants, avec la sociabilité…

– Avec le même souci :

« La plupart des hommes sentent que les femmes leur seront supérieures quand elles seront leurs égales. » (Albert Brie)

« Elle reçoit ses idées de l’impression des objets, elle pense ; bientôt, elle fait la comparaison, elle tire ensuite des conséquences, voilà sa raison formée. Ses pensées naissant les unes des autres sont toujours justes … Il n’est que de voir le jeune homme sortant du collège en présence d’une sœur plus jeune que lui. Il ne sait ce qu’il dit, ni ce qu’il entend, pendant que sa sœur est toujours au fait de la conversation, et quelquefois en est l’âme … On doit aimer, estimer et respecter les femmes. Il est même très bien de les aimer toutes à la fois, ne fût-ce que pour aimer l’inconstance. » (Caylus – Recueil de ces messieurs)

« Il paraît qu’il y a dans le cerveau des femmes une case de moins, et dans leur cœur une fibre de plus, que chez les hommes. Il fallait une organisation particulière pour les rendre capables de supporter, soigner, caresser des enfants. » (Chamfort) – Pardon pour le début de la citation.

« Les femmes ont une bonne place dans l’histoire des Français et de la littérature. Elles ont appris aux hommes à parler. Le goût de la conversation et son art sont choses françaises. » (Jacques Chardonne)

« Je conçois volontiers que toutes ces choses (ces tâches) puissent épuiser l’esprit, je n’imagine pas comment elles pourraient jamais le rétrécir. La mission d’une femme est laborieuse, mais elle est belle parce qu’elle est gigantesque et non parce qu’elle serait mesquine. » (Chesterton)

« Ce pouvoir de la femme, pareil à celui de la grâce. » (Paul Claudel)

La parabole de Paul Claudel, Animus et Anima, interprétable et interprétée dans le sens Féminin-Masculin, nature émotionnelle et spiritualité versus matérialisme, et non exclusivement Nature-Esprit, est un magnifique éloge de la féminité versus la masculinité.

« Il suffit d’une femme de sens pour que la folie du monde sur elle se casse les dents. » (Jean Giraudoux)

« Les doutes, les questions d’une intelligence de femme, si elle est cultivée et forte, reflètent merveilleusement les principaux obstacles qu’il reste à surmonter pour une idée nouvelle … Les vraies femmes incarnent à merveille le sens commun. » (Charles Maurras) – Seulement restera-t-il de ces vraies femmes, qui plus est, cultivées et fortes ?  

« Une sotte en sait plus que le plus habile homme. » (Molière – L’école des femmes)

« On les a convaincues de la nécessité de plaire, qui les détourne de l’étude, et poussées à ‘donner congé à leur esprit pour ne penser qu’à leur miroir’. » (Mona Ozouf – citant probablement une dame du XVIII° siècle)

 « Les femmes, lutteuses jamais abattues, expertes à mettre de l’ordre dans une vie ravagée, ont pour elles la décision, la force vitale, le courage. De plus, elles ont reçu en partage la pénétration : secret des bêtes, secret des plantes, secret des êtres … Façonner sans relâche les moindres brindilles, tirer parti de tout, même du malheur, faire du pis-aller un mieux-aller, réparer, gommer le détail qui fait tache, oublier ce qui a blessé ou simplement dérangé» (Mona Ozouf – à propos de Colette)

« Pourquoi les femmes en général ont-elles de meilleures manières que les hommes ?  Parce qu’elles doivent tout attendre de leur effet formel, alors que les hommes ‘agissent’ ou ‘pensent’. » (Cesare Pavese)

« Tandis que les femmes atteignent rarement au plaisir libérateur, et cela pas avec tous, et souvent pas avec l’être adoré (justement parce que adoré), et si elles y parviennent une fois, elles ne rêvent plus de rien d’autre. A cause du désir, légitime, de ce plaisir, elles sont prêtes à commettre n’importe quelle iniquité. Elles y sont contraintes… » (Cesare Pavese – sur des reproches à une perversité féminine)

« Sans la femme, l’homme ne connaît ni bien, ni aide, ni joie, ni bénédiction, ni pardon. » (Un rabbi)

« Ce que les moralistes ont reproché aux femmes pourrait l’être aussi justement aux hommes. Ces histoires de sexe ne sont pas plus sérieuses que les histoires de race. » (Charles Régismanset)

« Il n’y a réellement de société que dans les pays où elles sont quelque chose. » (madame de Rémusat) – Difficile de trouver un meilleur (et plus juste) hommage.

« Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poète elle aussi. » (Arthur Rimbaud)

« Chaque fois qu’une femme en France s’est approchée de l’Histoire elle a sauvé quelque chose, ne fût-ce que les meubles, ainsi Catherine de Médicis et Jeanne d’Arc. » (Dominique de Roux)

« Quand Dieu eut créé l’homme, il fut effrayé de ce qu’il avait fait. Il créa aussitôt la femme comme premier secours. » (Claude Roy)

Et en approuvant La Fontaine : « Je ne suis pas de ceux qui disent : ‘Ce n’est rien – C’est une femme qui se noie. »(La Fontaine – La femme noyée)

« Dans des périodes de crise de l’Eglise, ces femmes ont rappelé à leurs contemporains des vérités oubliées ou occultées. » (? – sur Catherine de Sienne, Jeanne d’Arc, Brigitte de Suède, Colette de Corbie…)

Pour la vivacité intelligente en réponse à la grossièreté, voir seulement la répartie d’Aimée de Coigny à la rubrique Politesse, 570,1

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