350,1 – Français

– L’être ou sinon le devenir bien vite : premier des droits de l’homme.

 – Sport national : pleurnicher.

– C’est un statut dont on doit être légitimement fier puisque dans le monde entier toute femme un peu sensée et informée rêve d’accoucher sur notre sol, fût-ce à Mayotte (pas pour quelques méprisables avantages, par admiration pour notre civilisation). Cet attrait est-il dû à l’harmonieuse convivialité qui règne entre nous ? à la façon dont nous sommes bien dirigés ? à notre culture ? à d’autres facteurs plus terre-à-terre qu’ils seraient blessants d’évoquer ?

– On ne peut que douter de la santé mentale, ou à tout le moins de l’intelligence d’un peuple qui a porté à la magistrature suprême des nullités aussi remarquables que Jacques Chirac et François Hollande. On a transformé ce peuple qui a ébloui l’Europe, sinon le monde, par sa culture, par sa civilité, par son allant (révolutions, épopée napoléonienne…) en un troupeau lamentable de pleurnichards, pleurnichardes revendicatifs(vives) et apeuré(e)s.

– Il n’y a que les Français dits de souche (c’est-à-dire établis depuis longtemps, ou même récemment naturalisés) qui n’ont pas lieu d’être si fiers de l’être puisque leurs dirigeants, leurs journalistes, leurs pseudo-intellectuels, les associations qui pullulent ne cessent de les mépriser et de les insulter : Ploucs, Beaufs, Cefrancs, Franchouillards, Souchiens, sans citer la pluie d’adjectifs qui les décrivent : Crispés, Frileux, Coincés, Moisis… « Au parti socialiste, selon les mots de Pierre Mauroy, ‘ouvrier’ est devenu un gros mot ; et ‘français’ est en train de le devenir. » (Jacques Julliard)

– Qu’y a t-il de commun entre le grand homme des médias ne sortant de saint Germain des Prés que pour être new-yorkais et l’habitant ordinaire de Romorantin, de Gaillac ou d’Epinal ? Une seule relation le gigantesque mépris du premier pour le second.

« L’essoufflement psychique des Français est un événement historique. » (Titre d’un quotidien en 2010) – Est-ce surprenant ? De la façon dont leur élite les oblige à tout remettre en question sans cesse, les maltraite, les insulte…

– Un Français, ou une Française, condamné(e) à l’étranger est toujours un saint ou une sainte martyrisé(e), victime d’un complot dicté par la jalousie qu’inspire notre haute civilisation ; pauvre pigeon ou oie blanche qu’on doit « aller chercher avec les dents » suivant une récente et haute déclaration pour pouvoir ensuite recevoir à l’Elysée dans l’émotion générale celui ou celle qui peut bien n’être qu’une crapule ordinaire. En effet, un Français accusé à l’étranger (de trafic de drogue, par exemple) ou bien membre d’une association internationale (football, par exemple) et accusé de corruption est toujours une pauvre petite brebis blanche accusée à tort.

– Notre ancêtre ADAM aurait mérité la nationalité française au titre d’éternel mécontent. Il avait tout, pour rien, même la présence bonhomme de Dieu. Pourquoi, diable (c’est le cas de le dire), a-t-il voulu, tenté autre chose, l’ailleurs ?

– « Ce qu’il y a de mieux au monde : nous. » (François Taillandier). On le constate tous les matins pour peu qu’on suive nos stupides média : un champion, un savant, un artiste, une réussite, un succès, une entreprise… français(e) … Y aura-t-il un Français dans les dix (ou les trois) premiers ? … Les médailles françaises … Les chances des Français, de la France… La France à l’honneur (jamais au déshonneur) … Les Français trahis … Evidemment, l’extraordinaire culture française et son corollaire l’inépuisable esprit français…

«  Il est parmi ceux dont on ne parle jamais, qu’on étouffe, qu’on néglige. Il est Français mais se demande ce que la France fait pour lui. » (Philippe Bilger) La France qui s’occupe de tout le monde, sauf des Français.

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« Cette vocation strictement française de conciliation des contradictoires … qui, sous prétexte d’unification, agit par corrosion des deux fronts, et provoque finalement dans les deux partis qu’elle veut souder une réaction d’activation de leurs caractères unilatéraux. » (Raymond Abellio) – L’attirance française pour l’unité dite centriste en politique, qui n’est, en cas de péril, qu’une précaution des occupants des places afin de les conserver et garantie d’impuissance depuis longtemps prouvée. Mais la petite bourgeoisie est, elle-même, tellement impuissante qu’elle rêve toujours d’une structure politique qui ressemblerait à son propre avachissement.

« Esprits mutinés, ils se prennent pour des esprits libres …Vivant de rengaines toutes faites … Peuple de l’apparence et du faux plaqué … qui n’aime que les fictions flatteuses et qui a peur de la vérité. » (Henri-Frédéric Amiel)

« Ce qui manque toujours aux Français, c’est le sens de l’infini, l’intuition de l’unité vivante, c’est la perception du sacré, l’initiation aux mystères de l’être… Ils sont superficiels et calculateurs. » (Henri-Frédéric Amiel) – Manque d’âme ont dit quelques-uns encore plus acerbes.

« Coexistence d’une atomisation civile et d‘une propension populaire à s’enflammer … fondements d’une bonne partie de la pensée française. » (Perry Anderson) – Individualisme forcené et grégarisme moutonnier épisodique.

« Les Français … L’abaissement national leur paraît imputable aux événements plus qu’aux hommes. Incapables de vouloir un avenir en commun, ils manquent de l’espoir qui soulève les foules. Ils n’ont jamais eu la sagesse de se passer d’idéal. Les tâches à accomplir ne les touchent pas quand aucune idéologie ne les transfigure. Les idéologies les dressent les uns contre les autres. Ils vivent ensemble à condition de tempérer leurs ardeurs contradictoires par le scepticisme. » (Raymond Aron)

« Si Dieu descendait sur la terre tous les peuples se mettraient à genoux, excepté les Français qui diraient : ‘Ah, vous voilà ! Enfin ! C’est pas trop tôt ! On va enfin pouvoir discuter un peu !’ » (lord Balfour)

« Le Français fit ce qu’en toute occasion font les Français, il se mit à rire. » (Balzac)

« La France croit de même aujourd’hui avoir des citoyens, des serviteurs de l’Etat et des intellectuels, elle n’a trop souvent que des pique-assiettes, des prébendiers et des marchands d’illusions. » (Nicolas Baverez – sur les soi-disant élites, pas sur le peuple) 

« Les Français ne composent plus une nation. Ils sont éclatés en trois communautés. – Le noyau central des Français protégés, dont les revenus sont assurés par les dépenses publiques ou garantis par des réglementations (secteur public et partie du secteur privé non confronté à la concurrence internationale) – Le secteur privé exposé et les français installés à l’étranger dont les performances sont souvent remarquables – Plus de 6 millions de personnes vivant en situation d’exclusion et d’anomie sociale dépendant entièrement des subsides de l’Etat-providence. » (Nicolas Baverez) – Sans compter les innombrables communautés dites culturelles dont un grand nombre ne se sentent pas françaises.

« Un pays renfrogné. Il n’est hélas plus vrai que les Français soient aimables. Il n’est même pas vrai qu’ils soient polis. » (Emmanuel Berl– La France irréelle) 

« Un peuple dont les réflexes supérieurs sont si pauvres et les réflexes inférieurs si maladivement excitables. » (George Bernanos)

« Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la fédération. » (Marc Bloch – L’étrange défaite)

« Il est tout âme, tout sentiment, toute action : il sent quand les autres pensent, il agit quand les autres délibèrent ; chez lui l’action devance la pensée et le sentiment devance l’action : terrible dans ses écarts, extrême dans ses vertus, il a moins de vices que de passions ; frivole et capable de constance, fier et capable de docilité, impétueux et capable de réflexion, confiant jusqu’à l’insolence, actif jusqu’au prodige, brave jusqu’à la témérité, ses bonnes qualités sont à lui, et trop souvent ses défauts à ceux qui le gouvernent. Parlez à son cœur plutôt qu’à sa raison ; donnez-lui des sentiments, et non des opinions ; surtout défendez-vous de tout changement, vous qui le gouvernez ! N’ajoutez pas à la mobilité naturelle de ses goûts, par les variations d’une administration irrésolue ; que rien ne change autour de lui, si vous ne voulez pas qu’il change lui-même ; ne déplacez rien, si vous ne voulez pas qu’il renverse tout … Ne lâchez pas la bride à la violence de ses premiers mouvements ; le Français n’est fait ni pour une extrême liberté ni pour une extrême dépendance. » (Louis-Ambroise de Bonald)

 « Où tout le monde peut faire ce qu’il veut, nul ne fait ce qu’il veut ; où il n’y a point de maître, tout le monde est maître ; où tout le monde est maître, tout le monde est esclave. » (Bossuet – cité par Eric Zemmour)

« La plupart des peuples modernes réservent ce qu’il y a en eux de sauvagerie latente pour leurs ennemis du dehors, tandis que les Français déploient toute leur férocité dans leurs luttes intestines. » (un auteur britannique) – Dressés à l’envie.

« Les Français, qui étaient passés maîtres, grâce au général de Gaulle, dans l’art de se surestimer… » (Pascal Bruckner) – L’insupportable, et parfois mesquin, orgueil  de de Gaulle s’exerçait il est vrai sur un terrain bien préparé depuis deux cent ans.

« Les Français ont peur du monde, peur des autres et encore plus peur de leur peur. » (Pascal Bruckner)

« Le caractère du Français demande du sérieux dans le souverain. » (La Bruyère) – Plus depuis le XVII° siècle.

« La ‘retraite’ n’est pas une affaire futile en société petite-bourgeoise … Tout le monde en parle : de ses plaisirs ou de l’ennui, de son imminence pour soi ou pour un tel, des places qui vont se libérer, de la nécessité de bien la préparer… » (Renaud Camus)

« Vous ne supportez (ainsi disait, je crois, Tite-Live) ni les maux ni les remèdes. » (Jean Cau)

« Le pays le plus mal gouverné d’Europe … Les Français se croient intelligents ; n’ont pas l’intelligence de voir que le régime de l’instabilité et de la discorde perpétuelle ne vaut rien, ne peut conduire qu’à ce que nous voyons : un effondrement. » (Louis-Ferdinand Céline – cité par Robert Poulet)

« Tout se gâte par l’excès de raison … Les Français surtout ont la rage des explications. Dans les choses explicables, expliquées, tout le suc est parti. Tenez, qu’y a-t-il de moins explicable, de moins justifiable, qu’un coït ? » (Louis-Ferdinand Céline)

« Le Français respecte l’autorité et méprise la loi. Il faut lui enseigner à faire le contraire. » (Chamfort)

« Le caractère naturel du français est composé des qualités du singe et du chien couchant. Drôle et gambadant comme le singe, et dans le fond, très malfaisant comme lui, il est, comme le chien de chasse, né bas, caressant, léchant son maître qui le frappe, se laissant mettre à la chaîne, puis bondissant de joie quand on le délivre pour aller à la chasse. » (Chamfort)

« Individuellement les plus aimables des hommes, en corps les plus désagréables de tous ; charmants dans leur propre pays, insupportables chez l’étranger. » (Chateaubriand)

« Les Français vont instinctivement au pouvoir. Ils n’aiment point la liberté, l’égalité seule est leur idole. Or l’égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Sous ces deux rapports, Napoléon avait sa source au cœur des Français, militairement inclinés vers la puissance, démocratiquement amoureux du niveau. » (Chateaubriand)

« Je m’aperçus qu’elles me traitaient avec une sorte de respect et de déférence ; il y a dans la nature du Français quelque chose de supérieur et de délicat que les autres peuples reconnaissent. » (Chateaubriand, combattant perdu, secouru par des Flamandes) – Typique du vicomte certes, mais bon reflet de la déplaisante fatuité française.

« De tous les peuples, les Français sont les plus inhumains. » (Chateaubriand)

«  La liste des agressions violentes qui émaillent le quotidien des Français ne cesse de s’allonger dans ce qui apparaît au grand jour comme un ensauvagement de la société. D’égorgements en attaques ratées, la banalisation de la barbarie se diffuse et témoigne d’une dégradation spectaculaire de la civilité. C’est désormais au couteau que se livre le combat entre notre société et ses ennemis … Cette banalisation ne se manifeste pas uniquement par des actes à dimension terroriste,elle se diffuse dans les relations du quotidien. » (Anne-Sophie Chazaud)

« Les Français ne peuvent plus mourir pour quoi que ce soit. Le scepticisme cérébral est devenu organique. L’absence d’avenir est la substance du présent. Le héros est inconcevable … Tenir davantage à sa peau qu’à une idée ; penser avec l’estomac, hésiter entre honneur et volupté, croire que ‘vivre’ est bien plus que tout, voilà la ‘vie’. Mais les Français n’aiment plus qu’elle et ne vivent que par elle … Et la décadence n’est que le culte exclusif de la vie … La décadence est la vacance des idéaux, le moment où s’installe le dégoût de tout. » (Emil Cioran) – Toutes les considérations de Cioran sur les Français datent déjà de plus de soixante-dix ans, il n’y a guère de raison de croire que les choses se sont améliorées depuis, même s’il est un peu injuste.

 « Les Français ne peuvent plus ni croire ni animer. Et ils ne ‘veulent’ plus croire, de peur d’être ridicules. » (Emil Cioran)

 « Français des croisades, ils sont devenus Français de la cuisine et diu bistrot : le bien-être et l’ennui. » (Emil Cioran) 

« Un Français, c’est un Italien de mauvaise humeur. » (Jean Cocteau)

« Français charmants ! Sous l’empire de la beauté, des grâces, vous êtes un peuple courtisan, plus que jamais maintenant. Par la révolution, Versailles s’est fondu dans la nation … Tout le monde en France fait sa cour … Le Français fait la révérence et sert ou veut servir … le plus valet de tous les peuples. » (Paul-Louis Courier) – Qui, lui, n’était guère du genre lèche-bottes, et l’a évidemment payé cher.

« Les sociétés qui ont l’initiative du mouvement historique, celles qui vraiment font l’histoire, sont celles qu’animent des mythes puissants. Les français, n’ayant plus de mythes… » (Marc Crapez – Antagonismes français)

 « Un peuple qui doute de tout sauf de sa déréliction et qui, faute de légendes, sent le froid gagner ses membres … Etonnons-nous qu’abandonnés des devins, gavés de bonbons mais privés de dragons, en mal d’échappées, nous fassions fête au premier boute-en-train qui se présente. » (Régis Debray)

« Au gré de leurs journaux, les Français passent de l’outrecuidance la plus grossière à l’aplatissement le plus incroyable. » (Edouard Drumont) – Ecrit avant la télévision. Arrogants ou à plat ventre.

« Comme nous n’avons de mesure en rien, nous nous sommes jetés frénétiquement dans l’humilité … Il n’y avait rien de plus superbe que nous, il n’y a rien à présent de plus abject. Les imbéciles triomphants qui propageaient la chère bêtise française sur les cinq continents se sont métamorphosés en imbéciles honteux qui n’ont plus confiance dans notre illustre camelote ni dans l’illustre boniment dont nous l’accompagnions. » (Jean Dutourd)

« Nous parlons tout le temps de respect, mais comment voulez-vous qu’ils nous respectent alors que nous nous montrons hésitants, coupables, honteux. Si nous voulons être respectés, nous devons apparaître forts. » (Un enseignant)

« Ce n’est pas le bilinguisme qui règne mais un globish informe. Les Français ne parlent plus leur langue parce que l’Europe, avec ses dirigeants, s’est soumise à l’empire américain. » (Hélène Carrère d’Encausse)

« Le peuple français est le plus intelligent ; voilà sans doute pourquoi il ne réfléchit pas. » (Edgar Faure)

 « Pour être aimé il faut être aimable. Pour être vanté, envié  rejoint, il faut être fier de ce que l’on est. Les Français d’aujourd’hui ne le sont plus ; et, sur ce point, la responsabilité de l’Education nationale est accablante. C’est un échec absolu ….  Honte  aux modernes pédagogues qui auront tout détruit. » (Franck Ferrand)

« Français. – Le premier peuple de l’univers. » (Flaubert – Dictionnaire des idées reçues)

« Se croire un personnage est fort commun en France – On y fait l’homme d’importance – C’est proprement le mal français – La sotte vanité nous est particulière. » (La Fontaine Le rat et l’éléphant)

« Les Français sont de plus en plus cartésiens ; ils doutent de tout. » (André Frossard)

« L’attachement général des Français à leur ‘jardin’ hexagonal, qui a pour revers la peur de le voir envahi et défiguré… et la vanité impudente ou provocante qui pousse leur nationalisme à penser leur nation en termes de ‘grandeur’ mondiale et de modèle universel. » (Marc Fumaroli – résumant une contradiction pointée par Hermann von Keyserling)

 « ‘Le manque d’esprit de suite’ qui empêche la France politique et morale d’être à la hauteur de la France physique. » (Marc Fumaroli – reprenant le mot de Richelieu)

« Un monde maniaco-dépressif. Une démocratie lacrymale où tout le monde pleurniche. Même les intellectuels de plateaux n’analysent plus grand-chose, inaudibles entre deux sanglots, entre deux délations tristes ou invectives au ras des chrysanthèmes … La conséquence morbide de cette démocratie lacrymale est que toutes les causes finissent par se valoir … nivelées par les larmes … Juste des gens qui pleurent, juste des pleurs, la flotte salée dégueulasse… Maman ! Regarde Maman ! Regarde comme j’ai bien geint ! » (Nicolas Gardères)

« A peu près plus rien de ce qui faisait qu’il y avait un sens à être fier de se dire français n’a encore cours. » (Marcel Gauchet)

« Le désir des privilèges et le goût de l’égalité, passions dominantes et contradictoires des Français. » (Charles de Gaulle)

« Elles … portent sur le monde le regard naïf et désormais inquiet de leurs vingt ans. Elles pressentent que le pays qu’on leur laisse, perclus de dettes et de grèves historiques, commence à subir les conséquences de la coupable insouciance des générations précédentes. Une guerre civile de basse intensité — ce cocktail de délinquance violente, de viols et d’égorgements réguliers par des déséquilibrés — bien que niée, s’installe doucement, résultat d’une démission presque totale dans la gestion du dossier migratoire. Le défi climatique parfait le décor — qu’il soit fantasme ou pas ne change rien à leurs angoisses — en lui donnant un arrière-plan de catastrophe générale, propice à la consommation d’anxiolytiques par palettes. Notre trio d’étudiantes n’en prend pas. Elles carburent au rêve. Il a pris sa source à l’occasion de quelques semaines ou de quelques mois passés dans une université à Budapest, Bucarest ou à Cluj-Napoca. De cette expérience hongroise, roumaine et polonaise, elles reviennent enthousiastes. Elles décrivent des villes sûres, des sociétés homogènes, des citoyens faisant spontanément confiance à leurs semblables. En creux, elles dessinent un monde idéalisé où l’évident déficit diversitaire ne leur semble a priori pas un obstacle à leur épanouissement. La Roumanie compte par exemple 64 000 musulmans, soit trois pâtés de maisons à Roubaix. Alors, elles (et ils) échafaudent chacune, chacun, un avenir du côté du pacte de Visegrad (ou pas loin) et réfléchissent sérieusement à une future expatriation aux accents hongrois, polonais ou roumain. » (Stéphane Germain) – Cette émigration des meilleurs, on l’a bien cherché.

 « Personne au monde ne s’excusera plus que nous, personne n’ira aussi loin dans la destruction de son histoire nationale, personne n’osera associer son sang à celui des génocidaires, nous les Français bien-pensants en sommes capables, admirez-nous pour cela mais n’essayez-pas de nous imiter car nous sommes parfaitement indépassables. » (Driss Ghali – sur les repentances et repentants – La repentance, un passe-temps pour gosses de riches) Lamentable spectacle.

« Un Français qui ne prend rien en considération en dehors de la France est-il plus français ? Ou moins français ? En fait, être français, c’est justement prendre en considération autre chose que la France. » (Witold Gombrowicz – cité par Alain Finkielkraut) – Jadis, quand le Français savait être universaliste tout en restant français. De nos jours, ses dirigeants l’ont conduit à même ne plus être français, et surtout en être fier, à n’être qu’un laquais du mondialisme (qu’il ne faut pas confondre avec l’universalisme).

« Par une sorte de manichéisme inversé, certains en sont venus à penser que l’autre avait toujours raison. » (André Grjebine – cité par Ivan Rioufol) – La lâcheté et l’aplatissement de nos prétendues élites ; par Autres, entendre tous ceux qui ne sont pas Français.

« Le processus d’ethnicisation de l’autre … Le fait d’être ou non ‘français’ pèse de moins en moins face au sentiment d’appartenance  culturelle ou ethnique. » (Christophe Guilluy) – Nos jeunes bourgeois donnent d’ailleurs l’exemple en se proclamant stupidement citoyens du monde, d’un monde qui va les broyer.

« Sentences arbitraires de louange et de blâme que nous faisons pleuvoir sur le monde entier. » (J. G. Herder) – Qui visait certains historiens et non pas les Français. Mais s’applique si bien à ceux-ci !

« Lorsqu’on nous invite à agir de façon indépendante, nous réclamons des modèles, des systèmes, des autorités. » (Max Horkeimer)

« L’âme française est plus forte que l’esprit français, et Voltaire se brise à Jeanne d’Arc. » (Victor Hugo)

« Quant à l’universalisme, c’est une vaste blague : les Français ne s’intéressent fondamentalement qu’à la France et aux Français (et surtout à leur petite localité et voisins). Peu de peuples sont aussi peu curieux de ce qui se passe hors de leurs frontières. Par ailleurs, ils sont persuadés que le monde entier les envie… » (Roland Jaccard) – Pour confirmation, consulter la presse de province, au moins les images, car pour les textes !

« La France est entrée dans l’ère du vide … Et, les Français, sans oser se l’avouer, attendent les Barbares. Mais même les Barbares seront décevants. » (Roland Jaccard) – Tout au moins nos élites qui comptent tant sur eux pour les revigorer… Les pauvres vont être bien déçu(e)s.

« Il n’y a pas de peuple au monde qui fasse le mal avec si peu de dignité que le français. Il est ridicule et déplaisant dès qu’il cesse d’être aimable et loyal. » (Joseph Joubert)

« Tout cela en travaillant moins et en réfléchissant encore moins ! » (Jacques Julliard)

« Notre incapacité à regarder la vérité en face, ce refus de donner leur nom aux choses, comme si les Français étaient devenus des plantes de serre, trop fragiles pour affronter le plein air ; trop infantiles pour considérer lucidement les conséquences de leurs actes. » (Jacques Julliard)

« Nous sommes, nous autres Français, les schizophrènes de l’Occident. Et nous n’avons guère envie de guérir. » (Jacques Julliard)

« Maintenant dans un honteux repos, nous n’aspirons qu’à deux choses, du pain et des jeux. » (Juvénal)

« Les Français n’ont plus le pouvoir de faire la France qu’ils veulent. D’autres en décident pour eux dans des bureaux, des autorités, des conseils …  Ils le répandent à longueur de colonnes, en saturent les écrans et épandent partout leur dédain de la France, leur ignorance des Français, et leur amour d’eux-mêmes et de leurs intérêts. » (Hervé Juvin)

« Un grand peuple sans âme est une vaste foule. » (Lamartine)

« On a débaptisé l’eau de Cologne devenue eau de Louvain, les chiens de berger allemands devenus bergers alsaciens, la rue de Berlin devenue rue de Liège, et les propriétaires de la rue Richard Wagner l’ont renommée rue Albéric Magnard. J’espère bien qu’à la paix on débaptisera la rue de la Victoire. » (Paul Léautaud – guerre de 14-18) – On a aussi enlevé sa nationalité à Beethoven pour le déclarer belge, donné la croix de guerre à un pigeon voyageur et envisagé d’en affubler la tour Eiffel !  Avant cette guerre, par haine de l’Allemagne, on ne jouait aucun opéra de Wagner à Paris. On n’est plus dans la propagande, mais dans la stupidité à l’état pur ; stupidité méprisante et haineuse, domaine dans lequel les Français hélas excellent et dans lequel aucun autre peuple ne leur arrive à la cheville.

« Cette technique de l’encadrement (celle de l’Administration, héritée de la vieille féodalité) montre un pays entier voué au militantisme des petits chefs, imitateurs des grands, et les idéaux enrobés de démocratie auront ainsi couvert la prolifération pure et simple de statuts apparemment nouveaux, jadis qualifiés privilèges … La masse des fonctionnaires modernes et de tous ceux qui viennent chercher l’abri bureaucratique (une machine qui donne mais aussi qui commande), se trouvent dans la position d’être ‘casés’, selon le très vieux mot du droit féodal, mêlant étroitement la science de l’économie sociale et celle du commandement. Être dans telle case, avec le droit d’y rester ou de n’en pas être chassé (le versant maternant de l’institution), c’est non seulement la certitude économique d’un ‘avoir- toujours’, mais la soumission politique aux oracles investis de la charge suprême du ‘faire-marcher’ et du ‘faire-croire’. » (Pierre Legendre)

« Rien n’est plus désolant que le spectacle d’un peuple qui n’est lié à rien par aucune fidélité, sinon au bien-être de la vie toute privée de chacun. » (Bérénice Levet – s’inspirant de Simone Weil)

« Pourtant, s’il y a bien une chose que notre époque ne tolère pas, c’est qu’on ne l’aime pas. Pour la pensée dominante, que l’on disait hier de gauche et qui s’appelle aujourd’hui ‘progressiste’, toute innovation doit être un bienfait. Toute chose qui change se doit d’être quelque chose de bien, l’avenir est rose et souriant, à l’exception notable du changement climatique bien sûr. En conséquence, la nostalgie est un crime et l’approbation de ce qui se passe un devoir citoyen …  De quoi se plaignent-ils? Nous avons Greta Thunberg et le tri sélectif, les tablettes à l’école et bientôt la PMA pour toutes. Nous avons Twitter et le principe de précaution. Nous pouvons dénoncer quiconque fait une blague qui nous offusque, et obtenir le renvoi de n’importe quel dragueur lourd. Vous n’allez pas regretter ces temps obscurs d’avant la parité, la trottinette,  si ? » (Elisabeth Lévy)

« Les Français sont inquiets et murmurateurs, les rênes du gouvernement ne sont jamais conduites à leur gré ; ils crient, ils se plaignent, ils murmurent éternellement ; on dirait que la plainte et le murmure entrent dans l’essence de leur caractère. » (Louis XVI)

« Qui n’est pas coupable, n’est pas Français. » (Aurélien Marcq – sur l’entreprise de culpabilisation générale à laquelle consent la horde des lâches)

« L’un a préféré les Français à la France et l’autre la France aux Français. » (François Mauriac – sur Pétain et de Gaulle)

« Pourquoi je trouve les Français bêtes, vulgaires, veules, sinistres, offensants ? Non seulement ils ont renié leur religion mais ils piétinent chaque jour leur langue avec la gaieté de gens qui jouissent d’être lobotomisés … Le football, la Sécurité sociale, la terreur islamique, la haine de la littérature : le nouvel univers mental des Français. » (Richard Millet) – Il y a quand même pas mal d’exceptions !

« Français, ça ne veut rien dire ! » (Alain Minc) – Exceptionnellement cité comme éminent représentant de la jet-set mondialiste apatride méprisante.

« Il est toujours bon d’y mettre des Français car ce sont les seuls qui ne défendent pas les intérêts de leur pays. » (Un ministre anglais sur les institutions internationales : FMI, UE, OMC…) – Jacques Delors, Strauss-Kahn, Christine Lagarde, Pascal Lamy, Pierre Moscovici…

« La faveur est la grande divinité des Français. » (Montesquieu)

 « A force de mettre toujours son cerveau en avant et de lui faire supporter tous les chocs, le Français est devenu un grand nerveux, un inquiet. Notre pays pense d’abord les événements au lieu de les sentir ; de même, presque tous nos écrivains pensent le vent, la nature, la joie, la terreur, avant de les éprouver. On m’objectera que l’homme qui pense voit mieux et plus loin que l’homme qui sent … Ce qui n’est pas discutable c’est que derrière l’homme qui sent, il y a l’homme qui devine ; le cérébral n’est pas doué pour deviner, il perd à tous les coups ; la vie élémentaire de l’homme, la vie cachée des choses, il l’exècre, elle le laisse sans voix … Le Français souffre, car il se  raidit, parce qu’il refuse de laisser aller les choses … Il entend chevaucher seul l’événement ; c’est un cavalier qui récuse tout contact avec sa monture ; au lieu de s’asseoir, il se redresse, s’érige, réclame, raisonne ; il ne sait pas se mettre en boule, il ne sait pas se mouvoir selon des lignes courbes, il ne sait que marcher droit et il en est fier. » (Paul Morand)

« Il est dans le caractère français d’exagérer, de se plaindre et de tout défigurer dés qu’on est mécontent. » (Napoléon Bonaparte)

« Il est très ennuyeux, très pénible, très humiliant, quand on s’est cru le nombril du monde, de n’être plus soudain que ses glandes lacrymale … Notre peuple n’a plus la force de supporter ses souvenirs. » (Roger Nimier) – Du temps de l’auteur peut-être. Aujourd’hui cette situation ne semble plus guère gêner le troupeau de pleurnichards qui brame dans les média.

« Être français aujourd’hui, c’est aussi, sans doute, vouloir être français. C’est appartenir à une collectivité dont on est fier parce qu’on la connaît. Si on ne la connaît pas, pourquoi vouloir la perpétuer ? L’avenir n’a de sens que parce qu’il sort d’un passé. » (Jean d’Ormesson) – Et comme, en crachant sur notre malheureux pays, nos prétendues élites ont tout fait pour nous dégoûter d’être français…

« Depuis quelques années ce mot de républicain est devenu l’alibi ou le cache sexe vertueux d’un mot que l’on n’ose plus prononcer franchement, celui de français … Républicain est honorable. Français est parfois douteux, voire suspect … M. Dupont, né en Île-de-France, ni beur, ni noir, ni juif, autrement dit indéfendable par les organisations antiracistes officielles est parfois en passe d’éprouver un sentiment de déshérence dans un pays qui se dénationalise en même temps qu’il se folklorise. » (Paul-François Paoli)

« L’enracinement qui suscite depuis toujours la haine ‘des Français de négation’, ceux pour qui ‘être français’, c’est être un citoyen de droit, à l’exclusion de tout le reste. » (Paul-François Paoli) – Haine du peuple.

« Le veau, animal qui regarde, passif, ‘avachi’, requérant des aides-soignants (les politiques). » (variation de Paul-François Paoli – sur la remarque de de Gaulle : Français-peuple de veau.

« La manie des gauchistes qui consistait à tendre la main entre deux poings levés contre l’Etat. » (Paul-François Paoli) – Les gauchistes donnent l’exemple, mais ils ont déteint sur toutes les couches revendicatrices et, dieu sait, qu’elles sont fournies.

« La France, pays de ‘collabos’ ? Et comment ! Germanophiles dans les années 30, soviétophiles dans les années 50, maophiles dans les années 70, islamophiles aujourd’hui : certaines de nos élites intellectuels ont si souvent succombé à la fascination totalitaire que ce serait un jeu d’enfants de le montrer. ‘Vous cherchez un maître, vous l’aurez’ a lancé Lacan à de jeunes maoïstes. » (Paul François Paoli)

« Nous vivons dans un temps d’épilogue. Nous autres Français arpentons un monde déjà mort qui déroule son générique de fin. » (Xavier Patier – sur la stupidité et la lâcheté  de notre absence de politique au Moyen-Orient ; nos préoccupations et nos polémiques de minables)

« On ne saura jamais tout ce que la peur de ne pas paraître assez avancé aura fait commettre de lâchetés à tous nos Français. » (Charles Péguy)

« Comme le chrétien se préparait à la mort, le moderne se prépare à la retraite … Toute leur pensée est de mettre l’esprit humain en état de prendre sa retraite et de jouir de cette retraite. Ou, comme ils disent encore de ‘gagner’ sa retraite. » (Charles Péguy – cité par Philippe Muray)

« Avec, d’un côté, nos caricatures brandies à bout de bras et de l’autre notre main tendue à tous les damnés de la terre, nous semblons, à leurs yeux, nous tirer sur le pied tout en tendant la joue gauche. Ils sont fous, ces Français … Chez les Asiatiques,, l’incompréhension est totale devant ce qui nous arrive. Notre société idéale qui, hier, les faisait rêver en a pris un sacré coup à leurs yeux. Par quelle bizarrerie pouvons-nous à la fois laisser des étrangers nous critiquer et nous tuer sur notre sol et, en même temps, heurter au nom d’un principe la croyance de millions de personnes ancrées chez nous depuis plusieurs générations ? Trop faibles d’un côté, trop durs de l’autre. Comment la France en est-elle arrivée là ? »  (Jean-Noël Poirier – résumant le point de vue des Asiatiques sur notre profonde stupidité)

« Les Français ont été alternativement ‘Charlie’, ‘Juifs’, ‘policiers, ‘Paris’, ‘Nice’, ‘catholiques’, ou même ‘terrasse’. Ils ont aussi été ‘gays’ … mais ils n’ont jamais été ‘Français’ … Morcellement d’un pays soumis à la tyrannie des minorités. » (Natacha Polony) – Et enfoncé dans sa bêtise. 

« Le véritable exil ce n’est pas d’habiter loin de son pays, c’est d’y vivre et de ne rien retrouver de ce qui le faisait aimer. » (selon Edgar Quinet) – Ce qui exprime parfaitement la souffrance de beaucoup de Français. 

« Le manque ’d’esprit  de suite’ qui empêche la France politique et morale d’être à la hauteur de la France physique. » (selon Richelieu – cité par Marc Fumaroli)

« La question est donc : quelle expression a-t-on le droit d’employer à la télévision pour désigner les ‘Français ‘non issus de l’immigration’ ? … Toutes les origines existent, sauf l’origine française (réservée aux étiquettes des viandes). » (Ingrid Riocreux) – Suite à l’interdiction des termes ‘Français de souche’,  ‘jeunes Gaulois’…

« Les Français, las de se gouverner, se massacrèrent ; las de se massacrer au-dedans, ils subirent le joug de Bonaparte, qui les fait massacrer au-dehors. » (Rivarol)

« Un peuple peut-il mourir de vieillesse, s’éteindre doucement dans la béatitude ? Y a-t-il eu dans l’histoire ou dans la préhistoire des morts douces ? N’ayez pas peur de la bombe, le péril vient d’ailleurs. » (Alfred Sauvy – L’Europe submergée, 1987) – Ce qui est vrai pour l’Europe est encore plus vrai pour la France.

« Au commencement était l’homme dont le Français constitue le meilleur morceau et dont la France détient les Droits. » (Michel Schifres)

« Les politiques ont au moins compris une chose : les Français ne veulent plus être gouvernés, ils veulent être aimés. » (Michel Schneider) – Ambition infantile autant que servile.

« Les autres parties du monde ont des singes. L’Europe a des Français, cela compense. » (Schopenhauer)

« Pourquoi respecteraient-ils des gens qui ne se respectent pas eux-mêmes (ni leur pays, ni leurs valeurs) ? Des gens qui jouent systématiquement contre leur camp ? » (Alain Soral) – Et pourtant beaucoup de nouveaux venus nous respectent, au moins nous respectaient et toujours au moins dans un premier temps. 

« Nulle part ailleurs qu’en France les Français ne sont plus méprisés … quel est l’avenir d’un pays réduit de plus en plus à des communautés non solidaires qui le méprisent et dont certaines tiennent le haut du pavé. » (Alain Soral)- Ce doit être une des nombreuses raisons pour lesquelles les meilleurs s’en vont.

« ‘Les Français d’abord !’ (horreur pour un bien-pensant des beaux quartiers, lynchage immédiat) … Or ce ne serait rien d’autre que dénoncer l’évidence de la politique qui n’est pas de servir indifféremment les intérêts de tout homme (cela c’est la tâche de la morale), mais bien de servir ceux, d’abord, de tel ou tel pays, de tel ou tel peuple. Hobbes, Spinoza ou Rousseau n’ont jamais écrit autre chose … Que serait une politique américaine qui ne privilégierait pas les intérêts américains ? Une politique française… Mais comme Le Pen le dit aussi, on n’a plus le droit de le dire… Les droits de l’homme ne font pas une politique. L’antifascisme non plus. » (André Comte-Sponville)

« Le pédantisme de la légèreté. » (madame de Staël)  

« La vanité est la passion nationale des Français. » (Stendhal)

« Le peuple français qui s’est montré capable d’une révolution si sanglante semble vraiment incapable de la plus simple évolution pacifique. N’est-ce donc qu’en état de folie furieuse qu’il retrouve son bon sens ? »(Edmond Thiaudière)

« Si les Français qui firent la révolution étaient plus incrédules que nous en fait de religion, il leur restait du moins une croyance admirable qui nous manque : ils croyaient en eux-mêmes. » (Alexis de Tocqueville)

« Peuple indocile par tempérament et s’accommodant mieux toutefois de l’empire arbitraire et même violent d’un prince que du gouvernement régulier et libre des principaux citoyens ; aujourd’hui l’ennemi déclaré de toute obéissance, demain mettant à servir une sorte de passion que les nations les mieux douées pour la servitude ne peuvent atteindre. » (Alexis de Tocqueville)

« La plupart des Français estiment que le gouvernement agit mal ; mais tous pensent que le gouvernement doit sans cesse agir et mettre tout à la main. » (Alexis de Tocqueville) – D’où le grotesque cirque perpétuel, quasiment réclamé non par des citoyens (disparus) mais par des laquais.

« On ne me fera pas croire qu’un gouvernement libéral, énergique et sage, puisse jamais sortir d’un peuple de serviteurs. » (Alexis de Tocqueville)

« Beaucoup de Français en sont arrivés à penser que vivre égaux sous un même maître avait encore une certaine douceur. » (Alexis de Tocqueville) – Déjà à l’époque de l’auteur.

« L’incapacité des classes éduquées françaises à tenir compte de la pensée extérieure à l’hexagone. » (Emmanuel Todd) 

« Pour une fois qu’un Français prenait un bain. » (Mark Twain – sur la mort de Marat)

« Les Français ne sont pas faits pour la liberté, ils en abuseraient. » (Voltaire)

« Pour nous autres Français, nous sommes écrasés sur terre, anéantis sur mer, sans vaisselle, sans espérance ; mais nous dansons fort joliment. » (Voltaire)

« Un composé d’ignorance, de superstition, de bêtise, de cruauté et de plaisanterie. » (Voltaire – définissant le Français) – Il devait penser aux futurs Bobos.

« Les Français sont les fils dénaturés de Descartes. Ils évoquent sans cesse la  raison et pourtant ils sont littéralement habités par leurs rêves, leurs désirs, leurs fantasmes. Avec eux les symboles prennent souvent le pas sur l’histoire, sur le passé, sur la complexité des choses et du réel. » (Emmanuel de Waresquiel) 

« L’aptitude des Français à être envahis et à collaborer, des Allemands aux Chinois, et des Chinois maoïstes aux Chinois mondialistes. » (Jean Yanne – cité par Dominique de Roux) – En va-t-il différemment avec l’invasion migratoire ?

« La France saborde son Etat au nom de la liberté, son homogénéité culturelle au nom des droits de l’homme, et l’unité de son peuple au nom de l’universalisme ; elle sacralise une République imaginaire, une République sans peuple ni nation, une République de principes et de valeurs sans ordre ni incarnation, sans hiérarchie ni verticalité. » (Eric Zemmour – Destin français)

« Tout est en carton-pâte. Tout est factice. Tout est retourné, renversé, subverti … Nous ne savons plus où nous allons car nous ne savons plus d’où nous venons. On nous a appris à aimer ce que nos détestions et à détester ce que nous aimions … Dépossession absolue, désintégration inouïe. » (Eric Zemmour)

« Dans les années 1970, la détestation de la France se double d’une détestation des Français, surtout des plus humbles d’entre eux … Il a révélé la haine de la bourgeoisie pour le prolétariat ; il a accusé la haine de race et a révélé sa haine de classe … Il a mis au jour la prolophobie des élites parisiennes … il a affiché son mépris du  beauf … Yves Boisset a cru faire un film sur le racisme ; il a en réalité fait un film raciste. » (Eric Zemmour – sur le film Dupont Lajoie) – Depuis lors les nouveaux bourgeois ne cesseront de vomir sur le peuple, les Deschiens de Canal + et tant.

« Il faut toujours qu’il soit en scène, et il ne peut consentir, même comme historien, à disparaître tout à fait. » ( ? – sur Chateaubriand) – Personnage typique.

« Préfèrent un mensonge bien dit à une vérité qui les dérangent. » (?)

« Soyez réaliste, demandez l’impossible. » (adage typiquement français)

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